Modernité
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Comment saboter un pipeline
- Le 24/01/2021
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Ca peut toujours servir de savoir comment saboter un pipeline... une révolution est si vite arrivée.
https://contretemps.eu/saboter-pipeline-entretien-malm/. Aux Editions La Fabrique.
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Le fond de l'air effraie, l’air est irrespirable. La liberté étouffe !
- Le 13/01/2021
- Dans Coupure de presse
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La mer, comme le désert, sont monothéistes
- Le 10/09/2020
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La mer, comme le désert, sont monothéistes. Les petits dieux arrogants sont faits pour l’égoïsme de la ville et l’enfermement du bocage.
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Se regarder minuscule, ratatiné.
- Le 26/09/2019
- Dans Ligne de faille
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Je ne veux pas m’émietter en de petites choses quotidiennes, fades et répétitives. Il faut haïr une société qui oblige chacun à se regarder minuscule, ratatiné, sans offrir l’opportunité intellectuelle de s’élever à une dimension supérieure : la vie collective, instinctive, la culture supérieure, la civilisation. Il n’y a plus de chemin qui élève, qui initie, mais des parcours arbitraires, sans cohérence, qui vont de soi à soi en passant par le loisir et le travail.
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Voilà ce que le monde moderne m'apporte
- Le 11/04/2019
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Je perds une illusion par jour, j'épuise le stock dans la considération de la triste réalité de la modernité, sans lueur spirituelle, jusqu’au plus noir du désespoir. En contrepartie je construis une forteresse dure et blanche de certitudes. Voilà ce que le monde moderne m'apporte, en plus du froid et des imbéciles.
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Là, gisait le mal
- Le 07/04/2018
- Dans Citations
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Là, dans ce monde de mécanisme avide, si avide, d’une avidité mécanique, brillant de lumières, vomissant du métal chaud, et éclatant des mille bruits du trafic ; là gisait le mal immense, prêt à détruire tout ce qui ne s’adaptait pas.
David Herbert Lawrence
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Je vous laisse à vos gouffres, à vos os et à vos cauchemars !
- Le 06/11/2017
- Dans Pneumatiques
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J'en ai soupé de l'authentique, de l'écriture équitable produite les doigts crispés sur la minute inédite, l'œil exorbité sur l'instant insane, les babines retroussées sur un cadavre exquis, une souffrance photogénique. Marre de reluquer la pourriture du monde, de trainer tous les regards vers le bas. On amplifie le râle du monde, on y taille des bannières que l’on met devant la troupe docile et enivrée de larmes amères. L’origine de ma rage est là, car j’aspire à affronter plus grand que moi, à me consumer dans les éthers, à voler en éclats. Je veux être moi sans condition et dans une multitude de mondes. Y vivre bruyamment en dansant, en riant, et en vous maudissant. Je vous laisse à vos gouffres, à vos os et à vos cauchemars.
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Femmes perdues dans l’ivresse des boissons viriles
- Le 09/09/2017
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Il y a aujourd'hui des femmes, arrivistes, fascinées par l'argent, drapées dans le pire costume de l’homme : celui du banquier ou du commis. Elles ont des prénoms de roturières pouilleuses et exotiques. Elles approchent de la quarantaine et n'ont toujours pas trouvé de sens à leur vie et s’épuisent dans une frénésie friquée, compulsive et hystérique. Le cigare cubain et la rolex ne sont pas loin. Elles ont ces voix de fumeuses qu’on prête aux filles perdues, qui chuchotent des sentiments fêlés, englués dans une bestialité trop primitive. L’homme contemporain pensant croiser le chemin de grandes dames carnassières leurs adresse un sourire un peu serré autour d’une crainte instinctive. Dans l’allégresse du soleil et l’ivresse des boissons viriles, elles répondent, la haine retroussée sur des lèvres écarlates, dans un sourire hideux que le temps a gravé comme une punition.
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Où passer sa jeunesse, s’il n’y a plus de combat perdu ?
- Le 14/08/2017
- Dans Ligne de faille
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La révolution : elle n’existe pas, la garce. Et cette absence absolue d’illusion ne me satisfaisait pas, moi qui voulais m’arrêter au bord d’une époque profonde où me compromettre, m’abandonner ou bien me perdre.
NB : Ecrire une lettre de reniement à ma génération !
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"Homme augmenté" dans une société post-humaine
- Le 16/05/2017
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"L’Homme augmenté" (expression genrée et majusculée pour em...... les performistes de la novlangue), sur lequel se cristallisent fascination idéologique et recherche scientifique, est cette aspiration à dépasser notre fatalisme biologique, en vue de la création d'une espèce, mieux contrôlée, plus performante... post-humaine. On parle avec légèreté de cerveau-machine, de prothèse intelligente, de molécule dopante, de nanotechnologie, de biotechnologie ou d’informatique et sciences cognitives. Et dans cette collection "Frankenstein prêt-à-porter", l’imagerie cérébrale est le monstre qui terrassera le savant fou. Ce que big-brother fait avec votre ordinateur, l’imagerie cérébrale le fera, à votre détriment, à votre cerveau dont on analysera les inquiétudes, les failles, les peurs, les certitudes. Dans ce grand espace libéral qu’est devenue la planète, les banquiers, les assureurs, les employeurs, les voyagistes, les péripatéticiennes voudront avoir un scan de votre cortex avant de signer un contrat ou d’entamer une partie de jambes-en-l’air. Le gouvernement progressiste s’empressera d’apposer, sur cette expérience d’avant-garde, une motion éthique-discriminante-positive-réelle, à laquelle il restera possible d’adjoindre une molécule régulatrice et une loi, pour les réactionnaires, leur interdisant d’entraver les progrès de la recherche… Les idéologistes « des forces du progrès », que l’on nommera les Peillon-Belkacem par souci de clarté, offriront une mise en perspective d’application au contexte républicain et goûteront le plaisir de pouvoir enfin, dès le plus jeune âge, « arracher l’enfant à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel» par le biais de savantes manipulation qu’ils envisagent déjà de porter aux embryons « pré-fabriqués » en PMA ou GPA. Si ces manipulations ne représentent pas un moyen direct d’augmenter l’individu, elles pourraient être envisagées comme un outil permettant d’augmenter la performance globale du groupe en ne choisissant que des sujets dociles aux nouvelles idées, doués de qualités d’asservissement physique et mental supérieures à la moyenne.
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Terminal
- Le 04/03/2017
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Mon cher ami, la solitude des grandes villes aux dernières heures de la nuit est si régulière qu'on la croirait préméditée.
Frédéric. Berthet
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La mode est décidément partout impitoyable.
- Le 15/11/2016
- Dans Ligne de faille
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L’arrivée décomplexée du vocabulaire post lutte des classes, muzz, négre, youpin, blanc, mis en valeur par le préfixe « sale », relègue le prolo et le bourge à des concepts trop datés, plus assez tendance. La mode est décidément partout impitoyable. On devine déjà qu’elle ne sera plus insouciante, en minijupe, carré de soie et lunettes noires. On remarquera également, dans cette nouvelle approche de la lutte des communautés, l’absence étrange des jaunes et des rouges ; ce qui devrait alimenter certaines thèses complotistes et rendre triste le prêt-à-porter printanier.
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Ne craindre ni la sacralité, ni les sentiments.
- Le 04/02/2016
- Dans Citations
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Le fond de mon enseignement consistera à te convaincre de ne pas craindre la sacralité et les sentiments, dont le laicisme de la société de consommation a privé les hommes en les transformant en automates laids et stupides adorateurs de fétiches.
Pier Paolo Pasolini
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Protocole de solitude...
- Le 26/01/2016
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La France manque de déserts ; il n’y a pas assez de causses, de landes, de maquis ou de côtes sauvages dans notre pays et dans nos âmes. C’est triste un pays de macadam, de béton et de raison.
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Actualité : Illusion moderne
- Le 10/01/2016
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La résistance passive, cette illusion moderne de la révolte, mi peureuse, mi crâneuse avec un soupçon de mépris et de tristesse.
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L’anti habite rue de la Pompe.
- Le 15/09/2015
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L’« anti- » est plus certainement l’apanage de l'esprit bourgeois XIXème, qu’un indicatif de guerre bourré de tension urbaine. Il s’agissait alors de le mettre sur le devant de la scène pour prendre le contrepiedestal de l’aristocratie. L’anticlérical ouvre le chemin de l’antisocial. Et l’on n’a rien trouvé de mieux aujourd’hui, dans le XVIème parisien, pour contrarier les parents. Le « -phobe » n’est qu’un cousin du bayou provincial, qui arrive tardivement sur les gros mots.
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J’ai toujours au moins un jour de colère lorsque je retrouve la ville
- Le 08/09/2015
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Le monstrueux paysage des villes : répétitif, vain, artificiel, domestiqué. Et ces imbéciles qui s'emerveillent de l'alignement des marronniers sur le bord des grands boulevards goudronnés, comme autant de concessions forcées à la nature. Et cette légère envie de pleuvoir qui accompagne mes pas dans cette mascarade moderne, semble souligner toute la grise tristesse urbaine. Ça doit être difficile la poésie chez les citadins. Comme évoquer l'amour alors que le feu lui-même n'a pas encore été découvert.
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Et ce sont les violents qui l'emportent.
- Le 29/08/2015
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Indifférent, je me tiens à l'écart du monde en me faisant escorter d'une louve croqueuse de vie et de deux géants capables de couper un bœuf en deux.
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L'ennui ne tend pas d'embuscade !
- Le 22/08/2015
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Vingt ans, ce n'est pas gras normalement ! Avec le progrès tout est faussé. Plus de sueur, plus de soleil, plus de nerf, plus de vertèbre... Que du bide ! Parfois encore, de la limaille de vie entre les dents, sous les ongles, entre les doigts... dernières saletés d'aventure... mais le suspense de la jeunesse est terminé. L'ennui ne tend pas d'embuscade !
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Oldscoule : Nationale 7 et poésie balnéaire.
- Le 13/07/2015
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Répandez-vous dans le monde ! Voilà l’ordre d’opération lancé depuis le 04 juillet… répandez-vous dans le monde en cercles concentriques autour d’un Paris, d’un Berlin, d’un Londres, moribonds comme de vieilles pierres. Débordez jusqu’à la mer ! Investissez les criques, les coins, les creux de rochers, l’ombre des pins ! Affronter les frontières, désertez l’ennui berlinois, l’hystérie londonienne, la condescendance parisienne et investissez vos économies laborieuses dans le grand parc d’attraction périphérique : L’Exotic world parc center. Soleil, plage, bikini, alcool sucré assurés ! Coco, bobo, clodo… tout ça migre vers le Sud. Les rats quittent le nid. Les vrais migrants, c’est eux. Les autres sont des usurpateurs. Procréez sur vos serviettes de bain pour que vos fils remontent ensuite la même rivière des congés solaires, vers la même plage, et leurs enfants-saumons aussi, et les enfants de leurs enfants également. L’explication du monde, le mécanisme de fascination ne doivent pas changer. La progéniture mondiale doit manger au même distributeur, à la même heure, sous le même zénith, entre Kâma-Sûtra mal assimilé et sandouiche au beurre allégé.
L’Autoroute numéro 6 a définitivement supplanté la Nationale 7. Vous passez vos vacances sur quelle aire d’autoroute ?
Moi, je dérive. Ce matin, j’étais levé avant le soleil… par pure provocation. Bons baisers d’ailleurs.
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Néo-jeune 2.0 et trinitrotoluène
- Le 10/06/2015
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- « Monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne » reproduit-il inlassablement sur son clavier ; étriqué dans son présent, coincé entre peur et ennui, entre incantation et croyance, entre twitter et la salle de classe…
Etrange néo-jeune 2.0, devenu conservateur de l’infime passé de la seconde écoulée. Incapable de comprendre qu’il fait déjà partie d’avant, certain d’être l’avant-garde de sa génération. Tourné vers ses pas, flairant sa propre trace, dans l’impossibilité de voir l'horizon.
Saleté d’avant-garde qui barre le passage.
Etrange époque où certains ont des gueules de barrages comme d’autres sentent la dynamite.
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Actualité : Retour à la pénitence urbaine...
- Le 05/05/2015
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Retour à la pénitence urbaine, au fantomatique entre les hommes : le téléphone, internet, la politique. Replonger dans ce simulacre excessif de vie… parler fort, rigoler fort. On croit observer, on ne fait que se laisser distraire… tout le monde écrit, plus personne ne lit. Nous en sommes là : vivre ensemble, mourir seul... L’Homme est mort…. définitivement. Tout doit disparaitre !… liquidation total ! … ambigüité !
Terrasse : une gorgée de solitude après m'être emmêlé avec tout ce monde.
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Métropolitain ligne 01, train de rats.
- Le 27/04/2015
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Blue jeans, dents souriantes, alignées et permanentées, tisheurt équitable, savon bio sur tatouage ethnique, épaules effacées, metronews anorexique, casque audio, musique basique, chaussures de sport… cosmopolite par ses vêtements, sa pensée, son attitude, le quidam rejoint le flux. Ils convergent tous, en trottant, vers ces bouches dégoûtantes du métropolitain. Là, sous terre, ils se reconnaissent, se frottent, se serrent craintifs, intégrés. Ils courent, dévalent les escaliers. En bas, ils s’agglutinent encore un peu plus en attendant la rame de la Ligne 01, la jaune. Station Nation… L’écho de la rame au loin… pression. Arrivée de la rame… compression. Ouverture des portes… flux, reflux.
- « kurwa, eux être bite à cul », juge crûment ce légionnaire slave avant de rebrousser chemin pour une promenade au grand air qui convient mieux à sa carcasse robuste comme à sa tenue soignée.
Dans le wagon, leur nid de quelques minutes, ils ne parlent plus, ils couinent… des bribes de chansons, un borborygme à la dégustation d’un starbucks au donut, un gloussement à la lecture d’un gros titre racoleur et décalé… ils sont chez eux, se remaquillent les lèvres dépulpées, se coiffent le poil sec, se curent les griffes… comportement de rat social.
Le rat dominant a son portrait partout sous forme de publicités interchangeables en format xxl, qui délivrent le même message subliminal à 80 Km/h. Il leur parle dans les écouteurs, branchés directement au cerveau. Il leur écrit sur des tracts qu’il distribue gratuitement à l’entrée de ses grandes bouches…
Sale siècle. Efficacité redoutable de la toise universelle.
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Qu'avez-vous à dire pour votre démence ?
- Le 20/03/2015
- Dans Pneumatiques
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Bien pire que la débauche des corps : la débauche des âmes...
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Le péril de l’ennui
- Le 10/03/2015
- Dans Pneumatiques
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Dans certains états d'âme, l'aventure violente est une conspiration ouverte contre le péril de l’ennui.
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L'ultime citadin
- Le 19/02/2015
- Dans Pneumatiques
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L'ultime citadin : Parc Monceau ? Déjà la campagne !
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Asservis à la nécessité
- Le 17/02/2015
- Dans Ligne de faille
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A l’ère du règne de l’utilitarisme, la culture semble avoir du mal à se justifier dans les milieux politiques subjugués par l’économie. La démocratie semble y trouver son compte à ne savoir proposer que des plaisirs faciles asservis à la nécessité. Ce n’est pas la révolution qui a eu raison de l’aristocratie spirituelle mais la motion moyenne.
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L'aplomb imperturbable des viscères
- Le 18/01/2015
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La plus abominable des perversions modernes : l'aplomb imperturbable des viscères sur la légèreté de l'âme …
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De puissants dieux sont à l’évidence à leurs côtés
- Le 11/01/2015
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Avez-vous remarqué, en ces temps vulgaires, les mimiques et les minauderies de l’homme moderne, sentimental, gorgé de rêves en low-cost, fait de poses ténébreuses de coquelets…Eh bien cet homme moderne, tout imbu qu’il est d’humanitarisme et de droits de l’Homme, n’aime pas l’homme ! Ce dernier lui fait peur, lorsqu'il boit et mange son terroir. Il lui fait peur avec ses habits de désinvolture rehaussés du sobre d’une femme soulignée d’enfants brûlants. Il lui fait encore peur par sa voix placée, par son attitude de dédain aristocratique, par sa beauté asymétrique et virile ... L'homme moderne est fait pour avoir peur des hommes ; devinant dans un dernier soubresaut inconscient, que de puissants dieux sont à l’évidence à leurs côtés.
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L’éloge du moi à tous les étages de l’indécence
- Le 14/12/2014
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Trouble de la personnalité histrionique … voilà le mal, ce besoin excessif de plaire, l’éloge du moi à tous les étages de l’indécence, la séduction pornographique où rien est caché, tout est obscène d’exhibitionnisme…et le vomi des pleurs pleins de caillots de ressentiments, de colère, de drame, de victimisation si chacun ne vient pas flatter la croupe, chialer avec… un théâtral pathos acclamé par les média, mis en scène par les réseaux sociaux.
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Eloge du vice
- Le 14/12/2014
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La modernité a deux ruses sournoises pour éloigner les jeunes de la vertu. La première consiste à les persuader que la vertu exige une vie triste sans aucun divertissement ni plaisir. La seconde, laisse traîner une fausse espérance en ce qu’une vie de débauche, au pire des cas, sera pardonnée au moment de la mort.
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Quelle méprise !
- Le 07/12/2014
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Cette sage modernité qui vient se vautrer sur mes humeurs indisciplinées... quelle méprise !
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De jeunes abusés et des vieux désabusés… toute notre époque.
- Le 02/11/2014
- Dans Ligne de faille
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Je vois autant de vieillards révoltés contre la jeune société autoproclamée moderne que de jeunes gens révoltés contre la vieille tradition. L’Europe vieillit, les études démographiques le disent. La tradition sera déclarée vainqueur par abandon… Faut-il s'en réjouir ?
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La solitude est une arme
- Le 13/09/2014
- Dans Pneumatiques
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Exhorter l’anarchie dans les villes est une distraction bourgeoise : l’anarchie ne peut s’imposer que dans la solitude et l’immensité. Car, qui vit de combattre la société, a intérêt à ce qu’elle reste en vie. Ainsi en est-il du petit protestataire post-moderne débarrassé de toute dimension optimiste et utopique. L’ermite, lui, n’a aucun goût à la survie de la société.
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Les défroqués, c'est ça le pire !
- Le 24/08/2014
- Dans Pneumatiques
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Du bourgeois sans culotte à la lolita en string… les défroqués, c'est ça le pire !
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Secret
- Le 30/05/2014
- Dans Pneumatiques
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En cette période d’exhibitionnisme je vous exhorte à la vie privée et secrète !
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Le choc métallique du naufrage
- Le 30/05/2014
- Dans Ligne de faille
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La ville restera un combat au couteau dans le noir secret d’une rue aux volets clos. Le choc métallique du naufrage de la déchéance contre la solitude. Des mots qui se heurtent et finissent lacérés. L’apprentissage de la vie, le premier sang, et peut-être un souffle qui s’échappe sans témoin.
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Médias pornographiques
- Le 24/05/2014
- Dans Ligne de faille
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La société de consommation poussée à l’extrême de sa logique implique de rendre tous les corps consommables par tous pour la jouissance de tous ; mêlant biens, corps, crimes et affects. C’est, je crois, le synopsis d’un film pornographique dont les promoteurs seraient les médias.
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Bure, kilt et sarong
- Le 18/05/2014
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Bure, kilt, sarong sont des choix de dandys Baudelairiens pour habiller le prêtre, le soldat et le poète. Le reste de tissu habille les femmes élégantes, les vieux fantasques et aujourd’hui les fades évirés.
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Ne ménagez jamais un ennemi
- Le 08/05/2014
- Dans Citations
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Attention, ne ménagez jamais un ennemi public, ni privé. Si vous le ménagez, lui, le moment venu, l’occasion favorable trouvée, ne vous ménagera pas. Votre générosité ridicule fait le malheur de votre pays, ou de votre famille.
Machiavel
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Je vous le dis, petits bonshommes...
- Le 07/04/2014
- Dans Citations
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Je vous le dis, petits bonshommes, couillons de la vie, battus, rançonnés, transpirants de toujours, je vous préviens. Quand les grands de ce monde se mettent à vous aimer, c’est qu’ils vont tourner en saucissons de bataille… C’est le signe… il est infaillible. C’est par l’affection que ça commence.
Louis-Ferdinand Céline
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La faim des jeunes loups
- Le 02/04/2014
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Risque de s’embourgeoiser par stratification de richesses, de ne présenter que d’exquis cadavres à la faim des jeunes loups, de s’engouffrer dans la pensée unique. Non pas que cela soit tellement désagréable, mais le conformisme est une faute de goût impardonnable à qui veut avoir bousculé son siècle après l’avoir constaté au dessous de ses aspirations.
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Hâtivement, fuir la ville !
- Le 25/03/2014
- Dans Pneumatiques
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Hâtivement, fuir la ville ! On se trompe toujours lorsqu’on croit pouvoir se déplier hors de la forêt, loin des embruns
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Siècle nonchalant
- Le 09/03/2014
- Dans Pneumatiques
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Dans le déroulement exaltant et plus que millénaire de notre civilisation, notre époque apparait comme figée. Progressivement le monde a été livré à la nonchalance, et c’est cette mollesse que l’on propose à l’excitation de ma génération. Se révolter devient alors une aventure superbement urgente et absolue. Des printemps de réflexion, des hivers d’indignation et toutes ces délibérations déguisées en résistances, doivent forcément aboutir à l’action. Et celle-ci doit être absolument coupante, décisive, déchirante, elle doit interrompre le temps de la science et de la conscience pour une plongée brutale et grisante dans l’inconnu où il n’est plus concevable d’observer une distance démocratique.
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La revanche des médiocres
- Le 10/02/2014
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Voilà que s’autoproclament en nouvelle noblesse, le technocrate, le communicant, le banquier. A défaut de bâtir, les voilà qui investissent dans les édifices prestigieux des centres-villes. Ils kidnappent l’histoire voulant faire croire à leur implantation séculaire, comme s’ils faisaient partie du décor depuis toujours.
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Certitude de tanière.
- Le 14/12/2013
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La modernité, née comme un projet de domination de la nature comme des êtres, oblige à imaginer la tanière comme une base de reconquête, un quartier général, pas comme un point de chute.
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Vanité moderne
- Le 14/12/2013
- Dans Ligne de faille
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C'est penchée sur le gouffre des vanités du monde moderne que notre civilisation recevra la dernière balle dans la nuque !
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La ville
- Le 30/11/2013
- Dans Ligne de faille
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Dans le fond des villes, l’image de la mer et de la forêt me poursuivent. L’inverse n’est pas vrai. Ainsi il est faux de dire que l’homme est moderne et urbain. Je suis primitif, malpoli et franc !
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Bonheur de gros
- Le 25/10/2013
- Dans Ligne de faille
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Le bonheur serait la possibilité de jouir sans souffrance ? Il manque une dimension ; c’est le gras sans le muscle !