Civilisation
À l'aurore nous entrerons dans les villes !
Par louis--marie | Le 01/01/2021 | Dans Citations | Commentaires (0)
À l'aurore, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides Villes (Arthur Rimbaud) - Bonne année 2021
L' homme véritable est rare
Par louis--marie | Le 24/09/2020 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Epoque ambiguë de luxe et de maraudes de survie, de militarisme haute intensité et de désertion de l’esprit patriotique, d’athéisme politique et d’exaltations religieuses, de travail excessif et de richesses oisives de rentiers, de routine dans les mœurs galvaudées et d'audaces de pensée en germe ; époque de science où les savants abondent et où l' homme véritable est rare.
La décadence n’est pas une excuse
Par louis--marie | Le 26/04/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J’ai envie d’un ristretto sur une piazza d’un village de Toscane, en écoutant le prélude de la première suite pour violoncelle seul de Bach. La décadence n’est pas une excuse.
Toute civilisation exténuée attend son invasion barbare
Par louis--marie | Le 04/04/2020 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Appuyé avec lassitude sur la colonne d’un temple antique, les grands yeux sombres habités des seules distractions prometteuses et enivrantes des aurores tièdes, toutes de majesté et de grandeur ; l’homme moderne a perdu la compréhension effrayante des feux de bivouacs qui scintillent, de plus en plus nombreux, dans un couchant magnifique annonçant les ténèbres crépusculaires. Toute civilisation exténuée attend son invasion barbare.
Mensonge d'état
Par louis--marie | Le 04/10/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Je hais cette époque
Par louis--marie | Le 22/05/2019 | Dans Citations | Commentaires (1)
Se nourrir d'une ardeur déchirante
Par louis--marie | Le 25/04/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Voilà ce que le monde moderne m'apporte
Par louis--marie | Le 11/04/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Je perds une illusion par jour, j'épuise le stock dans la considération de la triste réalité de la modernité, sans lueur spirituelle, jusqu’au plus noir du désespoir. En contrepartie je construis une forteresse dure et blanche de certitudes. Voilà ce que le monde moderne m'apporte, en plus du froid et des imbéciles.
Je crois que la lenteur, la légèreté, et surement la vérité, sont un luxe de conservateur
Par louis--marie | Le 28/02/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
...
Fauves insensibles aux promesses
Par louis--marie | Le 29/01/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Nous constituons peu à peu un héritage de la revanche que nos enfants viendront réclamer ! Leurs désirs insatiables de joie outrepasseront l’immense plaine des mélancolies contemporaines. Ils seront les prochains géants des grands vents, des tempêtes. Ni charognards, ni prédateurs… fauves insensibles aux promesses
La nostalgie de la foi
Par louis--marie | Le 20/06/2018 | Dans Citations | Commentaires (0)
Peut-être suis-je un incroyant, mais alors un incroyant qui garde la nostalgie de la foi.
Pier Paolo Pasolini
Mon époque ne me ressemble pas
Par louis--marie | Le 26/05/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (3)
Mon époque ne me ressemble pas ! Je veux ne rien lui devoir, ne rien solliciter d’elle et parier contre ses goûts, ses fantasmes. Dans ce temps effrayant où règne, pascalien, le "silence éternel des espaces infinis", l’homme véritable n’a plus sa place.
J'attends les barbares.
Par louis--marie | Le 24/03/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J’ai la mémoire de l’espérance. Elle me suffit.
Par louis--marie | Le 25/11/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
La ville, la mer, la campagne ...
Par louis--marie | Le 21/09/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Invulnérable
Par louis--marie | Le 22/06/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
Sabordage
Par louis--marie | Le 11/05/2017 | Dans Citations | Commentaires (0)
Renoncer. Jamais !
Par louis--marie | Le 16/02/2017 | Commentaires (0)
L’avenir est venu me demander quel était son destin.
De bruit et de fureur
Par louis--marie | Le 12/02/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (2)
Le passé :
- Et après ?
Le présent :
- Plus rien. L’avènement des sauvages.
Le futur :
- Alors, il faut retarder la mort par le bruit et la fureur !
Le monde comme une victime vouée aux couteaux
Par louis--marie | Le 30/01/2017 | Commentaires (0)
La maison, à demi étourdie sous l’orage braillard, avait une silhouette hésitant entre splendeur et anéantissement. Les rochers bordant le torrent ressemblaient dans la pénombre à de mauvais points de suture. La vitre, martelée par la pluie, renvoyait le reflet de son visage. Celui-ci, exposé à la nuit inquiétante, avait pris toute la beauté dramatique d’un barbare, résumée dans une indéchiffrable manière de sourire. Il se retourna, alla s’asseoir face à la nuit, dans le confort d’un vieux fauteuil en cuir usagé. Au débouché de la nuit sombre, le matin clair se dessinait maintenant dans une ombre agrandie qui cohabitait avec le bruit des rafales, dans un élan de lumière qui devait tout submerger. Il but son café dans une tasse d’émail blanc, le regard posé sur l'heure du matin. La nuit était passée avec sa poigne de sueur et d’apparitions plus ou moins lucides. Il aimait le noir, sa manière d’aller au fond de tout. Il se leva, déposa sa tasse sur le rebord de bois de la fenêtre, fit quelques pas, enchanté du vertige qui le soulevait au-dessus de lui-même.
Matthieu retourna vers la chambre et regarda sa femme encore assoupie dans le désordre de sa chevelure. Ils s’étaient rencontrés à Paris lorsque chacun tirait sa trajectoire. Elle traînait ses longues jambes dans le sillage des rues animées du 1er arrondissement et ses mèches blondes dans les couloirs du Palais Bourbon, au service de quelques élus. Un vent souple accompagnait son élégance cintrée, sa grâce atmosphérique, son mouvement de soie. Il avait croisé son regard, un regard de tanière, avec quelque chose de chaleureux, de généreux et de pudique qui fait admettre une certaine éternité. Il s’était métamorphosé dans cet éclat sauvage, passant d’une idée abstraite de l’amour à des sentiments pénétrants, de chair, d’âme et d’os. On résiste à la beauté mais pas au charme.
Glissant vers le salon, il traversa la grande pièce de pierres, de briques et de tomettes, où étaient posés leurs meubles épurés qui avaient fait toutes les migrations avec eux depuis leur mariage. Il avança dans le large couloir encore plongé dans la pénombre et risqua son regard dans l’entrebâillement de la porte qui gardait le sommeil des enfants. Sur le tableau noir, au-dessus du bureau, était écrit : « Un jour, nous détruirons le monde. Ce jour-là, il fera beau ». Il sourit en se souvenant de la réplique du frère à la lecture de ce que son jumeau avait écrit : « La fin du monde n’a pas d’importance ». Il aimait leur jeu fait d’intelligence et d’insolence où la passion apparaissait comme une frénésie, le monde comme une victime vouée aux couteaux.
Bonne fête de la Nativité
Par louis--marie | Le 23/12/2016 | Dans Coupure de presse | Commentaires (4)
Un voile sur le monde... quelques jours... comme une trêve...pour se rappeler l'espérance de la naissance, le culte de la famille, l'envie de demain, une idée de la civilisation.
Bonne fête de la Nativité !
La modernité y coulait son râle
Par louis--marie | Le 07/06/2016 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Il avait un regard étrange, taché de guerres avec un sourcil comme une plume qui gardait la trace d’une ancienne douceur dont il ne détenait plus aucune preuve. Une cicatrice abimait sa joue. Il avait le parfum des cigarettes, des décisions rapides et la persistance de [la forêt], comme un leitmotiv d’aventure. Derrière la vitre, derrière le filtre opaque de la pluie, il avait senti assez de forêts pour briser une tempête. Il avait attendu là, dans le silence du café qui passe lentement. Les fumerolles de la tasse, la lueur d’un soleil ocre de fin de journée, semblaient uniquement là pour adoucir l’agressivité toute militaire de son arrogante virilité. Il était resté ainsi jusqu’au cri du milan, vers 17h.
Dans une économie de paroles et de gestes, encombré d’une sorte de solitude un peu fatiguée - celle des moines, des taulards et des soldats en embuscade - il quitta la salle qui sentait la cantine chronométrée des lycées militaires. Il dit au revoir au patron du bar, comme ça, comme un adieu. Il disait toujours au revoir de cette manière polie, distante. A tout prendre cela ressemblait à de la gentillesse pour qui n’y prêtait pas attention. Une fille lui lança un regard effronté qui se voulait une invitation au voyage. « Ongles noirs et cheveu gras, la voilà la bohème », pensa-t-il. Dehors il se mit droit, face au vent, comme sous le feu, sanglé de courage, les pensées striées de blessures.
Il s’enfonça sur une piste embrumée qui suivait le torrent glacial, la modernité y coulait son râle, lui son espérance de renaissance.
Refonder une civilisation de la Bastide fortifiée !
Par louis--marie | Le 30/11/2015 | Commentaires (5)
Trouver sa terre mystique, lointaine, comme de Roux avait son Portugal ou Monfreid son Ethiopie. Refonder une civilisation de la bastide fortifiée !
J’ai toujours au moins un jour de colère lorsque je retrouve la ville
Par louis--marie | Le 08/09/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Le monstrueux paysage des villes : répétitif, vain, artificiel, domestiqué. Et ces imbéciles qui s'emerveillent de l'alignement des marronniers sur le bord des grands boulevards goudronnés, comme autant de concessions forcées à la nature. Et cette légère envie de pleuvoir qui accompagne mes pas dans cette mascarade moderne, semble souligner toute la grise tristesse urbaine. Ça doit être difficile la poésie chez les citadins. Comme évoquer l'amour alors que le feu lui-même n'a pas encore été découvert.
L'ultime citadin
Par louis--marie | Le 19/02/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (2)
L'ultime citadin : Parc Monceau ? Déjà la campagne !
Tabula Rasa
Par louis--marie | Le 15/02/2015 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
Tabula Rasa, ultime barbare annonçant la civilisation mythique !
Boutefeu sémantique
Par louis--marie | Le 07/02/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Lecture, insomnie, coulée d’air, intuition, café, amplification… montée sans fin d’un seul en avant … mélange fougueux… Un livre n'est pas un artifice inerte ; tout écrivain est un boutefeu sémantique.
Proposez à leur âme de bonne volonté
Par louis--marie | Le 18/01/2015 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Tristes hommes qui sentent l'argent placé dans des fonds de pension et les parties de chasse du dimanche, qui ne rêvent plus à vingt ans de caps extrêmes, de causes perdues ou d’escales flottantes avec ses cargos aux pavillons exotiques, ses rades, ses promesses d’aventure...
Proposez à leur âme de bonne volonté la paternité symbolique d’un Dieu qui fonde l'égalité des frères, des fusils, des chants au tempo véloce, une terre en friche, des femmes exigeantes, qu’ils rayonnent enfin de tourment et de volonté. Que leur itinéraire n’obéisse plus à l’arbitraire de la fuite mais à la cohérence de la quête… alors, nous bâtirons une civilisation !
Et tu ne bougeras pas
Par louis--marie | Le 11/01/2015 | Commentaires (5)
On supprimera la morale, au nom de la liberté
Et personne ne bougera, parce que la morale est du vieux monde
Puis on supprimera la liberté.
On supprimera la différence, au nom de l'égalité
Et personne ne bougera, parce que la différence est du vieux monde
Puis on supprimera l'égalité
On supprimera la patrie au nom de la fraternité
Et personne ne bougera, parce que la patrie est du vieux monde
Puis on supprimera la fraternité
Puis on supprimera le pays, la famille, les valeurs
Et personne ne bougera, parce que tout ça c'est le vieux monde
Puis on supprimera le vieil homme, au nom du nouveau monde
Et tu ne bougeras pas, parce que tu seras du nouveau monde
Et on supprimera la jeunesse, au nom de la précaution
Et tu ne bougeras pas, parce qu'avec des chaînes on ne bouge plus.
De puissants dieux sont à l’évidence à leurs côtés
Par louis--marie | Le 11/01/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Avez-vous remarqué, en ces temps vulgaires, les mimiques et les minauderies de l’homme moderne, sentimental, gorgé de rêves en low-cost, fait de poses ténébreuses de coquelets…Eh bien cet homme moderne, tout imbu qu’il est d’humanitarisme et de droits de l’Homme, n’aime pas l’homme ! Ce dernier lui fait peur, lorsqu'il boit et mange son terroir. Il lui fait peur avec ses habits de désinvolture rehaussés du sobre d’une femme soulignée d’enfants brûlants. Il lui fait encore peur par sa voix placée, par son attitude de dédain aristocratique, par sa beauté asymétrique et virile ... L'homme moderne est fait pour avoir peur des hommes ; devinant dans un dernier soubresaut inconscient, que de puissants dieux sont à l’évidence à leurs côtés.
Brûler la nuit
Par louis--marie | Le 08/11/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
Il nous faut de nouveau le feu sacré... et ce feu, nous pourrions alors le retourner contre les Nuits !
De jeunes abusés et des vieux désabusés… toute notre époque.
Par louis--marie | Le 02/11/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Je vois autant de vieillards révoltés contre la jeune société autoproclamée moderne que de jeunes gens révoltés contre la vieille tradition. L’Europe vieillit, les études démographiques le disent. La tradition sera déclarée vainqueur par abandon… Faut-il s'en réjouir ?
Il prit la mer, symboliquement...
Par louis--marie | Le 01/10/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Un homme, très siècle légendaire, exige doucement de son piano quelques notes virtuoses et désabusées pour accompagner son exil. Il joue tout aussi bien la partition du dandy hautain et élégant, insolent et distingué, relevé d'une fermeté étrangement inattendue car sauvage... réflexe de race dit-il comme une excuse toujours mal comprise. Il a ajouté l'arrogance, il y a peu, pour prolonger le noir. Se devine quelque chose d'inné dans cette faculté à s'exagérer sans se défaire d'une légèreté de duelliste. Il parcourt le grand salon des yeux, s'arrête sur l'énorme cheminée aux lignes cisterciennes, cache à demi un sourire. Passé aux tamis de la morale contemporaine, peu de ses traits de caractère survivent aux accusations de la bien-pensance... accusé de s'être délibérément placé à rebours de son époque, sur les hauteurs, de s'être rendu inaccessible aux autres.
"Anachronisme aristocratique" avait conclu le jugement. L'affaire était entendue comme double accusation, celle d'être obsolète en plus d'être un parasite resté contagieux. Il est vrai qu'il s'est exposé à tous les derniers excès de son siècle... aventures, mauvais sujets, engagements irrévocables... esprit aiguisé de toutes les pierres, frotté de toutes les étoffes... sang, coups, œuvre, désordre... trafiquant clairvoyant, péripéties douteuses de mandarin... aussi le cynisme, celui né d'avoir trempé son imagination dans la réalité. Ils voulurent lui faire porter une croix cousue sur ses vêtements... un bannissement. Il refusa : une faute esthétique plus qu'éthique lança-t-il au Comité de Vigilance.
Il prit le parti de l'exil, loin des villes fumantes, non pas en paria, mais en homme libre ayant le dégout de cette cité et de ses censeurs moralistes. L'homme bénéficie d'atouts enviables : la nature le reconnait d'entre les siens ! Il prit la mer, symboliquement… pour se purifier.
Notre vraie vie est dans l'immortalité
Par julius-falco | Le 23/09/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Trouver la force de se réinventer. Modifier l'organisme s'il le faut. Changer de voie, changer de tout. N'être rien d'autre que ce qui est essentiel en soi, rejoindre son centre et rester près du feu. Le temps de l'insolence est venu et avec lui le temps de la vérité : être à jamais un esclave ou bien être un jeune loup.
La solitude est une arme
Par louis--marie | Le 13/09/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Exhorter l’anarchie dans les villes est une distraction bourgeoise : l’anarchie ne peut s’imposer que dans la solitude et l’immensité. Car, qui vit de combattre la société, a intérêt à ce qu’elle reste en vie. Ainsi en est-il du petit protestataire post-moderne débarrassé de toute dimension optimiste et utopique. L’ermite, lui, n’a aucun goût à la survie de la société.
Eté baroque
Par louis--marie | Le 17/08/2014 | Dans Citations | Commentaires (2)
Un homme qui n’aime pas l’Italie est toujours plus ou moins un barbare.
Félicien Marceau
Fils tonitruant et dilettante du siècle des extrêmes
Par louis--marie | Le 02/07/2014 | Dans Bibliothèque de combat | Commentaires (3)
Fils tonitruant et dilettante du siècle des extrêmes, libre penseur au cœur de l'histoire, idéaliste querelleur il s'invente un nom impérial et tragique digne de son audace, Malaparte, et mena les mille vies insensées d'un caméléon. Légionnaire garibaldien, écrivain pamphlétaire, diplomate, éditeur, polémiste, technicien du coup d'état, taulard sur une île, journaliste aventurier, poète voyageur, architecte flamboyant et provocateur, témoin de la déchéance d'une civilisation kaputt, correspondant de guerre, il use sa peau sur tous les continents et sa plume sur tous les bords incompatibles d'une politique étriquée. A la fin, il offre humblement sa mort à Dieu.
Les bons comptes font les bons vivants !
Par louis--marie | Le 27/06/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Regardez la mort, elle se relève à chaque fois, après chaque mise en terre elle reprend le travail. La vie doit faire pareil... mieux, être plus forte... deux enfants pour un mort et c'est la vie qui gagne... et pas 0,99 ou 1,99. Les bons comptes font les bons vivants !
Il faut être supérieur à son temps
Par louis--marie | Le 21/06/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Je veux être un extrémiste de la vie ! Celle-ci doit être vécue comme une provocation, comme un défi, où la subversion serait l’éthique de la transgression. Il faut être supérieur à son temps, transcender son existence. Imposer mon « je », jouer avec férocité !
Es-tu le victorieux ?
Par louis--marie | Le 15/06/2014 | Dans Citations | Commentaires (0)
Tu es jeune et tu désires femme et enfant. Mais je te demande : es-tu le victorieux vainqueur de lui-même, souverain des sens, maître de ses vertus ? C'est ce que je te demande. Ou bien ton vœu est-il le cri de la bête et de l'indulgence ? Ou la peur de la solitude ? Ou la discorde avec toi-même ?
Nietzsche
Fallait pas assassiner la charité chrétienne
Par louis--marie | Le 30/05/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
M’emmerde cette déclaration des droits de l’homme, celles du Conseil de l’Europe et la phraséologie creuse des collectifs communautaristes… la pauvreté est là ! Elle pue ! Il faut la déloger à coup de solidarité, la chasser manu militari des culs de basses fosses, à grand renfort d’entraide.
Médias pornographiques
Par louis--marie | Le 24/05/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
La société de consommation poussée à l’extrême de sa logique implique de rendre tous les corps consommables par tous pour la jouissance de tous ; mêlant biens, corps, crimes et affects. C’est, je crois, le synopsis d’un film pornographique dont les promoteurs seraient les médias.
La simplicité, complément indispensable à toute vie élégante
Par louis--marie | Le 09/05/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Je suis pour la richesse qui ne crie pas l’opulence et pour la pauvreté qui ne crie pas famine.
Aujourd'hui la plupart des hommes s'épousent eux-mêmes
Par louis--marie | Le 09/05/2014 | Dans Citations | Commentaires (0)
La plupart des hommes épousent une médiocre contrefaçon des hommes, un peu plus retorse, un peu plus souple, s’épousent eux-mêmes. Ils se voient eux-mêmes passer dans la rue, avec un peu plus de gorge, un peu plus de hanches, le tout enveloppé de jersey de soie, alors ils se poursuivent eux-mêmes, s’embrassent, s’épousent. C’est moins froid, après tout, que d’épouser un miroir. La femme est rare, elle enjambe les crues, elle renverse les trônes, elle arrête les années. Sa peau est le marbre. Quand il y en a une, elle est l’impasse du monde… Où vont les fleuves, les nuages, les oiseaux isolés ? Se jeter dans la femme… Mais elle est rare… Il faut fuir quand on la voit car si elle aime, si elle déteste, elle est implacable. Sa compassion est implacable. Mais elle est rare.
Jean Giraudoux
Ne ménagez jamais un ennemi
Par louis--marie | Le 08/05/2014 | Dans Citations | Commentaires (0)
Attention, ne ménagez jamais un ennemi public, ni privé. Si vous le ménagez, lui, le moment venu, l’occasion favorable trouvée, ne vous ménagera pas. Votre générosité ridicule fait le malheur de votre pays, ou de votre famille.
Machiavel
Etre le Franc tireur de l'Eglise militante.
Par louis--marie | Le 15/04/2014 | Dans Citations | Commentaires (0)
L’Eglise militante a ses cadres officiels et son armée régulière. Elle a aussi ses francs tireurs. Ils bataillent sur les frontières et parfois au delà des frontières. Ils ne se servent pas des mêmes armes, ils ne parlent pas toujours la même langue. Il suffit qu’ils aient la même foi et le même amour. Et Dieu reconnaîtra les siens sous l’uniforme et sans l’uniforme. La tentation qui guette les francs tireurs est celle de l’indiscipline et de l’individualisme. Celle qui menace les troupes régulières est le glissement vers le conformisme, où le social a plus de part que le divin. Mais qui choisit sa voie choisit aussi les risques qu’il devra surmonter.
Gustave Thibon
Le cul, ça se botte ...
Par louis--marie | Le 07/04/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
Le choc de l’amour se découvre de face, le reste passe par la porte de service.
La faim des jeunes loups
Par louis--marie | Le 02/04/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Risque de s’embourgeoiser par stratification de richesses, de ne présenter que d’exquis cadavres à la faim des jeunes loups, de s’engouffrer dans la pensée unique. Non pas que cela soit tellement désagréable, mais le conformisme est une faute de goût impardonnable à qui veut avoir bousculé son siècle après l’avoir constaté au dessous de ses aspirations.
Siècle nonchalant
Par louis--marie | Le 09/03/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Dans le déroulement exaltant et plus que millénaire de notre civilisation, notre époque apparait comme figée. Progressivement le monde a été livré à la nonchalance, et c’est cette mollesse que l’on propose à l’excitation de ma génération. Se révolter devient alors une aventure superbement urgente et absolue. Des printemps de réflexion, des hivers d’indignation et toutes ces délibérations déguisées en résistances, doivent forcément aboutir à l’action. Et celle-ci doit être absolument coupante, décisive, déchirante, elle doit interrompre le temps de la science et de la conscience pour une plongée brutale et grisante dans l’inconnu où il n’est plus concevable d’observer une distance démocratique.
Garçon, deux pistolets et un café !
Par louis--marie | Le 01/03/2014 | Dans Citations | Commentaires (0)
"Notre siècle reconnaissait au duel Français le rôle de régulateur social qu’il déniait au droit. En cela sa dimension reste supérieure au Mensur allemand qui n'était qu’un sport d’étudiants à la recherche d’une cicatrice ou au homicidal austerity of mood britannique. De même, l’homme du monde accompli se refusait à vider une querelle à coup de poings. « Sans duel, pas de salon, il n’y a que des cabarets » répétait le Maréchal Clauzel. Il était d’usage de voir le duel comme un moyen qui affinait les mœurs, comme la poésie et le style.
Un duel réussi, tout comme une bonne histoire, commence par un début et se termine par une fin [...]".
Bonjour, Je reviens sur un point de détail mais Woz avait raison : la Mercedes fatale était bien une ...
Bonjour, Je reviens sur un point de détail mais Woz avait raison : la Mercedes fatale était bien une ...
Ou comment rester immortel d'un coup de révolver ! Beau texte que celui-là...
« On ne se souvient pas des jours, on se souvient des instants », disait Cesare Pavese
Arrivés ensemble du côté de Berlin, un jour d'hiver 85, les images me reviennent de quelques moments ...
« Nous, on fait dans l’plomb ! »
Superbe !
C'est peut-être une mue : "Tous les trente ans, le monde laisse tomber une peau", disait Paul Morand ...
Personne n'y prête attention, mais j'aime tes #hashtag insolents.
J'y ai des souvenirs de fins de nuits qui nous obligeaient à partir séance tenante voir la mer du côté ...
Soljenitsyne le disait déjà : « À y regarder de l’extérieur, l’amplitude des convulsions de la société ...
Ami de jeunesse Olivier je pense souvent à toi. Repose en paix ou tu te trouve Éric
”Vous êtes le seul peintre moderne qui donne du génie au spectacteur. Chaque toile ouvre des possibilités ...
Salut camarade ! Faut-il que je sois décati, je n'avais pas vu ça… Un an et demi plus tard, enconfiné ...
est le titre sublime d’un album de Lavilliers… vanité et exotisme.
C'est, je crois Jorge Luis Borges, qui disait qu'un gentleman ne peut s'intéresser qu'à des causes perdues ...
Super clin d’œil
Magnifique détail ! Que de talents en Occident, quelle histoire des Arts !!! Le constat est amer aujourd'hui ...
IL reste des poches de résistants qui sont pétris de ces valeurs et de certitudes quant aux solutions ...
Sabre au clair! On retourne dans la brêche.