Billets de louis--marie
J'attends les barbares.
Par louis--marie | Le 24/03/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Y a t-il encore des innocents, des purs, à épargner ?
Par louis--marie | Le 17/03/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Méfiez-vous du romantique orgueilleux et du nihiliste immature; deux incomplétudes au lexique périmé, sombrant dans la révolte de chroniqueurs, dans la mathématique de la posture. Avoir cru en tout, ne plus croire en rien puisque tout se dérobe dans le renoncement de la perfection, dans l’agonie de la dignité, dans la destitution du primat de l’individu. Méfiez-vous, car dans ce monde plongé dans le désenchantement, secoué d’immenses colères inutiles, il n’y a plus d’innocents, plus de purs à épargner.
Il faut revisiter la question de la nature humaine.
Par louis--marie | Le 10/03/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Inexorablement vers la bombe
Par louis--marie | Le 23/02/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J’ai une culture intuitive, lentement levée de mes emportements, allant de prétextes en querelles, de musiques intérieures en hurlements, de conversations à l’écriture, de l’action à la chambre monacale …. mon tempérament assure l'unité du tout dans le long cheminement d’une mèche lente allant inexorablement vers la bombe.
Où sont toutes les vies inventées autour des bivouacs ?
Par louis--marie | Le 16/02/2018 | Commentaires (0)
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Les plus morts sont de grands vivants
Par louis--marie | Le 09/02/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Courtiser la mort, voilà une belle éducation qui se fiche bien de toutes les recommandations de douairière, de tout cet orgueil contemporain étrangement retiré de la vie. Elle a quelque chose d’affranchi qui ressemble, à s'y méprendre, à l’espoir d’un salut, où l’homme sans fard prendrait conscience de lui-même, de ses corps et de ses âmes, dans une continuité grandiose et pudique.
L'aube... avec des morceaux de chairs.
Par louis--marie | Le 03/02/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
La nuit, je suis cet ensemble formé par ma solitude et une immensité, ou une profondeur, dans laquelle je tente de discerner mon âme, entre le corps et l’esprit. L’aube arrive toujours, non pas comme une libération, mais comme une vengeance, avec des morceaux de chairs.
L’excès est toujours mal compris
Par louis--marie | Le 27/01/2018 | Dans Lexique | Commentaires (4)
L’excès est toujours mal compris. Il n’est pas le trop, mais la conséquence du pas assez. Les lions ne sont jamais repus. Je suis un excessiste, c’est le seul défaut qui me convienne complètement.
Sans l'intention de refaire le monde en une seule phrase, aucune raison d’écrire.
Par louis--marie | Le 27/01/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Carte sur table
Par louis--marie | Le 13/01/2018 | Dans Citations | Commentaires (0)
Il ne faut pas avoir peur d’être un homme perdu de réputation.
Dominique de Roux
Ce sang qui rampe dans leurs veines
Par louis--marie | Le 06/01/2018 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
Matthieu regardait se dérouler le générique d’une série film-documentaire. Un autoportrait de la société en plusieurs épisodes. Quelques bouts de chaos d’une génération, sa distance glaçante, son rejet de la société qu’elle souhaite voir disparaitre sans jamais oser aller jusqu'à une fin forcément tragique. Il retrouvait fidèlement ces personnages au bas de chez lui - grands bourgeois, fils des cités - tous révoltés, mal à l’aise dans les codes inconfortables d’antihéros faibles et geignards immergés jusqu’au cou dans une société qui courbe l’échine. Aucun citoyen n’est sympathique, ils sont tous d’une fantastique humanité contemporaine. La vraie vie des derniers européens, sans anecdote qui distrait, sans suspense. Ils sont là, agglutinés dans un habitat bon marché, vite construit de Patras à Malmö, en passant par Scampia ou Montfermeil, pour accueillir des migrants qui attendent là des heures entières. Plantés. Poussant sur le terreau d'une société sans idéal, corrompue, désabusée. Les clans sont désintégrés, les familles exsangues, les personnages principaux de cette réalité sont maltraités. Ils sont l’exacte représentation d'individus qui ne sont jamais maîtres de leur destin.
Tous ces hommes inachevés, proies faciles, avec leur sang même qui rampe dans leurs veines, Matthieu ne les supportait plus. Ou plus exactement, il ne supportait plus leur abandon, leur désertion. Il avait envie d'introduire de périlleuses figures romanesques dans leurs globules, une volonté de confrontation aventureuse en injection musculaire, et de leur souffler comme un vent de charge de barbares en guise d’oxygène. Qu’ils regardent enfin vers le haut, qu’ils portent fier et cessent de se retrancher derrière leurs fausses vicissitudes de vie soumise. Qu’ils se reconsolident dans leur sobriété redoutable après le déchirement de leurs cuirasses sous les attaques de la rouille corrosive du continuum d’adéquation à l’air du temps. Il n’y aura pas de grande aube sans reconquête de soi, dans le détail de la maille des valeurs.
Elégance & violence 2018
Par louis--marie | Le 31/12/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (4)
Entame d’un nouveau quart, dans la fraternité des ruines, à la recherche d’un certain espoir avec son quelque chose de buté et de grand soir. Avec nos meilleurs voeux 2018 !
Envie d’un vieux rock
Par louis--marie | Le 03/12/2017 | Dans Musique | Commentaires (0)
Envie d’un vieux rock, composé sur le vif, élevé à la dure, inutile. Un écho éphémère à la guitare, une contrebasse agressive, batterie, saxo, une voix puissante....
J’ai la mémoire de l’espérance. Elle me suffit.
Par louis--marie | Le 25/11/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Démagogie esthétique
Par louis--marie | Le 20/11/2017 | Commentaires (0)
La démagogie esthétique est une trahison du beau !
Pourquoi le songe quand on est capable de la réalité ?
Par louis--marie | Le 13/11/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Je vous laisse à vos gouffres, à vos os et à vos cauchemars !
Par louis--marie | Le 06/11/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J'en ai soupé de l'authentique, de l'écriture équitable produite les doigts crispés sur la minute inédite, l'œil exorbité sur l'instant insane, les babines retroussées sur un cadavre exquis, une souffrance photogénique. Marre de reluquer la pourriture du monde, de trainer tous les regards vers le bas. On amplifie le râle du monde, on y taille des bannières que l’on met devant la troupe docile et enivrée de larmes amères. L’origine de ma rage est là, car j’aspire à affronter plus grand que moi, à me consumer dans les éthers, à voler en éclats. Je veux être moi sans condition et dans une multitude de mondes. Y vivre bruyamment en dansant, en riant, et en vous maudissant. Je vous laisse à vos gouffres, à vos os et à vos cauchemars.
Absolutely polemic !
Par louis--marie | Le 30/10/2017 | Dans Affiche | Commentaires (0)
Vivre à feux incandescent, faire sauter le couvercle !
Des mots, des couteaux… tout ça finit pareil !
Par louis--marie | Le 23/10/2017 | Dans Affiche | Commentaires (0)
Opéra pour violon et trinitrotoluène
Par louis--marie | Le 16/10/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
L'argent, la jeunesse, la vulgarité, le vert, le rouge, le brun ont échoués Que reste-t-il ? Se raser de frais pour un sacré baroud aux confins du monde civilisé. Entre deux guerres sanglantes, écouter Mascagni en se saoulant au Romanée-Conti. Prier la nuit tombée, au pied d'une chapelle abandonnée sur un causse battu par les vents. Boire encore sur le vieux zinc d’un pub de marins bretons aux poings lourds. Allumer des feux. Lancer en chœur des cocktails molotov sur le Panthéon pour faire chier les bourgeois bohêmes et desserrer les mailles qui nous condamnent. Passer la nuit blanche à la plume et au vieux rhum. Repartir dans le jour livrer un combat, encore.
A défaut de destin, essayez le hasard !
Par louis--marie | Le 10/10/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Les brèves incertitudes douloureuses
Par louis--marie | Le 05/10/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Sans se renier et en toute franchise, il faut bien avouer un ou deux moments incertains de sa vie où l’on en veut aux héros de nous rappeler qu’ils ont existé ; et de leur préférer brièvement les martyrs, uniquement parce que la partie douloureuse de leur vie nous les rend plus accessibles immédiatement.
Epouser une grande cause
Par louis--marie | Le 01/10/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
S’il m’arrive parfois d’aimer le corps de certaines villes, leur âme, elle, me répugne toujours. Il faut savoir trousser un compliment comme on le fait d’une jupe, sans se perdre, pour ensuite épouser une grande cause.
Guerre voluptueuse
Par louis--marie | Le 26/09/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
La ville, la mer, la campagne ...
Par louis--marie | Le 21/09/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Tête-bêche
Par louis--marie | Le 16/09/2017 | Dans Citations | Commentaires (0)
Je cherche la rue, le boulevard, le gouffre qui me tenteront assez pour que je m’y précipite tête-bêche et sans regarder quel nom, au coin du mur, fleurit blanc sur l’émail bleu.
René Crevel
Femmes perdues dans l’ivresse des boissons viriles
Par louis--marie | Le 09/09/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (7)
Il y a aujourd'hui des femmes, arrivistes, fascinées par l'argent, drapées dans le pire costume de l’homme : celui du banquier ou du commis. Elles ont des prénoms de roturières pouilleuses et exotiques. Elles approchent de la quarantaine et n'ont toujours pas trouvé de sens à leur vie et s’épuisent dans une frénésie friquée, compulsive et hystérique. Le cigare cubain et la rolex ne sont pas loin. Elles ont ces voix de fumeuses qu’on prête aux filles perdues, qui chuchotent des sentiments fêlés, englués dans une bestialité trop primitive. L’homme contemporain pensant croiser le chemin de grandes dames carnassières leurs adresse un sourire un peu serré autour d’une crainte instinctive. Dans l’allégresse du soleil et l’ivresse des boissons viriles, elles répondent, la haine retroussée sur des lèvres écarlates, dans un sourire hideux que le temps a gravé comme une punition.
En ces temps pressés...
Par louis--marie | Le 03/09/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
En ces temps pressés, je me fabrique de longues heures.
Acclamés ou damnés, qu’importe !
Par louis--marie | Le 28/08/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Acclamés ou damnés, qu’importe ! Nous entraînerons le monde dans les flammes, dans un grand éclat de rire.
J'adore la sauvagerie civilisée. J’ai tous les défauts que je cultive.
Par louis--marie | Le 21/08/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Où passer sa jeunesse, s’il n’y a plus de combat perdu ?
Par louis--marie | Le 14/08/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
La révolution : elle n’existe pas, la garce. Et cette absence absolue d’illusion ne me satisfaisait pas, moi qui voulais m’arrêter au bord d’une époque profonde où me compromettre, m’abandonner ou bien me perdre.
NB : Ecrire une lettre de reniement à ma génération !
J’appartiens à une amitié ombrageuse et fière
Par louis--marie | Le 14/07/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
L’amitié domestique est une incongruité de politicien. L’amitié est souveraine, ombrageuse, fière, virile, sceptique et secrète. Elle n’est pas un slogan gravé sur les frontons, livrés au regard de tous et salis des fientes de pigeons. Elle cercle les âmes d’un lien robuste, à l’abri d’un serment, d’une fiance entre le cœur et les entrailles. J’appartiens de part en part à cette amitié.
Honorer le risque, l'amour et la désinvolture...
Par louis--marie | Le 10/07/2017 | Commentaires (2)
C'est l'aube qui te sauvera.
Par louis--marie | Le 06/07/2017 | Commentaires (0)
Lorsque la lumière s'éteint, il ne reste pas que le noir puisque la lampe est toujours là. Il y a donc les humiliantes espérances en la lumière, en la répétition. Casse la lampe, va chasser, fouille chaque recoin, aide toi des orages, des éclairs. La vie dangereuse est là ! C'est l'aube qui te sauvera.
Mais avant il y aura eu la vie !
Par louis--marie | Le 02/07/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (3)
Il y avait en lui une capacité à s’exiler dans certaines régions valeureuses que plus personne n'osait explorer tant la crasse avait dévoré le monde. Il reprochait à ses contemporains d'avoir abandonné l'esprit de survie, de s’être départis de la peur animale de la disparition de l'humanité. Personne ne pouvait l'ignorer… et pourtant. Lui était prêt à se battre pour montrer qu'il n'avait pas abandonné sa croyance en l'homme.
Il avait pris ses distances avec toutes ces finasseries intellectuelles qui préconisent un retour de l'ascète ou du sauvage, du mystique ou du révolutionnaire ; tous ces préfabriqués de la bande de Möbius d’Assas et de la Sorbonne. Son tourment était si grand qu’il s’était éloigné de la douce poésie des causes perdues et des personnages grandiloquents qui terminent une balle dans la tête, et dont les épigones se battent pour défendre la nécropole de Saint Denis ou celle du Panthéon. Au début, c’est difficile de se contenter de l’essentiel quand on est tendu au romanesque. Les fantaisies sont bien défendues par tout cette clique de petits bourgeois qui terminent leur jeunesse avec du gras autour de la taille, un job de commercial et une cagole en-mini-décapotable comme compagne de lit. Ils crèvent de vanité à se trouver tristes, nostalgiques d’un monde où les bordels avaient pignon sur des rues que l’on pouvait dépaver pour constituer des barricades bancales, que la moindre volonté démonterait en une rafale ajustée. Ils pensent que le progrès en marche viendra tout bousculer. Mais tous s’inclinent et se figent dans le bonheur facile d’un soda frais pris sur une serviette de plage. Oh, leur sale gueule de capitulation. Des macchabés ! Matthieu n'avait jamais eu l'obsession de la mort. Mourir à vingt, trente ou cinquante ans n'avait aucune importance. Foutaise de littérateur ! C'était vivre qui était important. La violence en revanche, il lui trouvait tout le charme du printemps. Avec ses montées de sève, ses explosions de couleur, cette flamboyance électrique du ciel reflétant tout ce soleil de feu chargé de faire revivre la nature. Alors la guerre ne lui faisait pas peur.
Le discours rationnel, orthonormé, économique, mettant en avant ces courbes fléchissantes qui vantent le point de rupture entre vieilles valeurs et forces du progrès, ne trouvait en lui aucun écho. Le bonheur sous cellophane lui était étranger… Il se foutait du réconfort du bonheur vulnérable, soumis et confortable. Matthieu croyait en la joie ! La vie est joyeuse, c'est son credo. Il y croyait et trouvait là quelque chose d'essentiel et de fort, comme un alcool pur sortant de l'alambic familial. Pour lui, cette joie était aristocratique. C’est complexe la joie, d’abord parce qu’il y en a de différents types. Celle de Matthieu était la joie sombre. Tout le monde n'est pas capable de comprendre un message complexe. Ce qu’il faut retenir, c’est que Matthieu avait toujours été un individualiste tenté par les aventures collectives. Dans l'urgence de la révolte, il était prêt à offrir la joie à tous. C’était un risque à courir... Dieu reconnaitrait les siens.
- Tu fais une connerie, lui répétait ses proches
- Ca ne fait rien, et si on doit tous y rester, et bien... vive la joie cria-t-il ! Ça se finit toujours par la mort, mais avant il y aura eu la vie !
Il savait qu’il ne serait pas celui qui annoncerait l’avènement de cette joie pour l’édification d’une nouvelle civilisation. Il n’avait pas la gueule de l’emploi. Ses traits anguleux et froids, son sourire au troisième degré, le prédestinaient plus à être le précurseur de la révolte, le conquistador envoyé dans le monde des ignorants pour les civiliser ; bien plus que le charismatique prédicateur de la joie. Lui serait plus le sabre que le goupillon. Après viendraient les bâtisseurs. Ca tombait plutôt bien, il avait fréquenté la guerre moderne, ses excès de colère et de débauche. Spécialiste de la manipulation opérationnele d'armes légères, il démontait le Glock sans y penser, se levait la nuit pour faire un chrono démontage-remontage d’un HK ou d’une Kalach. En tactique, il avait une perception juste de son efficacité après un apprentissage sur une base vicariante rapidement confrontée à l’expérience terrain. Il s‘était frotté aux voyous que la république s’offrait : la Légion étrangère parachutiste. Sa botte secrète était le jeu. Comme tous les prédateurs, il s’amusait avec ses proies avant le grand buffet sanglant. Ses amis l’appelaient « Matthieu le rouge », ce qui avait porté bien souvent ses ennemis à se tromper. Le rouge était pour le sang, et non pas pour quelques petites convictions. Matthieu était responsable de la cellule « opérations »... Comme si à un fauve, en plus de sa détente et de ses crocs, on avait donné un permis de chasse
La conquête moderne n'est pas celle des institutions, mais celle de ses centres stratégiques. Elle n'est pas forcément l'œuvre du peuple ou de l'armée mais peut-être plus efficacement celle d'un petit nombre de techniciens armés, motivés, bien entrainés et capables de faire fonctionner ces centres techniques : électricité, eau, communications, médias, gares ou aéroport. Se maintenir au pouvoir nécessite l'appui d'un parti, le conquérir pas. Mattieu savait tout cela ! Il était celui chargé de créer le léger déséquilibre de l’édifice, pour permettre aux cellules « techniques », déjà en place, de faire basculer lentement, par vacillations à amplitudes de plus en plus grandes, le bloc institutionnel... qui finit par tomber dans l’éclatement nauséabond d’un fruit trop mûr.
Invulnérable
Par louis--marie | Le 22/06/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
La danse
Par louis--marie | Le 18/06/2017 | Dans Citations | Commentaires (0)
C'est l'été partout !
Par louis--marie | Le 14/06/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
C’est l’été partout ! Du bruit incessant des abeilles, aux seins nus sur la plage. Proust disait "Le monde moderne n’est pas le dernier salon de l’auto, mais un groupe de jeunes filles mal élevées sur la plage".
Nous, nous cherchons des histoires !
Par louis--marie | Le 10/06/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Les enfants sages n’ont pas d’histoire... Nous, nous cherchons des histoires !
Certains soirs ont l’air honnêtes. Tous les matins le sont !
Par louis--marie | Le 05/06/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
...
Leçon d'élégance : Les boutons de manchette
Par louis--marie | Le 31/05/2017 | Dans Citations | Commentaires (0)
Se méfier des grandes causes, qui occupent abusivement la place, et réhabiliter les petites : les boutons de manchette, par exemple.
François Bott, Mauvaises fréquentations (Manya 1992).
Une vie comme un roman
Par louis--marie | Le 26/05/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Je veux une vie comme un roman, suspendue au hasard, où je n’ai pas à argumenter.
Le muscle ou le gras
Par louis--marie | Le 21/05/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
Le politique a toujours eu un problème avec le muscle, lui préférant les corps gras dans une société d'obèses.
"Homme augmenté" dans une société post-humaine
Par louis--marie | Le 16/05/2017 | Dans Coupure de presse | Commentaires (1)
"L’Homme augmenté" (expression genrée et majusculée pour em...... les performistes de la novlangue), sur lequel se cristallisent fascination idéologique et recherche scientifique, est cette aspiration à dépasser notre fatalisme biologique, en vue de la création d'une espèce, mieux contrôlée, plus performante... post-humaine. On parle avec légèreté de cerveau-machine, de prothèse intelligente, de molécule dopante, de nanotechnologie, de biotechnologie ou d’informatique et sciences cognitives. Et dans cette collection "Frankenstein prêt-à-porter", l’imagerie cérébrale est le monstre qui terrassera le savant fou. Ce que big-brother fait avec votre ordinateur, l’imagerie cérébrale le fera, à votre détriment, à votre cerveau dont on analysera les inquiétudes, les failles, les peurs, les certitudes. Dans ce grand espace libéral qu’est devenue la planète, les banquiers, les assureurs, les employeurs, les voyagistes, les péripatéticiennes voudront avoir un scan de votre cortex avant de signer un contrat ou d’entamer une partie de jambes-en-l’air. Le gouvernement progressiste s’empressera d’apposer, sur cette expérience d’avant-garde, une motion éthique-discriminante-positive-réelle, à laquelle il restera possible d’adjoindre une molécule régulatrice et une loi, pour les réactionnaires, leur interdisant d’entraver les progrès de la recherche… Les idéologistes « des forces du progrès », que l’on nommera les Peillon-Belkacem par souci de clarté, offriront une mise en perspective d’application au contexte républicain et goûteront le plaisir de pouvoir enfin, dès le plus jeune âge, « arracher l’enfant à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel» par le biais de savantes manipulation qu’ils envisagent déjà de porter aux embryons « pré-fabriqués » en PMA ou GPA. Si ces manipulations ne représentent pas un moyen direct d’augmenter l’individu, elles pourraient être envisagées comme un outil permettant d’augmenter la performance globale du groupe en ne choisissant que des sujets dociles aux nouvelles idées, doués de qualités d’asservissement physique et mental supérieures à la moyenne.
Sabordage
Par louis--marie | Le 11/05/2017 | Dans Citations | Commentaires (0)
Dans le grand jardin
Par louis--marie | Le 07/05/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Dans l’antichambre de la vie, le savoir tient salon avec la sagesse et la tolérance dans une longue conversation ennuyeuse. Dans le grand jardin, la passion s’enivre avec l’amitié, le courage et la joie, dans des enfantillages tellement plus amusants.
Scoop
Par louis--marie | Le 26/04/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
De la frénésie du monde jaillit l’actualité. De ce grouillement fécond de pleurs et d’exultation les commis de l’information ne savent qu’en extraire une rumeur hideuse. Au siècle vingt le journalisme s’est éteint !
Consigne de vote
Par louis--marie | Le 23/04/2017 | Dans Coupure de presse | Commentaires (0)
Il a froid, de très loin et depuis très longtemps
Par louis--marie | Le 16/04/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il a froid, de très loin et depuis très longtemps, peut-être depuis toujours ; il ne s’en souvenait plus. Un froid sans raison, étranger à sa volonté, traversant chaque saison détraquée, diffusant une chaleur raréfiée, grise. Et il sentait que ce froid n’attendait qu’un mouvement brusque pour le disloquer. Tout ça l’obligeait à mesurer chacun de ces gestes, chacun de ces sentiments, à la juste mesure du strictement nécessaire… pas plus, jamais plus… en avançant d’une nuit jusqu’à la nuit d’après, en se vidant de tout ce qui pouvait geler, jusqu’à la dernière goutte : sentiment, sang, réflexion, muscles. Je lui tends un peu de chaleur et c’est toute une peur qui s’empare de lui. Pathétique homme contemporain.
Bonjour, Je reviens sur un point de détail mais Woz avait raison : la Mercedes fatale était bien une ...
Bonjour, Je reviens sur un point de détail mais Woz avait raison : la Mercedes fatale était bien une ...
Ou comment rester immortel d'un coup de révolver ! Beau texte que celui-là...
« On ne se souvient pas des jours, on se souvient des instants », disait Cesare Pavese
Arrivés ensemble du côté de Berlin, un jour d'hiver 85, les images me reviennent de quelques moments ...
« Nous, on fait dans l’plomb ! »
Superbe !
C'est peut-être une mue : "Tous les trente ans, le monde laisse tomber une peau", disait Paul Morand ...
Personne n'y prête attention, mais j'aime tes #hashtag insolents.
J'y ai des souvenirs de fins de nuits qui nous obligeaient à partir séance tenante voir la mer du côté ...
Soljenitsyne le disait déjà : « À y regarder de l’extérieur, l’amplitude des convulsions de la société ...
Ami de jeunesse Olivier je pense souvent à toi. Repose en paix ou tu te trouve Éric
”Vous êtes le seul peintre moderne qui donne du génie au spectacteur. Chaque toile ouvre des possibilités ...
Salut camarade ! Faut-il que je sois décati, je n'avais pas vu ça… Un an et demi plus tard, enconfiné ...
est le titre sublime d’un album de Lavilliers… vanité et exotisme.
C'est, je crois Jorge Luis Borges, qui disait qu'un gentleman ne peut s'intéresser qu'à des causes perdues ...
Super clin d’œil
Magnifique détail ! Que de talents en Occident, quelle histoire des Arts !!! Le constat est amer aujourd'hui ...
IL reste des poches de résistants qui sont pétris de ces valeurs et de certitudes quant aux solutions ...
Sabre au clair! On retourne dans la brêche.