Attitude
À l'aurore nous entrerons dans les villes !
Par louis--marie | Le 01/01/2021 | Dans Citations | Commentaires (0)
À l'aurore, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides Villes (Arthur Rimbaud) - Bonne année 2021
L' homme véritable est rare
Par louis--marie | Le 24/09/2020 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Epoque ambiguë de luxe et de maraudes de survie, de militarisme haute intensité et de désertion de l’esprit patriotique, d’athéisme politique et d’exaltations religieuses, de travail excessif et de richesses oisives de rentiers, de routine dans les mœurs galvaudées et d'audaces de pensée en germe ; époque de science où les savants abondent et où l' homme véritable est rare.
J’aimerais plonger dans l’Inconnu !
Par louis--marie | Le 29/08/2020 | Dans Citations | Commentaires (0)
L'aventure, la guerre et la révolte
Par louis--marie | Le 14/05/2020 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Mauvaise graine, bon chrétien
Par louis--marie | Le 02/05/2020 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Jusqu'au bout !
Par louis--marie | Le 20/02/2020 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
Il faut admirer toute jeunesse ardente éprise de serments ultimes, de vertus exigeantes et de certitudes irréprochables. Il faut l’admirer car c’est une jeunesse très rare qui revendique l'héritage sacrificiel, non pas des causes perdues, mais des causes qui méritent d'être défendues jusqu'au bout. C'est cette jeunesse là qui sauvera le monde !
Quand la nuit voudra se réveiller, elle le dira.
Par louis--marie | Le 14/02/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Rupture
Par louis--marie | Le 31/01/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Certains s’intéressent aux personnages emblématiques des périodes de rupture, moi c’est la rupture chez les personnages qui me fascine, ce qui est étrange, sinon étranger, chez eux, les hommes « entre deux fleuves, entre deux rives » comme disait Chateaubriand.
Les hommes imparfaits
Par louis--marie | Le 15/01/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Je préfère les hommes imparfaits, pétris de paradoxes, avec leur ivraie et leur grain, au destin de roulette russe, marqués d’une corruption rachetée par la beauté d’un engagement qui les dépasse et armés de la nouvelle foi excessive et pure de tout converti. Je les préfère ainsi, parce que j’en ai rarement rencontré qui fussent foncièrement mauvais, au contraire des grands mystificateurs du bien qui se tiennent en embuscade derrière leurs certitudes, dans un monde ou l’oubli et le pardon sont absents.
Un sou de joie vaut plus que les dessous du bonheur des tristes.
Par louis--marie | Le 19/10/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
...
La vertu ou le vice ?
Par louis--marie | Le 09/10/2019 | Commentaires (0)
Toute audace est baroque !
Par louis--marie | Le 14/08/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Toute la tendance contemporaine jaugée à l’étalon égalitaire, son goût hypocrite pour la tolérance, son contenu austère, pèsent lourdement sur le destin tout entier de l’idée de baroque dont l’essence aristocratique est l’audace, le mystique, l’excès, le mouvement, l’esthétique. Toute rébellion, toute effervescence, toute explosion est baroque ! Je suis baroque, pour le panache contre la propagande. Je hais le conformisme classique, urbain, laïc, sévère et appliqué, avec sa prédisposition pour la lâcheté.
J'ai espoir que tout ce que je dis pourra être retenu contre moi !
Par louis--marie | Le 22/06/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Je suis né chez les Augustines, à la fin d’un été. J’ai grandi dans la préface du deuil de ce monde. J’ai côtoyé les soudards de la république, vu ses putains, ses mignons, ses défroqués. J’ai vu vos destructions. Vos soirs d’ivresses ne sont pas mes soirs d’ivresse. J’ai mille nuits bleues contre vos nuits blanches.
L'égalité trompeuse
Par louis--marie | Le 30/05/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il y a quelque chose de définitivement vil dans celui qui n'admet que des égaux, qui ne recherche pas avec avidité des êtres supérieurs.
Je hais cette époque
Par louis--marie | Le 22/05/2019 | Dans Citations | Commentaires (1)
Les beautés injustes
Par louis--marie | Le 15/05/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Se nourrir d'une ardeur déchirante
Par louis--marie | Le 25/04/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Voilà ce que le monde moderne m'apporte
Par louis--marie | Le 11/04/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Je perds une illusion par jour, j'épuise le stock dans la considération de la triste réalité de la modernité, sans lueur spirituelle, jusqu’au plus noir du désespoir. En contrepartie je construis une forteresse dure et blanche de certitudes. Voilà ce que le monde moderne m'apporte, en plus du froid et des imbéciles.
A tous vents
Par louis--marie | Le 22/01/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Rien ne me hante plus que les vents marins ; leur promesse d'aventure.
J'essaie toujours d'intimider la réalité...
Par louis--marie | Le 08/01/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
...
Inutilisable pour la société
Par louis--marie | Le 18/10/2018 | Dans Citations | Commentaires (0)
Il est doux de songer que l'on reste volontairement inutilisable pour la société.
Roger Nimier
Banquette 612
Par louis--marie | Le 04/10/2018 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Ai croisé un jeune d'aujourd'hui : dépeigné de plusieurs jours, avachi des paupières, les chairs déjà molles, sérieux, le nez mal planté, le menton fuyait là où le sourcil avançait planté sur une arcade sombre. Large bouche, dents espacées, lèvres colériques et bleues, aucune harmonie ne venait lier chacun des traits. Un pilier du genre ! Enfoncé dans une nonchalante affligeante, il ne faisait manifestement aucun effort pour tenir une posture. Ses formes épousaient exactement l'air du temps et le fauteuil pullman 612 du navire de traversée vers la Corse. Il dévisageait chaque passager, essayant de trouver chez eux quelques points communs qui pourraient l'ancrer dans l'espèce humaine. Las, il s'exhiba avec un magazine faisant l’apologie du spécisme.
Je glissais ma main dans mon vieux sac bergam, pris un papier bristol et rapidement je griffonnais " On ne tombera qu'après avoir osé de grandes choses". En toute discrétion, je fis pousser la missive vers le passager 612, par le biais d’un personnel de salle. A la lecture de l‘aphorisme de Sénèque, le jeune balaya la salle, l’œil enfiévré. Il s’était relevé, le torse bombé, le menton fièrement dressé, la mâchoire serrée. Je venais de lui offrir quelques promesses viriles de cicatrices d’homme. Je pris une rasade de rhum de ma fiole et me tournais vers le grand espace marin.
Où sont toutes les vies inventées autour des bivouacs ?
Par louis--marie | Le 16/02/2018 | Commentaires (0)
...
Les plus morts sont de grands vivants
Par louis--marie | Le 09/02/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Courtiser la mort, voilà une belle éducation qui se fiche bien de toutes les recommandations de douairière, de tout cet orgueil contemporain étrangement retiré de la vie. Elle a quelque chose d’affranchi qui ressemble, à s'y méprendre, à l’espoir d’un salut, où l’homme sans fard prendrait conscience de lui-même, de ses corps et de ses âmes, dans une continuité grandiose et pudique.
L’excès est toujours mal compris
Par louis--marie | Le 27/01/2018 | Dans Lexique | Commentaires (4)
L’excès est toujours mal compris. Il n’est pas le trop, mais la conséquence du pas assez. Les lions ne sont jamais repus. Je suis un excessiste, c’est le seul défaut qui me convienne complètement.
Carte sur table
Par louis--marie | Le 13/01/2018 | Dans Citations | Commentaires (0)
Il ne faut pas avoir peur d’être un homme perdu de réputation.
Dominique de Roux
Elégance & violence 2018
Par louis--marie | Le 31/12/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (4)
Entame d’un nouveau quart, dans la fraternité des ruines, à la recherche d’un certain espoir avec son quelque chose de buté et de grand soir. Avec nos meilleurs voeux 2018 !
J’ai la mémoire de l’espérance. Elle me suffit.
Par louis--marie | Le 25/11/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Les brèves incertitudes douloureuses
Par louis--marie | Le 05/10/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Sans se renier et en toute franchise, il faut bien avouer un ou deux moments incertains de sa vie où l’on en veut aux héros de nous rappeler qu’ils ont existé ; et de leur préférer brièvement les martyrs, uniquement parce que la partie douloureuse de leur vie nous les rend plus accessibles immédiatement.
Epouser une grande cause
Par louis--marie | Le 01/10/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
S’il m’arrive parfois d’aimer le corps de certaines villes, leur âme, elle, me répugne toujours. Il faut savoir trousser un compliment comme on le fait d’une jupe, sans se perdre, pour ensuite épouser une grande cause.
En ces temps pressés...
Par louis--marie | Le 03/09/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
En ces temps pressés, je me fabrique de longues heures.
Acclamés ou damnés, qu’importe !
Par louis--marie | Le 28/08/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Acclamés ou damnés, qu’importe ! Nous entraînerons le monde dans les flammes, dans un grand éclat de rire.
Où passer sa jeunesse, s’il n’y a plus de combat perdu ?
Par louis--marie | Le 14/08/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
La révolution : elle n’existe pas, la garce. Et cette absence absolue d’illusion ne me satisfaisait pas, moi qui voulais m’arrêter au bord d’une époque profonde où me compromettre, m’abandonner ou bien me perdre.
NB : Ecrire une lettre de reniement à ma génération !
Honorer le risque, l'amour et la désinvolture...
Par louis--marie | Le 10/07/2017 | Commentaires (2)
C'est l'aube qui te sauvera.
Par louis--marie | Le 06/07/2017 | Commentaires (0)
Lorsque la lumière s'éteint, il ne reste pas que le noir puisque la lampe est toujours là. Il y a donc les humiliantes espérances en la lumière, en la répétition. Casse la lampe, va chasser, fouille chaque recoin, aide toi des orages, des éclairs. La vie dangereuse est là ! C'est l'aube qui te sauvera.
Une vie comme un roman
Par louis--marie | Le 26/05/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Je veux une vie comme un roman, suspendue au hasard, où je n’ai pas à argumenter.
Dans le grand jardin
Par louis--marie | Le 07/05/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Dans l’antichambre de la vie, le savoir tient salon avec la sagesse et la tolérance dans une longue conversation ennuyeuse. Dans le grand jardin, la passion s’enivre avec l’amitié, le courage et la joie, dans des enfantillages tellement plus amusants.
Il a froid, de très loin et depuis très longtemps
Par louis--marie | Le 16/04/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il a froid, de très loin et depuis très longtemps, peut-être depuis toujours ; il ne s’en souvenait plus. Un froid sans raison, étranger à sa volonté, traversant chaque saison détraquée, diffusant une chaleur raréfiée, grise. Et il sentait que ce froid n’attendait qu’un mouvement brusque pour le disloquer. Tout ça l’obligeait à mesurer chacun de ces gestes, chacun de ces sentiments, à la juste mesure du strictement nécessaire… pas plus, jamais plus… en avançant d’une nuit jusqu’à la nuit d’après, en se vidant de tout ce qui pouvait geler, jusqu’à la dernière goutte : sentiment, sang, réflexion, muscles. Je lui tends un peu de chaleur et c’est toute une peur qui s’empare de lui. Pathétique homme contemporain.
Détestons !
Par louis--marie | Le 08/04/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Détestons puisque c'est la mode semble-t-il. Il ne sera pas dit que je ne fais aucun effort pour être de mon siècle !
La solitude bien élevée
Par louis--marie | Le 12/03/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Je crois l'élégance de l’ordre du privé, de l’intime. Elle consiste à se comporter de la même manière au plus profond de la solitude hivernale que dans la société. S’il devait en être autrement, l’élégance prendrait alors le nom de futilité.
Accès réservé
Par louis--marie | Le 08/03/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Certaines femmes sont éternelles comme d’autres sont de mars, de lundi ou de 17 heures. Celles de 17 heures sont dans la rue, au perron des hôtels qui louent une chambre pour une heure. Celles de lundi sont celles en tailleur dans l’ouverture de la porte de l’ascenseur. Celles de mars indiquent le printemps de la sève brute. Il n’existe que peu de femmes éternelles, elles sont pourtant les seules nécessaires pour rester humain, c'est-à-dire supérieur.
L’heure des grandes ombres
Par louis--marie | Le 04/03/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il est fréquent que la solitude précède l'orgueil.
De bruit et de fureur
Par louis--marie | Le 12/02/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (2)
Le passé :
- Et après ?
Le présent :
- Plus rien. L’avènement des sauvages.
Le futur :
- Alors, il faut retarder la mort par le bruit et la fureur !
Réhabiliter la dimension virile de l'histoire
Par louis--marie | Le 16/01/2017 | Dans Coupure de presse | Commentaires (0)
Je suis dorénavant persuadé que pour mourir sérieusement, il faut redonner sa dimension virile à l'histoire !
Car l'heure de leur absolu, de leurs grands cris de rage, a sonné
Par louis--marie | Le 04/11/2016 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
Il grimpa dans son land-rover 90TD blanc débâché, posa la M40 sur la plage avant, juste à côté de l’icône et prit la route. Quelques heures plus tard, il dévala le chemin vers la mer, dans la poussière d’été de son enfance. La musique de The Decline! fut interrompue par le crépitement du Motorola. Dans une langue codée de moments tactiques et de munitions, un homme parla d’embuscade et de coup de main. Il avança sur le petit chemin qui mène au cœur de la garrigue. Descendu du 4X4, il retourna aux abords de la route. Il se posta.
Dans le village, on l’appelait Monsieur Claude. Un nom de tenancier de bordel. C’était un sanguin, rouge sang de bœuf, un homme gras aux allures de dandy affaissé, la gorge tapissée par les alcools forts, qui organisait des « fêtes » avec des filles, à deux pas de La Jonquera, de l’autre côté de la frontière Espagnole. Sa femme, née à Malaga d’une mère ashkénaze venant de Hongrie, et d’un père Ethiopien, se promenait toujours avec un flacon d’eau de Cologne pour désinfecter les bidets. Monsieur Claude, lui, préférait le whisky, et le sang neuf des jeunes filles. « Ca fabrique des cirrhoses parfumées », disait-il. Jamais monsieur Claude n’aurait pu vivre dans le dénuement. Né dans un hôtel-restaurant sur la frontière espagnole, d’une mère prostituée et d’un père fantasque, il avait fait ses études dans la rue avant de devenir maquereau, puis big boss de la traite de jeunes garçons vers le Moyen Orient. Il jouit désormais du luxe absolu : un hôtel particulier de 600 m2, avec patio et terrasses, situé au pied du Mont Canigou, à l'Ille sur Têt ; et une grande maison d’allure familiale sur la Côte d’Azur, entourée de rosiers, de servantes et de dorures. Les hommes politiques viennent se prosterner devant ses millions et profitent des miettes de jeunes éphèbes que monsieur Claude glisse dans leur lit après les journées de chasse qu’il organise à leur profit.
Assis sur ses talons depuis 15 minutes, il regardait sa montre G-SHOCK, il était bientôt midi. Dans l’odeur épicée du maquis, le bruit du grésillement d'une cigarette lui manquait. Il regardait la route qui montait en lacet vers sa position. Monsieur Claude y passait chaque mercredi, en fin de matinée, pour se rendre dans la vieille chapelle d’Hermitage où il croyait que Dieu l’entendait et surtout lui pardonnait tout, après ses quelques minutes de génuflexions théâtrales. C’était son chemin de croix, fait au volant d’une Jaguar, agrémenté de quinze arrêts qu’il faisait en chemin pour : « relever les compteurs jusqu’à ma résurrection financière » aimait-il plaisanter. Monsieur Claude avait le blasphème facile comme tous les truands sanctifiés bourgeois. Il riait alors, comme il l’avait travaillé devant la glace, toutes dents dehors, avec la lèvre retroussée sur la gencive supérieure.
Ce n’était pas Monsieur Claude que Matthieu détestait, c’était l’idée moderne qu’il représentait. Et à l’heure qui devait marquer le grand retour des héros granitiques et des belles de jadis, il avait choisi d’envoyer symboliquement du 7.62 dans le buste du confort moderne représenté par Monsieur Claude.
La Jaguar XF Pure arriva en contrebas, Monsieur Claude tapota sur la boiserie du tableau de bord en écoutant Live Your Life de Rihanna … Il arma son M40 A3… distance 850 mètres… tira une seule munition. I'm the opposite of moderate cria la chanteuse … timing parfait ! L’écho compta trois répétitions avant que la voiture ne pénètre dans un roncier pour y disparaitre. Matthieu resta sur place jusqu’à ce que le bruit de fond de la nature vienne exorciser le silence.
Ils étaient ainsi une centaine, approchés pour leur absolu, leurs grands cris de rage, le feu grandiose qu'ils allumaient partout, et leur apparence de prophète. Les passions politiques sont des rumeurs, alors ils avaient choisi d’agir… sans expliquer. Ils avaient choisi la grande saignée cosmique à la Roger Gilbert-Lecomte. L’heure a sonné. Une cible par personne, c’est le premier pas : politiques, maquereaux, banquiers, communautaristes, journalistes, pédérastes, clandés, militants, avocats, juges… ils commençaient par le plus sale.
Nous cracherons notre fumée à la face de la lune
Par louis--marie | Le 25/10/2016 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Une fois que nous aurons le monde en main, dans un vague geste de pouvoir, de vanité et d’irrespect, nous cracherons notre fumée à la face de la lune et ferons brûler le jour.
La modernité y coulait son râle
Par louis--marie | Le 07/06/2016 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Il avait un regard étrange, taché de guerres avec un sourcil comme une plume qui gardait la trace d’une ancienne douceur dont il ne détenait plus aucune preuve. Une cicatrice abimait sa joue. Il avait le parfum des cigarettes, des décisions rapides et la persistance de [la forêt], comme un leitmotiv d’aventure. Derrière la vitre, derrière le filtre opaque de la pluie, il avait senti assez de forêts pour briser une tempête. Il avait attendu là, dans le silence du café qui passe lentement. Les fumerolles de la tasse, la lueur d’un soleil ocre de fin de journée, semblaient uniquement là pour adoucir l’agressivité toute militaire de son arrogante virilité. Il était resté ainsi jusqu’au cri du milan, vers 17h.
Dans une économie de paroles et de gestes, encombré d’une sorte de solitude un peu fatiguée - celle des moines, des taulards et des soldats en embuscade - il quitta la salle qui sentait la cantine chronométrée des lycées militaires. Il dit au revoir au patron du bar, comme ça, comme un adieu. Il disait toujours au revoir de cette manière polie, distante. A tout prendre cela ressemblait à de la gentillesse pour qui n’y prêtait pas attention. Une fille lui lança un regard effronté qui se voulait une invitation au voyage. « Ongles noirs et cheveu gras, la voilà la bohème », pensa-t-il. Dehors il se mit droit, face au vent, comme sous le feu, sanglé de courage, les pensées striées de blessures.
Il s’enfonça sur une piste embrumée qui suivait le torrent glacial, la modernité y coulait son râle, lui son espérance de renaissance.
Ou comment rester immortel d'un coup de révolver ! Beau texte que celui-là...
« On ne se souvient pas des jours, on se souvient des instants », disait Cesare Pavese
Arrivés ensemble du côté de Berlin, un jour d'hiver 85, les images me reviennent de quelques moments ...
« Nous, on fait dans l’plomb ! »
Superbe !
C'est peut-être une mue : "Tous les trente ans, le monde laisse tomber une peau", disait Paul Morand ...
Personne n'y prête attention, mais j'aime tes #hashtag insolents.
J'y ai des souvenirs de fins de nuits qui nous obligeaient à partir séance tenante voir la mer du côté ...
Soljenitsyne le disait déjà : « À y regarder de l’extérieur, l’amplitude des convulsions de la société ...
Ami de jeunesse Olivier je pense souvent à toi. Repose en paix ou tu te trouve Éric
”Vous êtes le seul peintre moderne qui donne du génie au spectacteur. Chaque toile ouvre des possibilités ...
Salut camarade ! Faut-il que je sois décati, je n'avais pas vu ça… Un an et demi plus tard, enconfiné ...
est le titre sublime d’un album de Lavilliers… vanité et exotisme.
C'est, je crois Jorge Luis Borges, qui disait qu'un gentleman ne peut s'intéresser qu'à des causes perdues ...
Super clin d’œil
Magnifique détail ! Que de talents en Occident, quelle histoire des Arts !!! Le constat est amer aujourd'hui ...
IL reste des poches de résistants qui sont pétris de ces valeurs et de certitudes quant aux solutions ...
Sabre au clair! On retourne dans la brêche.
Is there someone who can speak in English who can tell me more about this picture? We either have it ...
"Nous savons que la Révolution est une rupture, la Révolution est un absolu. Il n'y a pas de révolution ...