Malédiction
L' homme véritable est rare
Par louis--marie | Le 24/09/2020 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Epoque ambiguë de luxe et de maraudes de survie, de militarisme haute intensité et de désertion de l’esprit patriotique, d’athéisme politique et d’exaltations religieuses, de travail excessif et de richesses oisives de rentiers, de routine dans les mœurs galvaudées et d'audaces de pensée en germe ; époque de science où les savants abondent et où l' homme véritable est rare.
Sans égard pour les gestes des suppliants
Par louis--marie | Le 22/05/2020 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
Se regarder minuscule, ratatiné.
Par louis--marie | Le 26/09/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Je ne veux pas m’émietter en de petites choses quotidiennes, fades et répétitives. Il faut haïr une société qui oblige chacun à se regarder minuscule, ratatiné, sans offrir l’opportunité intellectuelle de s’élever à une dimension supérieure : la vie collective, instinctive, la culture supérieure, la civilisation. Il n’y a plus de chemin qui élève, qui initie, mais des parcours arbitraires, sans cohérence, qui vont de soi à soi en passant par le loisir et le travail.
Les nouveaux bourreaux
Par louis--marie | Le 05/09/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
A l'abattoir ! A l'abattoir !
Par louis--marie | Le 07/06/2019 | Commentaires (0)
Les plus morts sont de grands vivants
Par louis--marie | Le 09/02/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Courtiser la mort, voilà une belle éducation qui se fiche bien de toutes les recommandations de douairière, de tout cet orgueil contemporain étrangement retiré de la vie. Elle a quelque chose d’affranchi qui ressemble, à s'y méprendre, à l’espoir d’un salut, où l’homme sans fard prendrait conscience de lui-même, de ses corps et de ses âmes, dans une continuité grandiose et pudique.
L’excès est toujours mal compris
Par louis--marie | Le 27/01/2018 | Dans Lexique | Commentaires (4)
L’excès est toujours mal compris. Il n’est pas le trop, mais la conséquence du pas assez. Les lions ne sont jamais repus. Je suis un excessiste, c’est le seul défaut qui me convienne complètement.
Absolutely polemic !
Par louis--marie | Le 30/10/2017 | Dans Affiche | Commentaires (0)
Vivre à feux incandescent, faire sauter le couvercle !
La ville, la mer, la campagne ...
Par louis--marie | Le 21/09/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Femmes perdues dans l’ivresse des boissons viriles
Par louis--marie | Le 09/09/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (7)
Il y a aujourd'hui des femmes, arrivistes, fascinées par l'argent, drapées dans le pire costume de l’homme : celui du banquier ou du commis. Elles ont des prénoms de roturières pouilleuses et exotiques. Elles approchent de la quarantaine et n'ont toujours pas trouvé de sens à leur vie et s’épuisent dans une frénésie friquée, compulsive et hystérique. Le cigare cubain et la rolex ne sont pas loin. Elles ont ces voix de fumeuses qu’on prête aux filles perdues, qui chuchotent des sentiments fêlés, englués dans une bestialité trop primitive. L’homme contemporain pensant croiser le chemin de grandes dames carnassières leurs adresse un sourire un peu serré autour d’une crainte instinctive. Dans l’allégresse du soleil et l’ivresse des boissons viriles, elles répondent, la haine retroussée sur des lèvres écarlates, dans un sourire hideux que le temps a gravé comme une punition.
Il a froid, de très loin et depuis très longtemps
Par louis--marie | Le 16/04/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il a froid, de très loin et depuis très longtemps, peut-être depuis toujours ; il ne s’en souvenait plus. Un froid sans raison, étranger à sa volonté, traversant chaque saison détraquée, diffusant une chaleur raréfiée, grise. Et il sentait que ce froid n’attendait qu’un mouvement brusque pour le disloquer. Tout ça l’obligeait à mesurer chacun de ces gestes, chacun de ces sentiments, à la juste mesure du strictement nécessaire… pas plus, jamais plus… en avançant d’une nuit jusqu’à la nuit d’après, en se vidant de tout ce qui pouvait geler, jusqu’à la dernière goutte : sentiment, sang, réflexion, muscles. Je lui tends un peu de chaleur et c’est toute une peur qui s’empare de lui. Pathétique homme contemporain.
Revenir aux grands incendies barbares
Par louis--marie | Le 06/10/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J’aspire à la fureur des grands incendies qu’Attila allumait le soir après avoir décimé la population d’une ville pour avoir osé refuser lui ouvrir les portes au matin.
Même en rêve le courage est absent.
Par louis--marie | Le 16/06/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Tout cela ne serait pas bien grave s’il y avait le rêve. Mais même en rêve le courage est absent.
Les enfants gâtés sont des tueurs en série
Par louis--marie | Le 07/04/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Tout narcissique est d’abord un enfant gâté, un tyran. A l’âge de raison il devient tueur en série ou criminel de guerre.
L'idéalisation du désir
Par louis--marie | Le 24/10/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Projection, idéalisation et désir, voilà la synthèse des amours impossibles. C'est le sens du définitif et du sacrifice à leur apogée. C’est aussi l’histoire tragique d’un lâche et d’une traitresse.
Médias pornographiques
Par louis--marie | Le 24/05/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
La société de consommation poussée à l’extrême de sa logique implique de rendre tous les corps consommables par tous pour la jouissance de tous ; mêlant biens, corps, crimes et affects. C’est, je crois, le synopsis d’un film pornographique dont les promoteurs seraient les médias.
Le fou sublime
Par louis--marie | Le 10/02/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Ne pas confondre les âmes endolories et les cœurs mesquins. C'est-à-dire ne pas souiller le fou sublime, le chevalier errant. Les arcanes de leur âme sont des voix silencieuses, des impulsions anxieuses et parfois des évènements d’heureuse souvenance.
Violentes convictions
Par louis--marie | Le 08/12/2013 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Convoquer les quatre Cavaliers de l’Apocalypse pour former lLa garde éternelle de l’étendard de mes convictions.
Vous êtes un numéro
Par louis--marie | Le 16/06/2013 | Commentaires (0)
Malédiction
Par louis--marie | Le 08/06/2013 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Pauvre nuit des hommes
Par louis--marie | Le 23/01/2013 | Dans Citations | Commentaires (0)
Le jour où la France est morte
Par louis--marie | Le 13/01/2013 | Commentaires (0)
13 janvier 2013, Paris. Manifestation contre le mariage des pédérastes, l’achat de nourrisson ou la location de « ventre de pondeuse ». La police matraque, et asperge de gaz, les enfants, vieillards et femmes, venus manifester. Certains sont arrêtés. Que l'homme ait un destin en marge de la nature, voilà ce en quoi je ne crois pas. C'est ce jour-là que j’ai clairement compris que ma génération devait se battre comme les dernières l'avaient fait contre le nazisme, puis le communisme, ces idélogies de destruction massive.
Troublante coïncidence
Par louis--marie | Le 30/11/2012 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Plaisir de rentier
Par louis--marie | Le 30/11/2012 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Formatage circonvolution frontale. Erase. Enter nouvelles données.
Par louis--marie | Le 19/09/2012 | Dans Lexique | Commentaires (0)
La femme moderne calibrée comme une courge.
Par louis--marie | Le 19/07/2012 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Mélancolie morbide
Par louis--marie | Le 28/03/2012 | Dans Pneumatiques | Commentaires (4)
Charité
Par louis--marie | Le 23/03/2012 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
La charité chrétienne était si liée avec la pauvreté que la société idolâtre l’a également marquée du sceau de la honte.
Honte et pauvreté :l’union maudite célébrée sur l’autel du matérialisme.
Par louis--marie | Le 23/03/2012 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Cette pauvreté qui rend transparent, invisible à force de sentiment de culpabilité donnant ce besoin de disparaitre, de se fondre dans un destin que l’on nomme ainsi pour mieux être absorbé par sa fatalité. Ne pas attirer l’attention, être l’eau quand il pleut, statue quand il gèle, s’exclure du monde et des saisons. Se définir au minimum de l’être, au plus bas, au plus petit et glisser dans la misère, linceul d’invisibilité.
Malédiction de la ville
Par louis--marie | Le 01/11/2011 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Ou comment rester immortel d'un coup de révolver ! Beau texte que celui-là...
« On ne se souvient pas des jours, on se souvient des instants », disait Cesare Pavese
Arrivés ensemble du côté de Berlin, un jour d'hiver 85, les images me reviennent de quelques moments ...
« Nous, on fait dans l’plomb ! »
Superbe !
C'est peut-être une mue : "Tous les trente ans, le monde laisse tomber une peau", disait Paul Morand ...
Personne n'y prête attention, mais j'aime tes #hashtag insolents.
J'y ai des souvenirs de fins de nuits qui nous obligeaient à partir séance tenante voir la mer du côté ...
Soljenitsyne le disait déjà : « À y regarder de l’extérieur, l’amplitude des convulsions de la société ...
Ami de jeunesse Olivier je pense souvent à toi. Repose en paix ou tu te trouve Éric
”Vous êtes le seul peintre moderne qui donne du génie au spectacteur. Chaque toile ouvre des possibilités ...
Salut camarade ! Faut-il que je sois décati, je n'avais pas vu ça… Un an et demi plus tard, enconfiné ...
est le titre sublime d’un album de Lavilliers… vanité et exotisme.
C'est, je crois Jorge Luis Borges, qui disait qu'un gentleman ne peut s'intéresser qu'à des causes perdues ...
Super clin d’œil
Magnifique détail ! Que de talents en Occident, quelle histoire des Arts !!! Le constat est amer aujourd'hui ...
IL reste des poches de résistants qui sont pétris de ces valeurs et de certitudes quant aux solutions ...
Sabre au clair! On retourne dans la brêche.
Is there someone who can speak in English who can tell me more about this picture? We either have it ...
"Nous savons que la Révolution est une rupture, la Révolution est un absolu. Il n'y a pas de révolution ...