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Héros

  • Si les héros s'en vont

    exploision-des-vieilles-valeurs.jpgSi les héros s’en vont, si les princes et les sabreurs disparaissent, c’est  que l’idée de sacrifice a disparu pour autre chose de moins somptueux, où le courage et l’abnégation n’ont plus guère leur place.

  • Société des Altérés

    la-societe-des-alteres.jpgSymbole du Hussard poussant à l'extrême - et le plus naturellement du monde - d'extraordinaires qualités de courage et d'audace, le général Lasalle offre l'image du Héros Antique qui regarde la mort non comme une fin mais comme un accomplissement : « un houzard qui n'est pas mort à trente ans est un Jean-Foutre ».

    Il créa la Société des Altérés où il était interdit de dire que l’on n’avait plus soif, voua un culte aux alcools forts, aux attaques brutales, aux coups de sabre téméraires.

    Son épitaphe, il l’a écrite de son vivant à sa femme : "Mon cœur est à toi, mon sang à l’Empereur, ma vie à l’Honneur."

  • On a les mythes qu'on mérite !

    warning.jpegL’homme actuel serait cette fusion complexe de mythes anciens et d’allégories modernes. Un Narcisse qui occulterait la fin tragique du héros et qui serait épris d’une méchante reine de Blanche neige.

  • Nous sommes des pirates

    2012-jpb-pochoir-mourir-d-ennui2-2.jpgOn est des pirates parce qu’on est jouisseurs.

    Teilhard du Chardin

     

  • L’éthique n’est pas une morale de l’inhibition

    1498-les-quatre-cavaliers-de-l-apocalypse-durer-albrecht.jpgL’angélisme éthique que l’on prête aux icônes exemplaires comme le sage, le héros ou le saint, néglige l’orgueil des stoïciens, la fureur des condottieres ou la chevauchée des cavaliers de l’apocalypse. C’est pourtant dans ces coulées incandescentes qu’il faut prendre ses postures singulières. L’éthique n’est pas une morale de l’inhibition mais plutôt une sublimation, une tension permanente entre sagesse et instinct, entre devoir et désir et qui excède la vie confortable.

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  • Le salon de la guerre.

    cyberwar2010.jpg

    Ainsi furent nommés les guerriers parce qu’il y avait des guerres comme il y a des soldats quand il ne reste plus que la solde ! Après l’épopée des guerriers vint l’ère des techniciens de la guerre. Aujourd’hui analystes de centre de gravité, spécialistes de la numérisation du champ de bataille, lanceurs de bombes, pilote d’avions, prennent le pas sur le guerrier. Le choc des corps est remplacé par le « combat tour à tour symétrique, dissymétrique ou asymétrique », ce qui est une autre façon de dire qu’aujourd’hui un millier de tonne de munitions lancé a longue distance à une bonne probabilité d’attendre au moins un «guérillero, rebelle, moudjahidine, terroriste » équipé d’une kalachnikov à trois copecks. Pour plagier Thucydide, je dirai : [l’avion] serait une arme hautement prisée si elle pouvait distinguer les braves des autres ». Il s’agit ensuite, et de manière incantatoire, de crier « c’est la guerre » pour se croire paré des atours de l’hoplite et se barder la poitrine frêle et pâle du rouge de la Légion d’honneur. Adieu honneur, courage, colère mais aussi compassion et respect qui furent les qualités de nos derniers guerriers. Aujourd’hui le dur langage de la guerre fait place à celui des salons de l’Ecole de Guerre et l’honneur est décliné dans un pluriel indécent, reflet de l’image de soi et non plus du don de soi. Après le temps des fauves et des phalanges voici venir celui des requins et des réseaux. Aujourd’hui derrière la cambrure du héros ne il n’y a plus qu’une certaine tristesse ou une jambe de bois, là où naguère il y avait, preuve  du fruit de l’action guerrière, la posture altière et fière de celui qui avait la reconnaissance de la Cité.

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