Courage
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L'envie d'aventure
- Le 16/11/2022
- Dans Ligne de faille
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Il me faut, à portée d’envie, une gare, un port, un aéroport, un chemin. Quelque chose de concret, une corne de brume, une odeur de kéro, un coup de sifflet, comme un coup de fouet, qui rappelle perpétuellement l'envie d’aventure, le pressentiment de passions à naître.
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Joyeuse sédition selon Matthieu (Part 3)
- Le 26/05/2022
- Dans Joyeuse sédition selon Matthieu
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Briga regardait Jovis. Plus exactement, elle le scrutait, décryptant dans ses traits tous les signes des faiblesses qu’elle connaissait par cœur. Le maquillage ne voilait rien, il creusait même, en fin de journée, des sillons épais qui laissaient tout deviner. Le cabotinage lorsqu’il avait cette mimique ridicule de garçon boudeur, les hésitations lorsque les yeux s’ouvraient trop arrondis, la peur lorsque les narines se dilataient et qu’il semblait perdre haleine, le ton agressif qu’il prenait, le petit rictus hautain qui lui creusait la joue et lui fermait les paupières. Il n’était pas beau, car il transportait à la fois trop de méchanceté et d’ignorance pour l’être. Il était une grimace qui n’arrive pas à se poser. Il n’était pas beau, mais il avait de la chance. C’était d’ailleurs toute son histoire récente. Porté par les trusts, flatté par les medias, il avait profité du système électoral défaillant de la démocratie pour être porté à la Présidence d’un pays avec 16% des voix. Depuis lors, il gouvernait sous téléguidage d’éminences grises dont la non-traçabilité rendait impossible l’identification. Il était donc officiellement le seul despote éclairé de ce coup d’Etat démocratique. Le lot habituel des alliances perfides, lâches, ainsi que les rêves mièvres et superficiels de la société firent échouer toutes les âmes en peine à ses pieds. Après le très court printemps, vint la saison de la répression qui coïncida avec la fin de la grande pandémie de coronavirus.
Briga était charnellement à Joris depuis les plus tendres années de ce dernier à qui elle avait fait découvrir son corps de femme. Les usages l’avaient pointée du doigt. Les ricanements avaient fini de l’aigrir. Elle avait gardé le goût des jeunes hommes, lui avait développé un rejet de la femme-amante au profit de celui de la femme-mère dont elle avait endossé l’habit. Elle portait en détestation tout ce vieux monde qui l’avait emprisonnée dans ce rôle de vieille fardée, attifée des robes les plus chères qui ne pouvaient cacher des fesses plates, des yeux enfoncés dans les orbites, des perruques ridicules. Son ventre récalcitrant lui avait refusé toute descendance légitime. Mais le légitime, elle s’en fichait. C’est pour cette raison qu’elle avait exigé que Jovis lui trouve une fille à adopter. Jovis, qui ne se sentait investi d’aucune mission procréatrice, vit dans cet événement un nouveau moyen d’exister différemment de ses prédécesseurs. L’intronisation de leur fille portait la revanche de Briga et la boulimie d’événementiel de Jovis. La révolte des Salafs et des Chaotistes n’y changeraient rien. Comme la fronde des Opposants, elles seront matées dans un succédané de justice. La force de Jovis était dans l’infatigable discorde des Français autant que dans ses soutiens invisibles, créatures qui venaient s’enrichir du chaos et du sang répandus. La pandémie avait arraché les derniers restes d’humanité de ce monde. Il se sentait en droit d’imposer, pour le bien des survivants.
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Hemingway disait que le courage, c'est de l'élégance sous la pression.
- Le 29/08/2021
- Dans Pneumatiques
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L'égalité trompeuse
- Le 30/05/2019
- Dans Pneumatiques
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Il y a quelque chose de définitivement vil dans celui qui n'admet que des égaux, qui ne recherche pas avec avidité des êtres supérieurs.
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Epouser une grande cause
- Le 01/10/2017
- Dans Ligne de faille
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S’il m’arrive parfois d’aimer le corps de certaines villes, leur âme, elle, me répugne toujours. Il faut savoir trousser un compliment comme on le fait d’une jupe, sans se perdre, pour ensuite épouser une grande cause.
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J’appartiens à une amitié ombrageuse et fière
- Le 14/07/2017
- Dans Pneumatiques
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L’amitié domestique est une incongruité de politicien. L’amitié est souveraine, ombrageuse, fière, virile, sceptique et secrète. Elle n’est pas un slogan gravé sur les frontons, livrés au regard de tous et salis des fientes de pigeons. Elle cercle les âmes d’un lien robuste, à l’abri d’un serment, d’une fiance entre le cœur et les entrailles. J’appartiens de part en part à cette amitié.
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Invulnérable
- Le 22/06/2017
- Dans Ligne de faille
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Je suis persuadé que ce qu’il manque chez mes contemporains, c’est une once de virilité. Quelque chose qui n’est pas superficiel, déviance, complaisance, désespoir. Je ne dis pas être soudard, je dis être viril, rude, âpre, invulnérable.
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Le muscle ou le gras
- Le 21/05/2017
- Dans Ligne de faille
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Le politique a toujours eu un problème avec le muscle, lui préférant les corps gras dans une société d'obèses.
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L'art de vivre
- Le 21/03/2017
- Dans Bibliothèque de combat
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Quelques signes d’un art de vivre sont ma justification de l’aristocratie.
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De bruit et de fureur
- Le 12/02/2017
- Dans Pneumatiques
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Le passé :
- Et après ?
Le présent :
- Plus rien. L’avènement des sauvages.
Le futur :
- Alors, il faut retarder la mort par le bruit et la fureur !
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La vie a cessé d’être un saut périlleux.
- Le 13/03/2016
- Dans Ligne de faille
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La vie a cessé d’être un saut périlleux. On ne fait plus que des sauts de poux ; et je crois qu’il faut épouiller le monde pour lui donner fière allure et avoir un tête à tête avec lui.
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Dehors il fait un temps de mort et de fureur.
- Le 01/01/2016
- Dans Pneumatiques
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Certains hommes s’occupent, d'autres s’ennuient autrement dans un langage qui colle au monde. Dehors il fait un temps de mort et de fureur.
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Même en rêve le courage est absent.
- Le 16/06/2015
- Dans Pneumatiques
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Tout cela ne serait pas bien grave s’il y avait le rêve. Mais même en rêve le courage est absent.
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Devoir quotidien
- Le 15/04/2015
- Dans Pneumatiques
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Tenir l’exigence, ne pas abdiquer. Sinon qui nous consolera de nous-mêmes ?
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Les derniers poètes de la gratuité absolue
- Le 07/03/2015
- Dans Citations
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Les hommes de guerre sont de l’espèce qui se rase pour mourir. Ils croient à la rédemption de l’homme par la vertu de l’exercice et du pas cadencé. Ils cultivent la force physique et la belle gueule, s’offrant le luxe des réveils précoces dans les matins glacés et des marches harassantes pour la joie de s’éprouver. Ce sont les derniers poètes de la gratuité absolue.
Jean Larteguy
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Je fais le pari de ne pas être seul…
- Le 09/02/2015
- Dans Joyeuse sédition selon Matthieu
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Précieux et bavards, voilà ce que sont ces imbéciles qui attendent l’ultime combat solitaire, le moment tendu, le surgissement de l’aventure, pensant avec prétention y tenir le rôle de leur vie ; ce rôle qu’ils répètent indéfiniment dans leurs écrits sans danger, dans leurs songes confortables, dans leurs espoirs dénaturés. Cédant à cette grandeur labile et chimérique, ils s’interdisent le courage de la vie qu’ils dénoncent avec mépris. Malsaines petites ombres incapables de saigner, de cracher, de hurler, d’aimer, de jouir, de se brûler au feu qu’ils admirent tant de le voir agrandir leur reflet noir. Rien ne leur arrive finalement, ils meurent bourgeois, célibataires matzneviens, masturbateurs maladifs abonnés aux revues licencieuses, les yeux cernés de noir, le teint pâle et le bide flasque. Icônes piaculaires de ce qu’ils auront honnis toute leur chienne de vie. Ce cauchemar est la corruption d’une certaine jeunesse résignée, et assurément du plus grand nombre. Ah, ce nombre-là qui absorbe sournoisement cette jeunesse-là. Que de trahisons, de renoncements, de désertion il lui aura fallu pour préférer la noirceur flatteuse et infinie de l’utopie au rebours de l’exaltation folle et vertigineuse de la réalité. Que de rumeurs grandiloquentes il aura diffusé sur la vie pour imposer son succédané contemplatif, son ersatz. Envoyant ses disciples colporter l’idée que la vie n’est qu’une fraternité désespérée, morne, faite de couples disgracieux, de croyances douteuses et de valeurs punitives. Taillant, pour ses plus jeunes adeptes, des tuniques dans le même voile rouille qu’il appose sur la vie pour cacher la vérité.
Ce sont d’abord les hommes qui s’armeront, par habitude séculaire, des femmes aussi car la guerre ne leur est plus épargnée. Ils sont ceux qui ont vu s’installer la folie, ceux à qui on ordonne de baisser les yeux devant les vices étalés, de tourner le dos à la famille, de s’agglutiner dans les villes, de se rassasier des médias, de bouffer la graisse, le pétrole, les couleuvres et les vers, de vendre leur ventre, de se couper les couilles, de dealer leurs enfants… Ils viendront ôter l’insidieuse rouille qui, comme une gangrène, un suc gastrique, entache la vie véritable, la ronge ; et ce sera la fin de l’avancée du désert, la fin du simulacre, la possibilité de faire comparaître les mirages, de les condamner à l’errance éternelle : ombres avachies parmi les ombres fausses et traîtres.
Soudain alors, se dressera la vie. La matrice réelle, celle des printemps, celle du sang qui coule, rare, rouge, celle de la vigne, des serments baroques ni prince, ni nantis, des hommes rassasiés, des naissances, du soleil, de la bastide aux contreforts puissants, des femmes magnifiques, des forêts, des cicatrices, de la ténacité, du roc, de la dignité, des sacrifices, de l’honneur retrouvé, de la divinité… Peu de mots pour dire ces belles choses véritables dans lesquelles je m’affirme un point après l’autre ! Je fais le pari de ne pas être seul…
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Je suis contre
- Le 04/02/2015
- Dans Pneumatiques
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Aujourd'hui j'ai pensé à la mort. Je n’y ai vu que des désagréments. Donc, je suis contre.
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L'aventure est à l'Ouest
- Le 30/11/2014
- Dans Citations
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Je ne suis pas un aventurier ou un mercenaire. Je suis l'homme d'un rêve. On ne change pas de rêve pas plus qu'on ne change de peau.
Baron von Ungern Sternberg
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Une certaine jeunesse, vilaine bestiole qui refuse de muer
- Le 16/11/2014
- Dans Ligne de faille
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La jeunesse à besoin de se prendre au sérieux là où l’Homme prend au sérieux. J’entends ici par jeunesse la jeunesse sociale, convenue, moderne, comme catégorie. Pas celle qui a cette faculté à se transcender pour une Patrie, une famille, des enfants… non ! je parle bien de celle qui trimballe cette immense prétention de se croire tout ça à elle seule… un énorme nombril refusant toute cicatrice, toute personnalité, toute souffrance… une vilaine bestiole qui refuse de muer, par adoration de ses écailles. Il n’y a pas plus conservateur que cette jeunesse là, par attachement à sa clarté… pas d’ombre, pas de contraste… un moi basique qui n’est jamais dépassé, métamorphosé… nymphettes épilées… garçons androgynes… plus d’homme viril ni de femme épanouie… mourir comme on est né, sans savoir, sans connaissance, sans histoire… une génération de mort-nés, normés, insignifiants.
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Brûler la nuit
- Le 08/11/2014
- Dans Ligne de faille
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Il nous faut de nouveau le feu sacré... et ce feu, nous pourrions alors le retourner contre les Nuits !
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Aurore sanglante
- Le 12/10/2014
- Dans Pneumatiques
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De la traînante crainte de se livrer naît cette grimace de l’honneur, fierté sanglotante pour laquelle nous sommes prêts à mourir.
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Se mettre en danger !
- Le 12/10/2014
- Dans Pneumatiques
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Se mettre en danger, c’est la clef de toute vie intéressante.
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J'apprends l'humain, le vrai.
- Le 01/09/2014
- Dans Pneumatiques
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Pendant que vous êtes dans vos grandes écoles parisiennes, j'apprends l'humain, le vrai.
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Puis vint la malédiction des villes et des gens.
- Le 15/06/2014
- Dans Ligne de faille
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Il faut congédier toute pensée qui nous incline au confort.
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Partir ...
- Le 21/04/2014
- Dans Pneumatiques
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Je fixe mes limites aux quatre points cardinaux qui sont les quatre coins de mon ring. Plus tard, j’irai me frotter à ces civilisations où l’oiseau, l’arbre ou la mer ouvrent l’espace contraint par ces seuls points en intégrant le zénith, le nadir et même le milieu.
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Siècle nonchalant
- Le 09/03/2014
- Dans Pneumatiques
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Dans le déroulement exaltant et plus que millénaire de notre civilisation, notre époque apparait comme figée. Progressivement le monde a été livré à la nonchalance, et c’est cette mollesse que l’on propose à l’excitation de ma génération. Se révolter devient alors une aventure superbement urgente et absolue. Des printemps de réflexion, des hivers d’indignation et toutes ces délibérations déguisées en résistances, doivent forcément aboutir à l’action. Et celle-ci doit être absolument coupante, décisive, déchirante, elle doit interrompre le temps de la science et de la conscience pour une plongée brutale et grisante dans l’inconnu où il n’est plus concevable d’observer une distance démocratique.
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Brûler tous les vaisseaux à vingt ans
- Le 25/02/2014
- Dans Pneumatiques
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Finalement, écrire à vingt ans est indécent ! C’est manquer toutes les bonnes occasions de mourir avec panache
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Le fou sublime
- Le 10/02/2014
- Dans Pneumatiques
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Ne pas confondre les âmes endolories et les cœurs mesquins. C'est-à-dire ne pas souiller le fou sublime, le chevalier errant. Les arcanes de leur âme sont des voix silencieuses, des impulsions anxieuses et parfois des évènements d’heureuse souvenance.
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La valeur du travail
- Le 11/05/2013
- Dans Pneumatiques
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C’est dans le corps durci par le travail que ma conscience entretient l'idée d'un destin inexorable.
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Si les héros s'en vont
- Le 11/05/2013
- Dans Pneumatiques
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Si les héros s’en vont, si les princes et les sabreurs disparaissent, c’est que l’idée de sacrifice a disparu pour autre chose de moins somptueux, où le courage et l’abnégation n’ont plus guère leur place.
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Cocktail ou chalumeau ?
- Le 31/01/2013
- Dans Pneumatiques
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Lorsque la société exige un trop lourd sacrifice aux instincts de l’homme, alors ce dernier redevient totalement animal. C’est un cycle inévitable, il y va de la survie de l’espèce. Il faut maintenant se poser la question de notre position dans ce cycle.
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Société des Altérés
- Le 01/01/2013
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Symbole du Hussard poussant à l'extrême - et le plus naturellement du monde - d'extraordinaires qualités de courage et d'audace, le général Lasalle offre l'image du Héros Antique qui regarde la mort non comme une fin mais comme un accomplissement : « un houzard qui n'est pas mort à trente ans est un Jean-Foutre ».
Il créa la Société des Altérés où il était interdit de dire que l’on n’avait plus soif, voua un culte aux alcools forts, aux attaques brutales, aux coups de sabre téméraires.
Son épitaphe, il l’a écrite de son vivant à sa femme : "Mon cœur est à toi, mon sang à l’Empereur, ma vie à l’Honneur."
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L'ardente expérience du courage
- Le 16/10/2012
- Dans Citations
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Je me suis rendu compte qu’être humain, c’est en partie désirer ardemment faire l’expérience du courage, de l’abnégation de soi, de l’héroïsme, du dévouement et de la transcendance, ou peut-être même avoir besoin de cette expérience.
Richard Strozzi Heckler 1992