Malédiction
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L' homme véritable est rare
- Le 24/09/2020
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Epoque ambiguë de luxe et de maraudes de survie, de militarisme haute intensité et de désertion de l’esprit patriotique, d’athéisme politique et d’exaltations religieuses, de travail excessif et de richesses oisives de rentiers, de routine dans les mœurs galvaudées et d'audaces de pensée en germe ; époque de science où les savants abondent et où l' homme véritable est rare.
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Sans égard pour les gestes des suppliants
- Le 22/05/2020
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Dans la débâcle de toutes les convictions, et les manifestations pareilles à une danse macabre et burlesque d’une fin de civilisation, je m’en vais plein d’une haine généreuse, torche et pistolet en main, anéantir la chimère, sans égard pour les gestes des suppliants.
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Se regarder minuscule, ratatiné.
- Le 26/09/2019
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Je ne veux pas m’émietter en de petites choses quotidiennes, fades et répétitives. Il faut haïr une société qui oblige chacun à se regarder minuscule, ratatiné, sans offrir l’opportunité intellectuelle de s’élever à une dimension supérieure : la vie collective, instinctive, la culture supérieure, la civilisation. Il n’y a plus de chemin qui élève, qui initie, mais des parcours arbitraires, sans cohérence, qui vont de soi à soi en passant par le loisir et le travail.
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Les nouveaux bourreaux
- Le 05/09/2019
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Il n’y a jamais eu autant de prédicateurs et de sermonneurs que depuis que les églises se sont vidées. Et les nouveaux cléricaux de ces multiples paroisses communautaires sont prêcheurs le jour et juges la nuit, prêts à revêtir la cagoule du bourreau.
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A l'abattoir ! A l'abattoir !
- Le 07/06/2019
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L'homme débarrassé de toute trace de religion, consciente ou non, est bon pour l'abattoir des grandes guerres démocratiques.
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Les plus morts sont de grands vivants
- Le 09/02/2018
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Courtiser la mort, voilà une belle éducation qui se fiche bien de toutes les recommandations de douairière, de tout cet orgueil contemporain étrangement retiré de la vie. Elle a quelque chose d’affranchi qui ressemble, à s'y méprendre, à l’espoir d’un salut, où l’homme sans fard prendrait conscience de lui-même, de ses corps et de ses âmes, dans une continuité grandiose et pudique.
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L’excès est toujours mal compris
- Le 27/01/2018
- Dans Lexique
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L’excès est toujours mal compris. Il n’est pas le trop, mais la conséquence du pas assez. Les lions ne sont jamais repus. Je suis un excessiste, c’est le seul défaut qui me convienne complètement.
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Absolutely polemic !
- Le 30/10/2017
- Dans Affiche
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Vivre à feux incandescent, faire sauter le couvercle !
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Femmes perdues dans l’ivresse des boissons viriles
- Le 09/09/2017
- Dans Pneumatiques
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Il y a aujourd'hui des femmes, arrivistes, fascinées par l'argent, drapées dans le pire costume de l’homme : celui du banquier ou du commis. Elles ont des prénoms de roturières pouilleuses et exotiques. Elles approchent de la quarantaine et n'ont toujours pas trouvé de sens à leur vie et s’épuisent dans une frénésie friquée, compulsive et hystérique. Le cigare cubain et la rolex ne sont pas loin. Elles ont ces voix de fumeuses qu’on prête aux filles perdues, qui chuchotent des sentiments fêlés, englués dans une bestialité trop primitive. L’homme contemporain pensant croiser le chemin de grandes dames carnassières leurs adresse un sourire un peu serré autour d’une crainte instinctive. Dans l’allégresse du soleil et l’ivresse des boissons viriles, elles répondent, la haine retroussée sur des lèvres écarlates, dans un sourire hideux que le temps a gravé comme une punition.
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Il a froid, de très loin et depuis très longtemps
- Le 16/04/2017
- Dans Pneumatiques
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Il a froid, de très loin et depuis très longtemps, peut-être depuis toujours ; il ne s’en souvenait plus. Un froid sans raison, étranger à sa volonté, traversant chaque saison détraquée, diffusant une chaleur raréfiée, grise. Et il sentait que ce froid n’attendait qu’un mouvement brusque pour le disloquer. Tout ça l’obligeait à mesurer chacun de ces gestes, chacun de ces sentiments, à la juste mesure du strictement nécessaire… pas plus, jamais plus… en avançant d’une nuit jusqu’à la nuit d’après, en se vidant de tout ce qui pouvait geler, jusqu’à la dernière goutte : sentiment, sang, réflexion, muscles. Je lui tends un peu de chaleur et c’est toute une peur qui s’empare de lui. Pathétique homme contemporain.
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Revenir aux grands incendies barbares
- Le 06/10/2015
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J’aspire à la fureur des grands incendies qu’Attila allumait le soir après avoir décimé la population d’une ville pour avoir osé refuser lui ouvrir les portes au matin.
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Même en rêve le courage est absent.
- Le 16/06/2015
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Tout cela ne serait pas bien grave s’il y avait le rêve. Mais même en rêve le courage est absent.
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Les enfants gâtés sont des tueurs en série
- Le 07/04/2015
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Tout narcissique est d’abord un enfant gâté, un tyran. A l’âge de raison il devient tueur en série ou criminel de guerre.
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L'idéalisation du désir
- Le 24/10/2014
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Projection, idéalisation et désir, voilà la synthèse des amours impossibles. C'est le sens du définitif et du sacrifice à leur apogée. C’est aussi l’histoire tragique d’un lâche et d’une traitresse.
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Médias pornographiques
- Le 24/05/2014
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La société de consommation poussée à l’extrême de sa logique implique de rendre tous les corps consommables par tous pour la jouissance de tous ; mêlant biens, corps, crimes et affects. C’est, je crois, le synopsis d’un film pornographique dont les promoteurs seraient les médias.
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Le fou sublime
- Le 10/02/2014
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Ne pas confondre les âmes endolories et les cœurs mesquins. C'est-à-dire ne pas souiller le fou sublime, le chevalier errant. Les arcanes de leur âme sont des voix silencieuses, des impulsions anxieuses et parfois des évènements d’heureuse souvenance.
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Violentes convictions
- Le 08/12/2013
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Convoquer les quatre Cavaliers de l’Apocalypse pour former lLa garde éternelle de l’étendard de mes convictions.
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Malédiction
- Le 08/06/2013
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Avant la démocratie l’homme était un animal solitaire et redoutable, aujourd’hui, c’est bête, il ressemble à un homme.
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Le jour où la France est morte
- Le 13/01/2013
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13 janvier 2013, Paris. Manifestation contre le mariage des pédérastes, l’achat de nourrisson ou la location de « ventre de pondeuse ». La police matraque, et asperge de gaz, les enfants, vieillards et femmes, venus manifester. Certains sont arrêtés. Que l'homme ait un destin en marge de la nature, voilà ce en quoi je ne crois pas. C'est ce jour-là que j’ai clairement compris que ma génération devait se battre comme les dernières l'avaient fait contre le nazisme, puis le communisme, ces idélogies de destruction massive.
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Troublante coïncidence
- Le 30/11/2012
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Plaisir de rentier
- Le 30/11/2012
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Reproducteur, producteur, consommateur, mateur. Société de consommation, plaisir de rentier où toute grandeur est absente
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La femme moderne calibrée comme une courge.
- Le 19/07/2012
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Theda Bara incarna la Vamp, Lyda Borelli une Diva, Rita Hayworth le modèle de la Pin-up et Brigitte Bardot reste une Idole. Aujourd'hui la femme moderne est un genre arrêté par une directive européenne sur la parité.
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Mélancolie morbide
- Le 28/03/2012
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Charité
- Le 23/03/2012
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La charité chrétienne était si liée avec la pauvreté que la société idolâtre l’a également marquée du sceau de la honte.
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Honte et pauvreté :l’union maudite célébrée sur l’autel du matérialisme.
- Le 23/03/2012
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Cette pauvreté qui rend transparent, invisible à force de sentiment de culpabilité donnant ce besoin de disparaitre, de se fondre dans un destin que l’on nomme ainsi pour mieux être absorbé par sa fatalité. Ne pas attirer l’attention, être l’eau quand il pleut, statue quand il gèle, s’exclure du monde et des saisons. Se définir au minimum de l’être, au plus bas, au plus petit et glisser dans la misère, linceul d’invisibilité.