Eternité

  • L’idée d’éternité

    Terra ignota ephemere

    Nous allons devoir consacrer un certain temps à retrouver l’idée d’éternité dans cette société de l’éphémère.

     

  • Guerre voluptueuse

    affiche-terra-ignota-mystique-de-la-femme.jpgLa guerre des sexes est la lutte désespérée de l’homme contre le carnage de la mort : l'homme éphémère aux prises avec la femme éternelle, source de vie.

  • Notre vraie vie est dans l'immortalité

    Apollo by michelangelo

    Trouver la force de se réinventer. Modifier l'organisme s'il le faut. Changer de voie, changer de tout. N'être rien d'autre que ce qui est essentiel en soi, rejoindre son centre et rester près du feu. Le temps de l'insolence est venu et avec lui le temps de la vérité : être à jamais un esclave ou bien être un jeune loup.

  • J’aperçois les coups de poings dans dix ou vingt ans

    Terra ignota bibliotheque

    J’ai maintenant un tas de livres qui monte, qui se constitue. Je vois bien les mouvements désordonnés, j’entends surtout les bruissements, les glissements, les escalades, les coups de marteaux, de gueules, de poings… Des auteurs qui s’arrangent d’une promiscuité, d’autres qui s’élèvent par celle-ci ou sont poussés vers le vide… Ascenseur et Echafaud ! Je souris de voir les grands frères et les pères placer la famille sur cette pyramide bancale. Il y a déjà des clans, des terres et donc des héritiers. Les lauréats qui attendent la fin de la construction pour se faire hisser sur le sommet, sûrs et fatigués de leur rang. Vieux célibataires reconnaissant à demi un enfant illégitime, ou égaré, pour porter le catafalque. Belles, distantes, charmantes, les femmes encouragent ; terrifiées d’imaginer que le temps, volant leur beauté, n’en profite pour effacer ce que leur intelligence a créé. Entre vieux beaux et courtisanes, dans les coins, forcément, les coquins et les libertins. Il y a des morts, des exécutés, des ressuscités et même des suicidés. Sur les montants, les renégats et les maudits montent et descendent à leur guise, insolents. Je pressens des étages qui se grimperont en courant. Je la vois presque cette bibliothèque, je l’aperçois dans quelques années. Forcément, je sens, simultanément, les idées qui s’agrègent, le caractère qui se renforce, les convictions, les révoltes… J’aperçois les coups de poings dans dix ou vingt ans.  

  • Les grands silences marins forment la jeunesse.

    Songe

    De mes songes naquirent mes passions, la mer et la solitude, les grands silences marins du large et les rivages austères, les côtes nordiques, le sens de l’éternité et l’écriture.

    Grégoire Dubreuil, 1984

  • Ecrit de jeunesse

    L’Amitié comme introduction à l’éthique, l’Amour comme introduction à l’esthétique. Voilà les points d’appui ! Mais nous sommes pressés, elle non, car la femme appartient au temps, l’homme à l’époque. L’Amitié d’abord, ensuite la femme ! A chaque âge un tourment. En attendant, la femme se résume souvent en une porte qui claque !

  • Pour ma femme

    dame-de-coeur-5-copie.jpg

     

    Le hasard c’est la roulette russe. Le destin c’est le peloton d’exécution pour une fidélité, une amitié. La providence c’est ma femme.

  • La certitude et la rage

    petits-soldats.jpgDans tous les schémas de révolte, je ne vois pas la place de la femme car elle est naturellement accaparée par une métaphysique de la vie qui dépasse les petites choses qui occupent sottement les hommes. La femme est certitude et logique ; l’homme est résistance, rage, repli, déconstruction. Elle parle d’humanité lorsque nous parlons clan. Elle ne réagit qu’aux grands massacres qui traversent parfois un siècle lorsque nous voilà à vider les râteliers pour un mot d’honneur. Prenons garde que la femme reste sur ces hauteurs et attachons nous à l’y rejoindre plus tard, quand on sera grand.

  • La femme rend le monde érotique !

    affiche-terra-ignota-1935-torso-by-john-buckland-wright2.jpgTout vient des femmes ! Toute matrice, tout canon, tout art, toute création est femme ! On en revient toujours aux courbes, au cycle, au sein, à la chaleur ! La femme rend le monde érotique !

  • Nous n’avons pas à rougir de nos cathédrales

    religion-lumiere-vitrail.jpgNous n’avons pas à rougir de nos cathédrales et de nos châteaux, de nos monastères et de nos hôtels patriciens. Ce sont de beaux souvenirs pour l’enchantement de la mémoire. Que notre protocole roule les tambours en l’honneur de notre peuple d’artisans. Nos ferronniers, nos batteurs de cuivre, nos céramistes, nos tapissiers de haute lisse, nos sculpteurs, ceux qui habillèrent nos murs de pourpre, qui tissèrent le linceul de pierre des gisants, qui bâtirent les socles et les voûtes, qui torturèrent le bois avec précaution pour qu’il pousse le cri de sa tendresse, voilà les ancêtres de notre esprit, de notre labeur, les pages et les princes de notre royaume culturel. Nous les rencontrons partout, aux jubés et dans le chœur lyrique de nos cathédrales, au pied de nos escaliers monumentaux et à l’entrée des salons d’apparat, dans nos maisons profondes à l’ébénisterie embrasée par la lumière qui tombe des lustres de cristal. Miracles collectifs comme un théâtre moyenâgeux. Quelques paraphes magistraux scandent l’effort solitaire ; mais, pour l’essentiel, c’est dans des ateliers, où l’obstination des uns épaulait la patience des autres, que se célébra à l’unisson l’office de notre éloquence et de notre virtuosité. Notre culture populaire ne date pas d’aujourd’hui. C’est le chef-d’œuvre de notre artisanat. Nous ne réclamons pas des siècles ce qu’ils ne nous ont pas apporté. Nous avons fait des métiers du bois, du fer, de la pierre et de la laine, la tradition de notre effort et de notre art. La mémoire du peuple a besoin de témoins ? Voici les nôtres. Voilà nos racines.

    Pol Vandromme 1980

     

  • Confession...

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    Partisan vertigineux des silences crépusculaires, trouvant dans ce pacte refuge contre la nuit… je le confesse, à l’heure bleutée du soir, j’aime cette solitude qui fait croire à l’éternité.

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  • Promesse d'avenir

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    La paternité me fonde dans l’éternité. La primauté du temps individuel me paraît vacillante.

     

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  • Le temps des vignes

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    La guerre ne fait que passer au milieu des vignes éternelles.

     

    Pierre Luccin

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