Homme
L' homme véritable est rare
Par louis--marie | Le 24/09/2020 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Epoque ambiguë de luxe et de maraudes de survie, de militarisme haute intensité et de désertion de l’esprit patriotique, d’athéisme politique et d’exaltations religieuses, de travail excessif et de richesses oisives de rentiers, de routine dans les mœurs galvaudées et d'audaces de pensée en germe ; époque de science où les savants abondent et où l' homme véritable est rare.
Jusqu'au bout !
Par louis--marie | Le 20/02/2020 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
Il faut admirer toute jeunesse ardente éprise de serments ultimes, de vertus exigeantes et de certitudes irréprochables. Il faut l’admirer car c’est une jeunesse très rare qui revendique l'héritage sacrificiel, non pas des causes perdues, mais des causes qui méritent d'être défendues jusqu'au bout. C'est cette jeunesse là qui sauvera le monde !
Rupture
Par louis--marie | Le 31/01/2020 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Certains s’intéressent aux personnages emblématiques des périodes de rupture, moi c’est la rupture chez les personnages qui me fascine, ce qui est étrange, sinon étranger, chez eux, les hommes « entre deux fleuves, entre deux rives » comme disait Chateaubriand.
L'égalité trompeuse
Par louis--marie | Le 30/05/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il y a quelque chose de définitivement vil dans celui qui n'admet que des égaux, qui ne recherche pas avec avidité des êtres supérieurs.
Fauves insensibles aux promesses
Par louis--marie | Le 29/01/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Nous constituons peu à peu un héritage de la revanche que nos enfants viendront réclamer ! Leurs désirs insatiables de joie outrepasseront l’immense plaine des mélancolies contemporaines. Ils seront les prochains géants des grands vents, des tempêtes. Ni charognards, ni prédateurs… fauves insensibles aux promesses
Né sauvage !
Par louis--marie | Le 16/11/2018 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Quand on a la chance d’être né sauvage, indompté, il faut se battre comme une brute pour le rester.
Mon époque ne me ressemble pas
Par louis--marie | Le 26/05/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (3)
Mon époque ne me ressemble pas ! Je veux ne rien lui devoir, ne rien solliciter d’elle et parier contre ses goûts, ses fantasmes. Dans ce temps effrayant où règne, pascalien, le "silence éternel des espaces infinis", l’homme véritable n’a plus sa place.
Là, gisait le mal
Par louis--marie | Le 07/04/2018 | Dans Citations | Commentaires (0)
Là, dans ce monde de mécanisme avide, si avide, d’une avidité mécanique, brillant de lumières, vomissant du métal chaud, et éclatant des mille bruits du trafic ; là gisait le mal immense, prêt à détruire tout ce qui ne s’adaptait pas.
David Herbert Lawrence
Epouser une grande cause
Par louis--marie | Le 01/10/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
S’il m’arrive parfois d’aimer le corps de certaines villes, leur âme, elle, me répugne toujours. Il faut savoir trousser un compliment comme on le fait d’une jupe, sans se perdre, pour ensuite épouser une grande cause.
Guerre voluptueuse
Par louis--marie | Le 26/09/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Tête-bêche
Par louis--marie | Le 16/09/2017 | Dans Citations | Commentaires (0)
Je cherche la rue, le boulevard, le gouffre qui me tenteront assez pour que je m’y précipite tête-bêche et sans regarder quel nom, au coin du mur, fleurit blanc sur l’émail bleu.
René Crevel
Invulnérable
Par louis--marie | Le 22/06/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
L'art de vivre
Par louis--marie | Le 21/03/2017 | Dans Bibliothèque de combat | Commentaires (0)
Quelques signes d’un art de vivre sont ma justification de l’aristocratie.
De bruit et de fureur
Par louis--marie | Le 12/02/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (2)
Le passé :
- Et après ?
Le présent :
- Plus rien. L’avènement des sauvages.
Le futur :
- Alors, il faut retarder la mort par le bruit et la fureur !
Réhabiliter la dimension virile de l'histoire
Par louis--marie | Le 16/01/2017 | Dans Coupure de presse | Commentaires (0)
Je suis dorénavant persuadé que pour mourir sérieusement, il faut redonner sa dimension virile à l'histoire !
Ubi sunt leones : Le vacarme des serments !
Par louis--marie | Le 11/12/2016 | Dans Citations | Commentaires (0)
Car l'heure de leur absolu, de leurs grands cris de rage, a sonné
Par louis--marie | Le 04/11/2016 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
Il grimpa dans son land-rover 90TD blanc débâché, posa la M40 sur la plage avant, juste à côté de l’icône et prit la route. Quelques heures plus tard, il dévala le chemin vers la mer, dans la poussière d’été de son enfance. La musique de The Decline! fut interrompue par le crépitement du Motorola. Dans une langue codée de moments tactiques et de munitions, un homme parla d’embuscade et de coup de main. Il avança sur le petit chemin qui mène au cœur de la garrigue. Descendu du 4X4, il retourna aux abords de la route. Il se posta.
Dans le village, on l’appelait Monsieur Claude. Un nom de tenancier de bordel. C’était un sanguin, rouge sang de bœuf, un homme gras aux allures de dandy affaissé, la gorge tapissée par les alcools forts, qui organisait des « fêtes » avec des filles, à deux pas de La Jonquera, de l’autre côté de la frontière Espagnole. Sa femme, née à Malaga d’une mère ashkénaze venant de Hongrie, et d’un père Ethiopien, se promenait toujours avec un flacon d’eau de Cologne pour désinfecter les bidets. Monsieur Claude, lui, préférait le whisky, et le sang neuf des jeunes filles. « Ca fabrique des cirrhoses parfumées », disait-il. Jamais monsieur Claude n’aurait pu vivre dans le dénuement. Né dans un hôtel-restaurant sur la frontière espagnole, d’une mère prostituée et d’un père fantasque, il avait fait ses études dans la rue avant de devenir maquereau, puis big boss de la traite de jeunes garçons vers le Moyen Orient. Il jouit désormais du luxe absolu : un hôtel particulier de 600 m2, avec patio et terrasses, situé au pied du Mont Canigou, à l'Ille sur Têt ; et une grande maison d’allure familiale sur la Côte d’Azur, entourée de rosiers, de servantes et de dorures. Les hommes politiques viennent se prosterner devant ses millions et profitent des miettes de jeunes éphèbes que monsieur Claude glisse dans leur lit après les journées de chasse qu’il organise à leur profit.
Assis sur ses talons depuis 15 minutes, il regardait sa montre G-SHOCK, il était bientôt midi. Dans l’odeur épicée du maquis, le bruit du grésillement d'une cigarette lui manquait. Il regardait la route qui montait en lacet vers sa position. Monsieur Claude y passait chaque mercredi, en fin de matinée, pour se rendre dans la vieille chapelle d’Hermitage où il croyait que Dieu l’entendait et surtout lui pardonnait tout, après ses quelques minutes de génuflexions théâtrales. C’était son chemin de croix, fait au volant d’une Jaguar, agrémenté de quinze arrêts qu’il faisait en chemin pour : « relever les compteurs jusqu’à ma résurrection financière » aimait-il plaisanter. Monsieur Claude avait le blasphème facile comme tous les truands sanctifiés bourgeois. Il riait alors, comme il l’avait travaillé devant la glace, toutes dents dehors, avec la lèvre retroussée sur la gencive supérieure.
Ce n’était pas Monsieur Claude que Matthieu détestait, c’était l’idée moderne qu’il représentait. Et à l’heure qui devait marquer le grand retour des héros granitiques et des belles de jadis, il avait choisi d’envoyer symboliquement du 7.62 dans le buste du confort moderne représenté par Monsieur Claude.
La Jaguar XF Pure arriva en contrebas, Monsieur Claude tapota sur la boiserie du tableau de bord en écoutant Live Your Life de Rihanna … Il arma son M40 A3… distance 850 mètres… tira une seule munition. I'm the opposite of moderate cria la chanteuse … timing parfait ! L’écho compta trois répétitions avant que la voiture ne pénètre dans un roncier pour y disparaitre. Matthieu resta sur place jusqu’à ce que le bruit de fond de la nature vienne exorciser le silence.
Ils étaient ainsi une centaine, approchés pour leur absolu, leurs grands cris de rage, le feu grandiose qu'ils allumaient partout, et leur apparence de prophète. Les passions politiques sont des rumeurs, alors ils avaient choisi d’agir… sans expliquer. Ils avaient choisi la grande saignée cosmique à la Roger Gilbert-Lecomte. L’heure a sonné. Une cible par personne, c’est le premier pas : politiques, maquereaux, banquiers, communautaristes, journalistes, pédérastes, clandés, militants, avocats, juges… ils commençaient par le plus sale.
Nous cracherons notre fumée à la face de la lune
Par louis--marie | Le 25/10/2016 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Une fois que nous aurons le monde en main, dans un vague geste de pouvoir, de vanité et d’irrespect, nous cracherons notre fumée à la face de la lune et ferons brûler le jour.
La vertu ?
Par louis--marie | Le 24/06/2016 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J’apprends la vie
Par louis--marie | Le 30/04/2016 | Dans Pneumatiques | Commentaires (2)
J’apprends la valeur du travail auprès d’hommes qui allumaient leurs cigarettes avec des chalumeaux, qui brisaient la caillasse…
Mes terribles certitudes inquiètes
Par louis--marie | Le 15/04/2016 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Et je suis là, rasé de frais, le cheveu court, l’air grave de mes terribles certitudes inquiètes. Et voici que je m’interroge sur un simple frisson du vent, que j’écris sans destination précise.
Un gallon ½ de sang pour toute fortune
Par louis--marie | Le 22/02/2016 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Un gallon ½ de sang pour toute fortune. Du muscle et des os pour la transporter, une peau pour la protéger, un cœur-tambour pour la distribuer. Reste une âme à inventer.
Actualité : Etat d'urgence
Par louis--marie | Le 14/11/2015 | Dans Coupure de presse | Commentaires (2)
Me saouler au vin d’honneur et imposer le romanesque joyeux.
Par louis--marie | Le 08/11/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (8)
Je rêve de forêts de pendus, de collines de pals, de réverbères garnis comme des mâts de cocagne où gigoteraient tous ces sybarites mollement contemporains, sans aucune volonté pour se contraindre, aux épaules de pleutres coulant sur des omoplates avachies. Je veux massacrer ces diseurs de bonne aventure qui se soumettent, s’avilissent et se corrompent sous couvert d’une innocente débauche, prenant la certitude de la mort comme excuse de leurs reniements. Je veux me répandre sur la ville, concasseur de mâchoires, briseur de trêve, et imposer le romanesque joyeux d'un Athos membre de l'Ordre de la Jarretière et de l'Ordre du Saint-Esprit. Et là, me saouler au vin d’honneur ! Etre alors rayonnant de tortures, comme un homme !
Moines-soldats, beatniks céliniens et dandies grandioses
Par louis--marie | Le 04/09/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
J'ai un penchant irraisonné pour les héros picaresques qu'ils soient moines-soldats, beatniks céliniens ou dandies grandioses du bout du monde. J'aime leur absence de vanité dans la révolte, leur propension à faire coexister le fabuleux de chaque époque, leur art de vivre détaché des pesanteurs. J’admire que ces amants brûlés aux fièvres d’un amour unique, soient également ceux qui versent toujours joyeusement leur sang avec l’abandon des hommes incurables.
Le dernier exemplaire d'une dynastie qui croyait en la générosité !
Par louis--marie | Le 30/08/2015 | Dans Citations | Commentaires (1)
Peut-être suis-je le dernier exemplaire d'une dynastie complètement éteinte qui croyait en la générosité ! ... en l'héroïsme !
Hugo Pratt, Corto Maltese
Un soir à accoster
Par louis--marie | Le 11/08/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Un soir aux gabardines gonflées, aux bourrasques salées
Un soir au ciel impatient, à réclamer un orage
Un soir de jonque et de saké
Un soir à accoster
Un soir à faire sauter la banque ou à prendre le pouvoir
Un soir brûlant, aux lueurs des lampes tempêtes
Un soir de la belle époque qui n'était belle que parce qu'elle était d'époque
Une occupation délicieusement abrupte entre la vocation et le dilettantisme.
Par louis--marie | Le 04/06/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Existe-t-il de bons emplois pour une vie ? Je veux dire autre chose qu’un métier de subsistance. Quelque chose entre la vocation et le dilettantisme. Une occupation délicieusement abrupte pour laquelle il reste possible de se hausser sur la pointe de valeurs extrêmes, où l’on ressent vaguement l'évidence brutale de l’aventure, de la vie tumultueuse. A-t-on découvert plus pure profession que celle de bénédictin, meilleure situation que celle d’écrivain maudit, plus enviable condition que celle de mousquetaire, meilleur projet que celui de dandy désinvolte ou de cap-hornier ?
...pour Julius Falco
L'Homme actuel est inacceptable.
Par louis--marie | Le 23/05/2015 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
L'Homme actuel est inacceptable. Il lui faut retrouver l'audace d’une intolérance décomplexée. Lui dire que dans un ordre ancien et effondré, il était empereur, fumeur d’opium, trafiquant d’armes, ivre, flamboyant, cultivé, couvert de femmes, que l'aube hirsute et débraillée lui appartenait tout comme la nuit. Que sa conversion à l’actualité, à une modernité, calée entre le quinoa et la culture geek, ne peut-être sa seule ambition pour affronter la callosité des jours. Toutes les époques poussent à l’arrogance, celle-ci également. Il faut s’en convaincre, prendre de court l’immédiateté, quitter l’illusion pour une vie qui arrache les tripes et le cœur…
Les enfants gâtés sont des tueurs en série
Par louis--marie | Le 07/04/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Tout narcissique est d’abord un enfant gâté, un tyran. A l’âge de raison il devient tueur en série ou criminel de guerre.
Je fais le pari de ne pas être seul…
Par louis--marie | Le 09/02/2015 | Dans Ligne de faille | Commentaires (3)
Précieux et bavards, voilà ce que sont ces imbéciles qui attendent l’ultime combat solitaire, le moment tendu, le surgissement de l’aventure, pensant avec prétention y tenir le rôle de leur vie ; ce rôle qu’ils répètent indéfiniment dans leurs écrits sans danger, dans leurs songes confortables, dans leurs espoirs dénaturés. Cédant à cette grandeur labile et chimérique, ils s’interdisent le courage de la vie qu’ils dénoncent avec mépris. Malsaines petites ombres incapables de saigner, de cracher, de hurler, d’aimer, de jouir, de se brûler au feu qu’ils admirent tant de le voir agrandir leur reflet noir. Rien ne leur arrive finalement, ils meurent bourgeois, célibataires matzneviens, masturbateurs maladifs abonnés aux revues licencieuses, les yeux cernés de noir, le teint pâle et le bide flasque. Icônes piaculaires de ce qu’ils auront honnis toute leur chienne de vie. Ce cauchemar est la corruption d’une certaine jeunesse résignée, et assurément du plus grand nombre. Ah, ce nombre-là qui absorbe sournoisement cette jeunesse-là. Que de trahisons, de renoncements, de désertion il lui aura fallu pour préférer la noirceur flatteuse et infinie de l’utopie au rebours de l’exaltation folle et vertigineuse de la réalité. Que de rumeurs grandiloquentes il aura diffusé sur la vie pour imposer son succédané contemplatif, son ersatz. Envoyant ses disciples colporter l’idée que la vie n’est qu’une fraternité désespérée, morne, faite de couples disgracieux, de croyances douteuses et de valeurs punitives. Taillant, pour ses plus jeunes adeptes, des tuniques dans le même voile rouille qu’il appose sur la vie pour cacher la vérité.
Ce sont d’abord les hommes qui s’armeront, par habitude séculaire, des femmes aussi car la guerre ne leur est plus épargnée. Ils sont ceux qui ont vu s’installer la folie, ceux à qui on ordonne de baisser les yeux devant les vices étalés, de tourner le dos à la famille, de s’agglutiner dans les villes, de se rassasier des médias, de bouffer la graisse, le pétrole, les couleuvres et les vers, de vendre leur ventre, de se couper les couilles, de dealer leurs enfants… Ils viendront ôter l’insidieuse rouille qui, comme une gangrène, un suc gastrique, entache la vie véritable, la ronge ; et ce sera la fin de l’avancée du désert, la fin du simulacre, la possibilité de faire comparaître les mirages, de les condamner à l’errance éternelle : ombres avachies parmi les ombres fausses et traîtres.
Soudain alors, se dressera la vie. La matrice réelle, celle des printemps, celle du sang qui coule, rare, rouge, celle de la vigne, des serments baroques ni prince, ni nantis, des hommes rassasiés, des naissances, du soleil, de la bastide aux contreforts puissants, des femmes magnifiques, des forêts, des cicatrices, de la ténacité, du roc, de la dignité, des sacrifices, de l’honneur retrouvé, de la divinité… Peu de mots pour dire ces belles choses véritables dans lesquelles je m’affirme un point après l’autre ! Je fais le pari de ne pas être seul…
M’éloigner de mon époque.
Par louis--marie | Le 30/01/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Seuls les assoiffés seront absous. La sècheresse de l'âme c'est la damnation.
Et tu ne bougeras pas
Par louis--marie | Le 11/01/2015 | Commentaires (5)
On supprimera la morale, au nom de la liberté
Et personne ne bougera, parce que la morale est du vieux monde
Puis on supprimera la liberté.
On supprimera la différence, au nom de l'égalité
Et personne ne bougera, parce que la différence est du vieux monde
Puis on supprimera l'égalité
On supprimera la patrie au nom de la fraternité
Et personne ne bougera, parce que la patrie est du vieux monde
Puis on supprimera la fraternité
Puis on supprimera le pays, la famille, les valeurs
Et personne ne bougera, parce que tout ça c'est le vieux monde
Puis on supprimera le vieil homme, au nom du nouveau monde
Et tu ne bougeras pas, parce que tu seras du nouveau monde
Et on supprimera la jeunesse, au nom de la précaution
Et tu ne bougeras pas, parce qu'avec des chaînes on ne bouge plus.
Une certaine jeunesse, vilaine bestiole qui refuse de muer
Par louis--marie | Le 16/11/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
La jeunesse à besoin de se prendre au sérieux là où l’Homme prend au sérieux. J’entends ici par jeunesse la jeunesse sociale, convenue, moderne, comme catégorie. Pas celle qui a cette faculté à se transcender pour une Patrie, une famille, des enfants… non ! je parle bien de celle qui trimballe cette immense prétention de se croire tout ça à elle seule… un énorme nombril refusant toute cicatrice, toute personnalité, toute souffrance… une vilaine bestiole qui refuse de muer, par adoration de ses écailles. Il n’y a pas plus conservateur que cette jeunesse là, par attachement à sa clarté… pas d’ombre, pas de contraste… un moi basique qui n’est jamais dépassé, métamorphosé… nymphettes épilées… garçons androgynes… plus d’homme viril ni de femme épanouie… mourir comme on est né, sans savoir, sans connaissance, sans histoire… une génération de mort-nés, normés, insignifiants.
Brûler la nuit
Par louis--marie | Le 08/11/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
Il nous faut de nouveau le feu sacré... et ce feu, nous pourrions alors le retourner contre les Nuits !
Aurore sanglante
Par louis--marie | Le 12/10/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
De la traînante crainte de se livrer naît cette grimace de l’honneur, fierté sanglotante pour laquelle nous sommes prêts à mourir.
La solitude est une arme
Par louis--marie | Le 13/09/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Exhorter l’anarchie dans les villes est une distraction bourgeoise : l’anarchie ne peut s’imposer que dans la solitude et l’immensité. Car, qui vit de combattre la société, a intérêt à ce qu’elle reste en vie. Ainsi en est-il du petit protestataire post-moderne débarrassé de toute dimension optimiste et utopique. L’ermite, lui, n’a aucun goût à la survie de la société.
J'apprends l'humain, le vrai.
Par louis--marie | Le 01/09/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Pendant que vous êtes dans vos grandes écoles parisiennes, j'apprends l'humain, le vrai.
Se battre, hurler de joie ...
Par julius-falco | Le 11/08/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Alors, on peut relever la tête et prendre les armes. Il ne reste qu’à se battre et à hurler de joie. La guerre est noble. Il ne peut y avoir de vie sans combat ; le refuser c’est accepter la servitude. Je suis fier de mes passions, comme de mes erreurs. Je suis fier de mon miroir. La profondeur de nos défauts est le reflet de notre démesure. Je veux vivre encore, je veux aller plus loin. D’ailleurs j’ai décidé de ne pas mourir. Je n’abandonnerai jamais la vie et je le jure devant tous les dieux et tous les diables. Jamais je n’abandonnerai la vie.
Ami de nid d'aigle
Par louis--marie | Le 09/08/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
O mon ami, ami enraciné, ami de nid d’aigle au visage d’ombre et d’éclair, nous voilà Princes d’Empire et de bordées sur notre forteresse pour l’avoir conquise dans la furie de nos galops. Nous nous sommes retrouvés dos à dos, face aux autres, pour des mots, des pensées brunes ou blondes, des projets de révolte, le même goût du sel et des vents violents et la même vision d'une terre ultime.
La préméditation de l’amitié se conçoit dans l'endurance d'une vertu.
Par louis--marie | Le 21/07/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il y a trois types d’amitié. Celle inférieure, de l’utilité, qui n’est que calcul et besoin, réceptacle du politique et du marchand. Au-dessus, celle du plaisir qui est simplement celle de l’entente généreuse de la jeunesse. Au-delà, supérieure, aristocratique, celle selon la vertu, elle est celle des hommes vertueux qui sont semblables en vertu.
La guérison de la colère
Par louis--marie | Le 11/07/2014 | Dans Citations | Commentaires (0)
Seule compte la révolte. C’est la guérison des sentiments de colère et de haine. Mais ces passions ne se guérissent qu’en éclatant.
Roger Nimier
Les bons comptes font les bons vivants !
Par louis--marie | Le 27/06/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Regardez la mort, elle se relève à chaque fois, après chaque mise en terre elle reprend le travail. La vie doit faire pareil... mieux, être plus forte... deux enfants pour un mort et c'est la vie qui gagne... et pas 0,99 ou 1,99. Les bons comptes font les bons vivants !
Il faut être supérieur à son temps
Par louis--marie | Le 21/06/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Je veux être un extrémiste de la vie ! Celle-ci doit être vécue comme une provocation, comme un défi, où la subversion serait l’éthique de la transgression. Il faut être supérieur à son temps, transcender son existence. Imposer mon « je », jouer avec férocité !
Puis vint la malédiction des villes et des gens.
Par louis--marie | Le 15/06/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
Il faut congédier toute pensée qui nous incline au confort.
Fais que je porte mon âme dans la mêlée
Par louis--marie | Le 09/06/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Action, démarcation… il y a du cousinage entre ces mots. Une lignée de rébellion contre toute occupation de nos cours de récréation.
Fallait pas assassiner la charité chrétienne
Par louis--marie | Le 30/05/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
M’emmerde cette déclaration des droits de l’homme, celles du Conseil de l’Europe et la phraséologie creuse des collectifs communautaristes… la pauvreté est là ! Elle pue ! Il faut la déloger à coup de solidarité, la chasser manu militari des culs de basses fosses, à grand renfort d’entraide.
Bure, kilt et sarong
Par louis--marie | Le 18/05/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (4)
Bure, kilt, sarong sont des choix de dandys Baudelairiens pour habiller le prêtre, le soldat et le poète. Le reste de tissu habille les femmes élégantes, les vieux fantasques et aujourd’hui les fades évirés.
La simplicité, complément indispensable à toute vie élégante
Par louis--marie | Le 09/05/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Je suis pour la richesse qui ne crie pas l’opulence et pour la pauvreté qui ne crie pas famine.
Aujourd'hui la plupart des hommes s'épousent eux-mêmes
Par louis--marie | Le 09/05/2014 | Dans Citations | Commentaires (0)
La plupart des hommes épousent une médiocre contrefaçon des hommes, un peu plus retorse, un peu plus souple, s’épousent eux-mêmes. Ils se voient eux-mêmes passer dans la rue, avec un peu plus de gorge, un peu plus de hanches, le tout enveloppé de jersey de soie, alors ils se poursuivent eux-mêmes, s’embrassent, s’épousent. C’est moins froid, après tout, que d’épouser un miroir. La femme est rare, elle enjambe les crues, elle renverse les trônes, elle arrête les années. Sa peau est le marbre. Quand il y en a une, elle est l’impasse du monde… Où vont les fleuves, les nuages, les oiseaux isolés ? Se jeter dans la femme… Mais elle est rare… Il faut fuir quand on la voit car si elle aime, si elle déteste, elle est implacable. Sa compassion est implacable. Mais elle est rare.
Jean Giraudoux
Bonjour, Je reviens sur un point de détail mais Woz avait raison : la Mercedes fatale était bien une ...
Bonjour, Je reviens sur un point de détail mais Woz avait raison : la Mercedes fatale était bien une ...
Ou comment rester immortel d'un coup de révolver ! Beau texte que celui-là...
« On ne se souvient pas des jours, on se souvient des instants », disait Cesare Pavese
Arrivés ensemble du côté de Berlin, un jour d'hiver 85, les images me reviennent de quelques moments ...
« Nous, on fait dans l’plomb ! »
Superbe !
C'est peut-être une mue : "Tous les trente ans, le monde laisse tomber une peau", disait Paul Morand ...
Personne n'y prête attention, mais j'aime tes #hashtag insolents.
J'y ai des souvenirs de fins de nuits qui nous obligeaient à partir séance tenante voir la mer du côté ...
Soljenitsyne le disait déjà : « À y regarder de l’extérieur, l’amplitude des convulsions de la société ...
Ami de jeunesse Olivier je pense souvent à toi. Repose en paix ou tu te trouve Éric
”Vous êtes le seul peintre moderne qui donne du génie au spectacteur. Chaque toile ouvre des possibilités ...
Salut camarade ! Faut-il que je sois décati, je n'avais pas vu ça… Un an et demi plus tard, enconfiné ...
est le titre sublime d’un album de Lavilliers… vanité et exotisme.
C'est, je crois Jorge Luis Borges, qui disait qu'un gentleman ne peut s'intéresser qu'à des causes perdues ...
Super clin d’œil
Magnifique détail ! Que de talents en Occident, quelle histoire des Arts !!! Le constat est amer aujourd'hui ...
IL reste des poches de résistants qui sont pétris de ces valeurs et de certitudes quant aux solutions ...
Sabre au clair! On retourne dans la brêche.