Bleu
Bleu
Par louis--marie | Le 04/02/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Trouver mon bleu, entre le noir et le blanc.
L’exaltation colorée des bleus méditerranéens
Par louis--marie | Le 20/01/2016 | Dans Fais tes Humanités | Commentaires (1)
Nicolas de Staël est cette exaltation colorée, cette fulgurance épurée qui doute entre Van Gogh et Turner.
Nuit blanche au 37
Par louis--marie | Le 07/01/2016 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
L’insomnie bâtarde, mi-cauchemar, mi-réelle, marchant dans les flaques de poésie, et les cafards. Heure du rapport des hommes en disgrâce, les yeux rouges, la tête ouverte à la gravité, les pas perdus, et ces violons en arrière fond qui portent des chants stridents dans une orchestration pour nuit blanche. Je ralentis encore le rythme pour faire croire au sommeil. Quelques pas se consument au loin dans la rue Sainte Victoire et laissent place aux vibrations infimes qui tombent sur ma peau froide. Je prends une pose nonchalante, souris de la persistance du métronome cardiaque, du sang qui coule dans la tuyauterie, du bourdon de la machinerie. Je mets ma cagoule noire de bourreau, faisant croire aux ombres à mon heure d’autocritique. Et lorsque, croyant le moment propice, cette saloperie de mélancolie sort de sa tanière noire, je l’exécute d’un coup de hache brutal ! Putain de traquenard ! J’écrase son exosquelette de cancrelat. Gicle son sang malsain, ses viscères d’ignoble rampant. Je chasse l’odeur fade d’un rire tonitruant. J’introduis la clarté, une petite flambée. Je reprends du souffle, me défais des ombres qui s’accrochent comme des débris. J’enfoncerais bien encore quelques aiguilles chauffées à blanc dans le corps disloqué du triste cadavre qui s’effondre à mes pieds. Je n’ai jamais eu la victoire magnanime. Je la préfère totale, exultante et sanguinaire ! Je décapite pour l’exemple quelques mots obscènes, crucifie quelques terreurs, fauche les champs lexicaux des lamentations, je pends les phrases de démission et de fuite. La faim revient, l’odeur de l’herbe humide également, par la fenêtre entrouverte où s’immisce l'envie de tout. Je fredonne inconsciemment une vieille mélodie aux doigts légers. La vie mérite ces instants d’ivresse. J’avais oublié toutes les preuves de la joie. Je les mettrai dans le barillet de mon pistolet pour le grand matin. Je plonge maintenant mon regard dans le halo naissant de l’aube : derrière la brume, soudain, la bonne humeur devant l'accablante beauté des yeux du matin. La joie est bleutée, saturée de possibilités.
Regarder la mer, tout de moi y est dit !
Par louis--marie | Le 18/06/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (7)
Une cabane, de l'espace, du bleu. Le vent. Le silence. Regarder la mer, tout de moi y est dit. La joie, la colère ! La mer est un supplément d'âme.
L'amitié dans le bleu du matin
Par louis--marie | Le 24/04/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
L'amitié, pareille à une poignée de main, à l’odeur du café partagé, à l’éclat mordoré d’une cigarette cachée dans le creux de la paume. Comme une amitié de conversations se prolongeant dans le bleu du matin.
Bonjour, Je reviens sur un point de détail mais Woz avait raison : la Mercedes fatale était bien une ...
Bonjour, Je reviens sur un point de détail mais Woz avait raison : la Mercedes fatale était bien une ...
Ou comment rester immortel d'un coup de révolver ! Beau texte que celui-là...
« On ne se souvient pas des jours, on se souvient des instants », disait Cesare Pavese
Arrivés ensemble du côté de Berlin, un jour d'hiver 85, les images me reviennent de quelques moments ...
« Nous, on fait dans l’plomb ! »
Superbe !
C'est peut-être une mue : "Tous les trente ans, le monde laisse tomber une peau", disait Paul Morand ...
Personne n'y prête attention, mais j'aime tes #hashtag insolents.
J'y ai des souvenirs de fins de nuits qui nous obligeaient à partir séance tenante voir la mer du côté ...
Soljenitsyne le disait déjà : « À y regarder de l’extérieur, l’amplitude des convulsions de la société ...
Ami de jeunesse Olivier je pense souvent à toi. Repose en paix ou tu te trouve Éric
”Vous êtes le seul peintre moderne qui donne du génie au spectacteur. Chaque toile ouvre des possibilités ...
Salut camarade ! Faut-il que je sois décati, je n'avais pas vu ça… Un an et demi plus tard, enconfiné ...
est le titre sublime d’un album de Lavilliers… vanité et exotisme.
C'est, je crois Jorge Luis Borges, qui disait qu'un gentleman ne peut s'intéresser qu'à des causes perdues ...
Super clin d’œil
Magnifique détail ! Que de talents en Occident, quelle histoire des Arts !!! Le constat est amer aujourd'hui ...
IL reste des poches de résistants qui sont pétris de ces valeurs et de certitudes quant aux solutions ...
Sabre au clair! On retourne dans la brêche.