Courage
L'égalité trompeuse
Par louis--marie | Le 30/05/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il y a quelque chose de définitivement vil dans celui qui n'admet que des égaux, qui ne recherche pas avec avidité des êtres supérieurs.
Epouser une grande cause
Par louis--marie | Le 01/10/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
S’il m’arrive parfois d’aimer le corps de certaines villes, leur âme, elle, me répugne toujours. Il faut savoir trousser un compliment comme on le fait d’une jupe, sans se perdre, pour ensuite épouser une grande cause.
J’appartiens à une amitié ombrageuse et fière
Par louis--marie | Le 14/07/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
L’amitié domestique est une incongruité de politicien. L’amitié est souveraine, ombrageuse, fière, virile, sceptique et secrète. Elle n’est pas un slogan gravé sur les frontons, livrés au regard de tous et salis des fientes de pigeons. Elle cercle les âmes d’un lien robuste, à l’abri d’un serment, d’une fiance entre le cœur et les entrailles. J’appartiens de part en part à cette amitié.
Invulnérable
Par louis--marie | Le 22/06/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
Le muscle ou le gras
Par louis--marie | Le 21/05/2017 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
Le politique a toujours eu un problème avec le muscle, lui préférant les corps gras dans une société d'obèses.
L'art de vivre
Par louis--marie | Le 21/03/2017 | Dans Bibliothèque de combat | Commentaires (0)
Quelques signes d’un art de vivre sont ma justification de l’aristocratie.
De bruit et de fureur
Par louis--marie | Le 12/02/2017 | Dans Pneumatiques | Commentaires (2)
Le passé :
- Et après ?
Le présent :
- Plus rien. L’avènement des sauvages.
Le futur :
- Alors, il faut retarder la mort par le bruit et la fureur !
La vie a cessé d’être un saut périlleux.
Par louis--marie | Le 13/03/2016 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
La vie a cessé d’être un saut périlleux. On ne fait plus que des sauts de poux ; et je crois qu’il faut épouiller le monde pour lui donner fière allure et avoir un tête à tête avec lui.
Dehors il fait un temps de mort et de fureur.
Par louis--marie | Le 01/01/2016 | Dans Pneumatiques | Commentaires (9)
Certains hommes s’occupent, d'autres s’ennuient autrement dans un langage qui colle au monde. Dehors il fait un temps de mort et de fureur.
Même en rêve le courage est absent.
Par louis--marie | Le 16/06/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Tout cela ne serait pas bien grave s’il y avait le rêve. Mais même en rêve le courage est absent.
Devoir quotidien
Par louis--marie | Le 15/04/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Tenir l’exigence, ne pas abdiquer. Sinon qui nous consolera de nous-mêmes ?
Les derniers poètes de la gratuité absolue
Par louis--marie | Le 07/03/2015 | Dans Citations | Commentaires (0)
Les hommes de guerre sont de l’espèce qui se rase pour mourir. Ils croient à la rédemption de l’homme par la vertu de l’exercice et du pas cadencé. Ils cultivent la force physique et la belle gueule, s’offrant le luxe des réveils précoces dans les matins glacés et des marches harassantes pour la joie de s’éprouver. Ce sont les derniers poètes de la gratuité absolue.
Jean Larteguy
Je fais le pari de ne pas être seul…
Par louis--marie | Le 09/02/2015 | Dans Ligne de faille | Commentaires (3)
Précieux et bavards, voilà ce que sont ces imbéciles qui attendent l’ultime combat solitaire, le moment tendu, le surgissement de l’aventure, pensant avec prétention y tenir le rôle de leur vie ; ce rôle qu’ils répètent indéfiniment dans leurs écrits sans danger, dans leurs songes confortables, dans leurs espoirs dénaturés. Cédant à cette grandeur labile et chimérique, ils s’interdisent le courage de la vie qu’ils dénoncent avec mépris. Malsaines petites ombres incapables de saigner, de cracher, de hurler, d’aimer, de jouir, de se brûler au feu qu’ils admirent tant de le voir agrandir leur reflet noir. Rien ne leur arrive finalement, ils meurent bourgeois, célibataires matzneviens, masturbateurs maladifs abonnés aux revues licencieuses, les yeux cernés de noir, le teint pâle et le bide flasque. Icônes piaculaires de ce qu’ils auront honnis toute leur chienne de vie. Ce cauchemar est la corruption d’une certaine jeunesse résignée, et assurément du plus grand nombre. Ah, ce nombre-là qui absorbe sournoisement cette jeunesse-là. Que de trahisons, de renoncements, de désertion il lui aura fallu pour préférer la noirceur flatteuse et infinie de l’utopie au rebours de l’exaltation folle et vertigineuse de la réalité. Que de rumeurs grandiloquentes il aura diffusé sur la vie pour imposer son succédané contemplatif, son ersatz. Envoyant ses disciples colporter l’idée que la vie n’est qu’une fraternité désespérée, morne, faite de couples disgracieux, de croyances douteuses et de valeurs punitives. Taillant, pour ses plus jeunes adeptes, des tuniques dans le même voile rouille qu’il appose sur la vie pour cacher la vérité.
Ce sont d’abord les hommes qui s’armeront, par habitude séculaire, des femmes aussi car la guerre ne leur est plus épargnée. Ils sont ceux qui ont vu s’installer la folie, ceux à qui on ordonne de baisser les yeux devant les vices étalés, de tourner le dos à la famille, de s’agglutiner dans les villes, de se rassasier des médias, de bouffer la graisse, le pétrole, les couleuvres et les vers, de vendre leur ventre, de se couper les couilles, de dealer leurs enfants… Ils viendront ôter l’insidieuse rouille qui, comme une gangrène, un suc gastrique, entache la vie véritable, la ronge ; et ce sera la fin de l’avancée du désert, la fin du simulacre, la possibilité de faire comparaître les mirages, de les condamner à l’errance éternelle : ombres avachies parmi les ombres fausses et traîtres.
Soudain alors, se dressera la vie. La matrice réelle, celle des printemps, celle du sang qui coule, rare, rouge, celle de la vigne, des serments baroques ni prince, ni nantis, des hommes rassasiés, des naissances, du soleil, de la bastide aux contreforts puissants, des femmes magnifiques, des forêts, des cicatrices, de la ténacité, du roc, de la dignité, des sacrifices, de l’honneur retrouvé, de la divinité… Peu de mots pour dire ces belles choses véritables dans lesquelles je m’affirme un point après l’autre ! Je fais le pari de ne pas être seul…
Je suis contre
Par louis--marie | Le 04/02/2015 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Aujourd'hui j'ai pensé à la mort. Je n’y ai vu que des désagréments. Donc, je suis contre.
L'aventure est à l'Ouest
Par louis--marie | Le 30/11/2014 | Dans Citations | Commentaires (0)
Je ne suis pas un aventurier ou un mercenaire. Je suis l'homme d'un rêve. On ne change pas de rêve pas plus qu'on ne change de peau.
Baron von Ungern Sternberg
Une certaine jeunesse, vilaine bestiole qui refuse de muer
Par louis--marie | Le 16/11/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (2)
La jeunesse à besoin de se prendre au sérieux là où l’Homme prend au sérieux. J’entends ici par jeunesse la jeunesse sociale, convenue, moderne, comme catégorie. Pas celle qui a cette faculté à se transcender pour une Patrie, une famille, des enfants… non ! je parle bien de celle qui trimballe cette immense prétention de se croire tout ça à elle seule… un énorme nombril refusant toute cicatrice, toute personnalité, toute souffrance… une vilaine bestiole qui refuse de muer, par adoration de ses écailles. Il n’y a pas plus conservateur que cette jeunesse là, par attachement à sa clarté… pas d’ombre, pas de contraste… un moi basique qui n’est jamais dépassé, métamorphosé… nymphettes épilées… garçons androgynes… plus d’homme viril ni de femme épanouie… mourir comme on est né, sans savoir, sans connaissance, sans histoire… une génération de mort-nés, normés, insignifiants.
Brûler la nuit
Par louis--marie | Le 08/11/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
Il nous faut de nouveau le feu sacré... et ce feu, nous pourrions alors le retourner contre les Nuits !
Code for victory : Couper dans le vif
Par jp-graph | Le 24/10/2014 | Dans Affiche | Commentaires (0)
Aurore sanglante
Par louis--marie | Le 12/10/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
De la traînante crainte de se livrer naît cette grimace de l’honneur, fierté sanglotante pour laquelle nous sommes prêts à mourir.
Se mettre en danger !
Par louis--marie | Le 12/10/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Se mettre en danger, c’est la clef de toute vie intéressante.
J'apprends l'humain, le vrai.
Par louis--marie | Le 01/09/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Pendant que vous êtes dans vos grandes écoles parisiennes, j'apprends l'humain, le vrai.
Puis vint la malédiction des villes et des gens.
Par louis--marie | Le 15/06/2014 | Dans Ligne de faille | Commentaires (1)
Il faut congédier toute pensée qui nous incline au confort.
Partir ...
Par louis--marie | Le 21/04/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Je fixe mes limites aux quatre points cardinaux qui sont les quatre coins de mon ring. Plus tard, j’irai me frotter à ces civilisations où l’oiseau, l’arbre ou la mer ouvrent l’espace contraint par ces seuls points en intégrant le zénith, le nadir et même le milieu.
Siècle nonchalant
Par louis--marie | Le 09/03/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Dans le déroulement exaltant et plus que millénaire de notre civilisation, notre époque apparait comme figée. Progressivement le monde a été livré à la nonchalance, et c’est cette mollesse que l’on propose à l’excitation de ma génération. Se révolter devient alors une aventure superbement urgente et absolue. Des printemps de réflexion, des hivers d’indignation et toutes ces délibérations déguisées en résistances, doivent forcément aboutir à l’action. Et celle-ci doit être absolument coupante, décisive, déchirante, elle doit interrompre le temps de la science et de la conscience pour une plongée brutale et grisante dans l’inconnu où il n’est plus concevable d’observer une distance démocratique.
Brûler tous les vaisseaux à vingt ans
Par louis--marie | Le 25/02/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Finalement, écrire à vingt ans est indécent ! C’est manquer toutes les bonnes occasions de mourir avec panache
Le fou sublime
Par louis--marie | Le 10/02/2014 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Ne pas confondre les âmes endolories et les cœurs mesquins. C'est-à-dire ne pas souiller le fou sublime, le chevalier errant. Les arcanes de leur âme sont des voix silencieuses, des impulsions anxieuses et parfois des évènements d’heureuse souvenance.
La valeur du travail
Par louis--marie | Le 11/05/2013 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Si les héros s'en vont
Par louis--marie | Le 11/05/2013 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Cocktail ou chalumeau ?
Par louis--marie | Le 31/01/2013 | Dans Pneumatiques | Commentaires (3)
Société des Altérés
Par louis--marie | Le 01/01/2013 | Commentaires (0)
Symbole du Hussard poussant à l'extrême - et le plus naturellement du monde - d'extraordinaires qualités de courage et d'audace, le général Lasalle offre l'image du Héros Antique qui regarde la mort non comme une fin mais comme un accomplissement : « un houzard qui n'est pas mort à trente ans est un Jean-Foutre ».
Il créa la Société des Altérés où il était interdit de dire que l’on n’avait plus soif, voua un culte aux alcools forts, aux attaques brutales, aux coups de sabre téméraires.
Son épitaphe, il l’a écrite de son vivant à sa femme : "Mon cœur est à toi, mon sang à l’Empereur, ma vie à l’Honneur."
Règle de la maison : ne jamais ciller !
Par louis--marie | Le 27/10/2012 | Dans Citations | Commentaires (0)
L'ardente expérience du courage
Par louis--marie | Le 16/10/2012 | Dans Citations | Commentaires (0)
Bonjour, Je reviens sur un point de détail mais Woz avait raison : la Mercedes fatale était bien une ...
Bonjour, Je reviens sur un point de détail mais Woz avait raison : la Mercedes fatale était bien une ...
Ou comment rester immortel d'un coup de révolver ! Beau texte que celui-là...
« On ne se souvient pas des jours, on se souvient des instants », disait Cesare Pavese
Arrivés ensemble du côté de Berlin, un jour d'hiver 85, les images me reviennent de quelques moments ...
« Nous, on fait dans l’plomb ! »
Superbe !
C'est peut-être une mue : "Tous les trente ans, le monde laisse tomber une peau", disait Paul Morand ...
Personne n'y prête attention, mais j'aime tes #hashtag insolents.
J'y ai des souvenirs de fins de nuits qui nous obligeaient à partir séance tenante voir la mer du côté ...
Soljenitsyne le disait déjà : « À y regarder de l’extérieur, l’amplitude des convulsions de la société ...
Ami de jeunesse Olivier je pense souvent à toi. Repose en paix ou tu te trouve Éric
”Vous êtes le seul peintre moderne qui donne du génie au spectacteur. Chaque toile ouvre des possibilités ...
Salut camarade ! Faut-il que je sois décati, je n'avais pas vu ça… Un an et demi plus tard, enconfiné ...
est le titre sublime d’un album de Lavilliers… vanité et exotisme.
C'est, je crois Jorge Luis Borges, qui disait qu'un gentleman ne peut s'intéresser qu'à des causes perdues ...
Super clin d’œil
Magnifique détail ! Que de talents en Occident, quelle histoire des Arts !!! Le constat est amer aujourd'hui ...
IL reste des poches de résistants qui sont pétris de ces valeurs et de certitudes quant aux solutions ...
Sabre au clair! On retourne dans la brêche.