Pneumatiques
Quelque chose de léger, un surgissement, une fulgurance.
La vie mêlée de mort
Par louis--marie | Le 06/01/2021 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
La vie mêlée de mort, voilà toute l’humanité engagée, aboutie, intérieure, du militaire, conscient du tragique intranquille de sa condition dans un temps où l’idée de l’homme plonge dans le néant qu’il cherche à combler de petits plaisirs mesquins, d’idoles improbables et d’idées toutes faites.
L'odeur d'un café au Lutetia Hôtel.
Par louis--marie | Le 12/08/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Ma France personnelle a des frontières intimes que j’explore encore. C’est un univers baroque fait d’accommodations égoïstes. J’y vois de multiples lieux dont l'existence même reste incertaine en dehors de mon imagination. Y soufflent des odeurs dont je suis persuadé que quelques-unes d’entre elles proviennent de mes voyages. Les personnes que j’y croise sortent quelques fois de lectures hallucinogènes. Assez étrangement une odeur peut convoler avec un lieu et donner naissance au souvenir d’une personne… Pour preuve, l’odeur du café qui me fait penser à de longues conversations en terrasse d'un bar à Rennes, où la ville est une mélancolie de pierre… et encore l’hôtel Lutetia et son odeur de parfum Eternity pour femme : les perceptions mêlées des femmes sont toujours délicieuses.
Certains paysages sont des états d’âme.
Par louis--marie | Le 08/08/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
C'est l’été, c'est le soir. Des nuages effilochés comme des gazes légères filtrent déjà l’azur. Je suis là, énervé des senteurs du maquis du cap corse… encore rouillé de l’hiver et empuanti de la ville… attendant la caresse purificatrice du Libeccio. C’est exactement la couleur sensible et pure du silence qui se peint ici, dans les tons éclatants d’une peinture épaisse de Nicolas de Staël, sans l’ombre d’un être vivant. La terre a passé, en strates successives de grands traits verts stridents aux plus sombres. Le ciel, dans une déchirure vermillon, fait surgir la mer dans l'événement du bleu. Certains paysages sont des états d’âme.
Paris terrasse
Par louis--marie | Le 16/07/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Vendetta
Par louis--marie | Le 18/06/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
C'est dans les vieux spleens qu'on taille les plus beaux étendards !
Par louis--marie | Le 12/06/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
T’en souviens-tu ? …nous déjeunions de combats et dînions de serments, comme autant de soufflets gantés que nous jetions à la face de notre époque corsetée. Fiers, ivres et arrogants, nous voulions brûler les palais et appelions à des bastides ensoleillées à la sobre beauté cistercienne dont nous portions toute la démesure. Nous avions l’inlassable espérance d’y perdre notre virginité dans la chevelure d’une femme ardente, de l’épouser et édifier notre clan. Nous étions habités d’une violence de briseur de grève et tenaces comme la nacre baroque des ormeaux.
Nous avons aujourd’hui notre absolu de l’amour, notre certitude du clan. Pourtant nous voilà toujours exilés dans le labyrinthe mouvant qui mène vers notre Ithaque, à devoir lutter sans cesse contre des sirènes inutiles et des cyclopes entêtés, à contempler le spectacle fascinant du carnage de la décadence… inadmissible et vertigineux gâchis… décombres amoncelés… impitoyable, sombre et redoutable démission de l’homme civilisé …
Acculés, agités des derniers soubresauts de l’instinct sauvage. Le muscle prêt à foudroyer le Moloch aux chaires molles. Nous nous rangeons encore derrière la bannière implacablement dressée, celle de l’idéal de notre jeunesse ébouriffée confluant avec notre force mature, pour ne pas laisser nos enfants hantés par une cruelle Némésis.
Garçon !
Par louis--marie | Le 05/06/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
La bourgeoisie réussit généralement deux choses ; ses filles et ses gâteaux
Par louis--marie | Le 29/05/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
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Les personnes bien élevées ne parlent pas d'identité, mais de tradition.
Par louis--marie | Le 08/05/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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La décadence n’est pas une excuse
Par louis--marie | Le 26/04/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J’ai envie d’un ristretto sur une piazza d’un village de Toscane, en écoutant le prélude de la première suite pour violoncelle seul de Bach. La décadence n’est pas une excuse.
La beauté sobre
Par louis--marie | Le 26/03/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Quand la nuit voudra se réveiller, elle le dira.
Par louis--marie | Le 14/02/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Rupture
Par louis--marie | Le 31/01/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Certains s’intéressent aux personnages emblématiques des périodes de rupture, moi c’est la rupture chez les personnages qui me fascine, ce qui est étrange, sinon étranger, chez eux, les hommes « entre deux fleuves, entre deux rives » comme disait Chateaubriand.
Les hommes imparfaits
Par louis--marie | Le 15/01/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Je préfère les hommes imparfaits, pétris de paradoxes, avec leur ivraie et leur grain, au destin de roulette russe, marqués d’une corruption rachetée par la beauté d’un engagement qui les dépasse et armés de la nouvelle foi excessive et pure de tout converti. Je les préfère ainsi, parce que j’en ai rarement rencontré qui fussent foncièrement mauvais, au contraire des grands mystificateurs du bien qui se tiennent en embuscade derrière leurs certitudes, dans un monde ou l’oubli et le pardon sont absents.
Bonne année sanglante
Par louis--marie | Le 01/01/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J’aime les vœux, c’est un curieux moment qui ressemble à celui de l’attente sur le quai d’une gare à réfléchir vers qu’elle destination partir, où les jours à venir nous apparaissent pour ce qu’ils sont : des promesses. C’est aussi cette voix intérieure qui, cherchant à formuler quelques espérances, nous fait nous élever vers de hautes idées d’aventures à mener dans un élan de simple liberté de penser, d’aller et de venir, de faire ou de défaire. J’imagine alors, un ange quelconque, là, au dessus de moi, désigné pour m’écouter, voire me satisfaire d’au moins un vœu. J’ai toujours la tête en l’air aux alentours de janvier ; comme je garde ma porte ouverte selon la recommandation de Saint Paul d’ouvrir sa maison à l’étranger qui passe, parce qu’il se pourrait qu’il soit un ange. Les vœux, c’est encore l’instant de l’oubli de qui nous sommes ! On se défait de ses défauts, comme on nettoie une maison de sa poussière au printemps. On se dit « ca y est, c’est pour cette année ». J’envisage toutes les bonnes intentions radicales qui viendront pousser celles pour lesquelles je n’ai pas daigné donner suite, parfois. Avec une vraie mauvaise foi qui n’est pas sans me surprendre, moi qui suis a un âge ou on ne se ment plus, j’incrimine l’air du temps, une légitimité qui s’efface, quelque chose de plus grave à faire. Qu’importe : la vertu des vœux n’est pas tant leur réalisation que leur capacité à nous faire rêver de demain.
Ecrire en pleine décadence
Par louis--marie | Le 24/10/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Un sou de joie vaut plus que les dessous du bonheur des tristes.
Par louis--marie | Le 19/10/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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J'espère un peu de vent.
Par louis--marie | Le 29/08/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Les faims insatiables
Par louis--marie | Le 05/07/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Une grande âme n'est irriguée que d'absolu !
Par louis--marie | Le 26/06/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (2)
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J’en veux à Frédéric Beigbeder d’avoir gaspillé tant de bons titres !
Par louis--marie | Le 12/06/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
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L'égalité trompeuse
Par louis--marie | Le 30/05/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il y a quelque chose de définitivement vil dans celui qui n'admet que des égaux, qui ne recherche pas avec avidité des êtres supérieurs.
Les beautés injustes
Par louis--marie | Le 15/05/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Voilà ce que le monde moderne m'apporte
Par louis--marie | Le 11/04/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Je perds une illusion par jour, j'épuise le stock dans la considération de la triste réalité de la modernité, sans lueur spirituelle, jusqu’au plus noir du désespoir. En contrepartie je construis une forteresse dure et blanche de certitudes. Voilà ce que le monde moderne m'apporte, en plus du froid et des imbéciles.
Je rêve d'escales
Par louis--marie | Le 07/03/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
La vérité est un personnage historique fascinant !
Par louis--marie | Le 14/02/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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A tous vents
Par louis--marie | Le 22/01/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Rien ne me hante plus que les vents marins ; leur promesse d'aventure.
J'essaie toujours d'intimider la réalité...
Par louis--marie | Le 08/01/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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L’alliance des mâts qui défie les tempêtes
Par louis--marie | Le 30/11/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Plus tard, je vous parlerai des paysages irréfutables de l’alliance des mâts qui défie les tempêtes et de cette légèreté si spéciale des matins de pleine mer, lorsque la peau hésite...
Il en restera toujours quelque chose
Par louis--marie | Le 25/10/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il n'y a pas de grand voyage sans péché.
Comme la nuit vient vite sur certains principes.
Par louis--marie | Le 25/10/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Le rhum est une excuse !
Par louis--marie | Le 04/08/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J'ai perpétuellement dans la gorge, un peu de sel de rade, de gasoil de soute et un fond de rhum.… j'ai toujours dans la tête un rêve de départ.
L'aventure au bout de la rue...
Par louis--marie | Le 07/07/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J'ai mille façons de vivre et je ne sais pas s'il y en a une plus vraie que l’autre.
Par louis--marie | Le 28/06/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Je suis de l'été incertain des déserts arides
Par louis--marie | Le 21/06/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Nous ne sommes pas de la même saison. Vous êtes de l’été tempéré ; celui qui se délecte du velouté du soleil qui s'endimanche et des mensonges hallucinogènes de la chaleur réfractée sur le bitume. Je suis de celui, incertain, des déserts arides, qui s'offre au silence dans la contestation radicale de toute forme de tristesse.
Bel été brutal
Par louis--marie | Le 06/06/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (2)
Je voudrais qu’il soit perpétuellement midi sous le soleil d’une peinture urgente et violente de Nicolas de Staël !
Mon époque ne me ressemble pas
Par louis--marie | Le 26/05/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (3)
Mon époque ne me ressemble pas ! Je veux ne rien lui devoir, ne rien solliciter d’elle et parier contre ses goûts, ses fantasmes. Dans ce temps effrayant où règne, pascalien, le "silence éternel des espaces infinis", l’homme véritable n’a plus sa place.
La tolérance c’est le préservatif de la pensée, la stérilisation de l’âme à des fins de contrôle.
Par louis--marie | Le 12/05/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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La souffrance avec des mots irréprochables
Par louis--marie | Le 28/04/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
La souffrance avec des mots irréprochables est un luxe de poète, de soldat, de trappiste.
L'aventure n'a rien à voir avec la jeunesse
Par louis--marie | Le 21/04/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
L'aventure sourit rarement au jeune âge, c'est son châtiment.
Rome est assurément une ville faite pour y mourir.
Par louis--marie | Le 14/04/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
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J’oppose la vie entière à la vie tronquée.
Par louis--marie | Le 31/03/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il y aurait une beauté brune et païenne, carnation chaude et érotique d’amante ainsi qu’il y aurait une beauté blonde et chrétienne à la blancheur lumineuse et sphérique, diffusant une ingénue douceur flamboyante. J’ai pour ma part la conscience du sang, l’extase érotique de la procréation, l’éthique de la fidélité, l’esthétique de la complicité d’une femme unique et précieuse. J’oppose la vie entière à la vie tronquée.
J'attends les barbares.
Par louis--marie | Le 24/03/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Y a t-il encore des innocents, des purs, à épargner ?
Par louis--marie | Le 17/03/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Méfiez-vous du romantique orgueilleux et du nihiliste immature; deux incomplétudes au lexique périmé, sombrant dans la révolte de chroniqueurs, dans la mathématique de la posture. Avoir cru en tout, ne plus croire en rien puisque tout se dérobe dans le renoncement de la perfection, dans l’agonie de la dignité, dans la destitution du primat de l’individu. Méfiez-vous, car dans ce monde plongé dans le désenchantement, secoué d’immenses colères inutiles, il n’y a plus d’innocents, plus de purs à épargner.
Il faut revisiter la question de la nature humaine.
Par louis--marie | Le 10/03/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Inexorablement vers la bombe
Par louis--marie | Le 23/02/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J’ai une culture intuitive, lentement levée de mes emportements, allant de prétextes en querelles, de musiques intérieures en hurlements, de conversations à l’écriture, de l’action à la chambre monacale …. mon tempérament assure l'unité du tout dans le long cheminement d’une mèche lente allant inexorablement vers la bombe.
Les plus morts sont de grands vivants
Par louis--marie | Le 09/02/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Courtiser la mort, voilà une belle éducation qui se fiche bien de toutes les recommandations de douairière, de tout cet orgueil contemporain étrangement retiré de la vie. Elle a quelque chose d’affranchi qui ressemble, à s'y méprendre, à l’espoir d’un salut, où l’homme sans fard prendrait conscience de lui-même, de ses corps et de ses âmes, dans une continuité grandiose et pudique.
L'aube... avec des morceaux de chairs.
Par louis--marie | Le 03/02/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
La nuit, je suis cet ensemble formé par ma solitude et une immensité, ou une profondeur, dans laquelle je tente de discerner mon âme, entre le corps et l’esprit. L’aube arrive toujours, non pas comme une libération, mais comme une vengeance, avec des morceaux de chairs.
Sans l'intention de refaire le monde en une seule phrase, aucune raison d’écrire.
Par louis--marie | Le 27/01/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Il reste des anges à tuer
Par julius-falco | Le 20/01/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Crépuscule, agitation, soleil noir. Dévotion. Minuit, l’amour s’enfuit. Une heure, l’amour est mort. Deux heures, les fantômes et l’ennui. Trois heures, nulle prière. Quatre heures, l’espoir englouti. Cinq heures, génocide. Cinq heure dix, holocauste. Cinq heures trente, crimes de guerre. Cinq heures quarante-et-une, jugement. Cinq heure quarante-trois, évasion ; Cinq heures quarante-six, arrestation, mort aux flics. Cinq heure quarante-sept, tortures. Cinq heure quarante-huit, blessures. Cinq-heures cinquante : exécution. Cinq heures cinquante-deux : résurrection. Six heures, l’aurore. Sept heures : la foi. Huit heures : la violence. Neuf heures huit : la violence et la foi. Il me tarde d’être à ce soir, il reste des anges à tuer.
Ou comment rester immortel d'un coup de révolver ! Beau texte que celui-là...
« On ne se souvient pas des jours, on se souvient des instants », disait Cesare Pavese
Arrivés ensemble du côté de Berlin, un jour d'hiver 85, les images me reviennent de quelques moments ...
« Nous, on fait dans l’plomb ! »
Superbe !
C'est peut-être une mue : "Tous les trente ans, le monde laisse tomber une peau", disait Paul Morand ...
Personne n'y prête attention, mais j'aime tes #hashtag insolents.
J'y ai des souvenirs de fins de nuits qui nous obligeaient à partir séance tenante voir la mer du côté ...
Soljenitsyne le disait déjà : « À y regarder de l’extérieur, l’amplitude des convulsions de la société ...
Ami de jeunesse Olivier je pense souvent à toi. Repose en paix ou tu te trouve Éric
”Vous êtes le seul peintre moderne qui donne du génie au spectacteur. Chaque toile ouvre des possibilités ...
Salut camarade ! Faut-il que je sois décati, je n'avais pas vu ça… Un an et demi plus tard, enconfiné ...
est le titre sublime d’un album de Lavilliers… vanité et exotisme.
C'est, je crois Jorge Luis Borges, qui disait qu'un gentleman ne peut s'intéresser qu'à des causes perdues ...
Super clin d’œil
Magnifique détail ! Que de talents en Occident, quelle histoire des Arts !!! Le constat est amer aujourd'hui ...
IL reste des poches de résistants qui sont pétris de ces valeurs et de certitudes quant aux solutions ...
Sabre au clair! On retourne dans la brêche.
Is there someone who can speak in English who can tell me more about this picture? We either have it ...
"Nous savons que la Révolution est une rupture, la Révolution est un absolu. Il n'y a pas de révolution ...