Eugène Louis-Gabriel Isabey

  • Coquetterie romantique

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    Le romantisme pousse toujours sur les champs de ruines : les châteaux effondrés de la monarchie, les colonies perdues de l’empire, les statues décapitées de Praxitèle et les reniements de la république. Le romantisme est un sentiment de vaincu, un goût de mort dans la bouche de la jeunesse. Je crois que son seul bienfait est l’éloquence qui le porte, coquetterie lugubre aux frémissements terribles des chants de morts.

     

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