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Retour au port.
- Le 27/02/2012
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Si les profondeurs abyssales font écho à l’image des puissances infernales, le port est alors la pieuse représentation de la rédemption de l’âme n’ayant pas sombré dans le péché.
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Ami enraciné ...
- Le 27/02/2012
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Les amis appartiennent au monde de la solitude, du secret et de la singularité.
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Confession...
- Le 26/02/2012
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Partisan vertigineux des silences crépusculaires, trouvant dans ce pacte refuge contre la nuit… je le confesse, à l’heure bleutée du soir, j’aime cette solitude qui fait croire à l’éternité.
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Les armes à la main...
- Le 23/02/2012
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La jeunesse ne se rencontre qu’en deux endroits : sur le champ de bataille et dans le bras des vieilles femmes.
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Ecrire au burin, au fil de l’épée, conclure au poing ou à l’uppercut
- Le 20/02/2012
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Il ne faut pas se leurrer, écrire c’est presque toujours pour se dispenser d'agir, ou pour se consoler de ne pas pouvoir. Pour un Kessel, combien de Sarthe ?
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Vivre avec panache ...
- Le 20/02/2012
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L’air du temps me fait craindre le pire : l’abandon du panache et de l’insouciance. -
Je suis un illuminé !!!
- Le 10/02/2012
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La Bible, c’est le Dalloz des petites vertus et le cryptogramme des mystiques.
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A l'amitié !
- Le 10/02/2012
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Un ami, on ne le choisit pas, il surgit sans travaux d’approche. Pas de circonvolutions, pas de strabisme pour le regarder sans avoir l’air. Le style direct, la main tendue. On le prend tel qu’il est, sans demander s’il trompe sa femme ou s’il a un casier judiciaire vierge. Qu’il soit prince de sang ou bâtard, on va ensemble tirer des bordées. Au-delà d’une femme ou d’une maîtresse, vingt ans plus tard on le fréquente toujours lors même que l’on a oublié depuis longtemps si les seins de Nathalie ressemblaient à des pommes ou à des poires. L’Amitié déploie sa bannière pour un galop, un bout de guerre, une bataille perdue ou un coup de sang. Les amis forment une république libre. Ni prince, ni prolétaire, ni pauvre, ni nanti, l’ami ne se conçoit pas sans une forte dose d’égoïsme, d’orgueil, de dureté et de ruse.
Plumyère.
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Faute de goût !
- Le 10/02/2012
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Deux ressources bien faites pour attirer l’amateur : la fille facile et la littérature compliquée.
Roger Nimier
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L'esprit de la caresse.
- Le 10/02/2012
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Mais comme le brillant esprit n’a besoin que d’une boutade pour retrouver l’essence de l’univers, l’homme vraiment supérieur se contente d’une caresse pour jouir du miracle de la possession.
Stephen Hecquet
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Cap-horn !
- Le 05/02/2012
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Il est aisé de s’affranchir de la peur de l’orage à l’abri des villes, dans le confort de la chaleur du troupeau. Le solitaire est un cap-hornier. -
Contre la ville.
- Le 05/02/2012
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Dans le combat du faible au fort, je prends parti pour la campagne contre la ville.
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Ne se laisser prendre à riende grave !
- Le 31/01/2012
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Je ne veux pas périr sous le poids de la matière, je veux la légèreté du spirituel. La vie doit être convulsive, ascensionnelle.
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Triste bouffon !
- Le 31/01/2012
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Derrière un monsieur loyal il y a souvent un triste bouffon !
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A mes ombres !
- Le 29/01/2012
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Grâce aux ombres je parviens à atteindre une lumière. S'il n'y a pas de contraste, il n'y a rien… Et cela aussi bien en littérature qu'en peinture.
Jean-Claude Pirotte.
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Confort et trahison !
- Le 28/01/2012
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Je veux expier durement mes petits conforts qui sont les trahisons des hautes exigences qui me tiennent.
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Bien des choses à monsieur l'baron !
- Le 28/01/2012
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L’élégance a cessé le jour où le dandysme s’est entendu comme code vestimentaire et non plus comme éthique et esthétique.
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Une balle dans mon stylo !
- Le 28/01/2012
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J’écris pour ne pas assassiner ! Voyez combien la littérature adoucit les mœurs ! Alors tirons chaque mot à bout portant, comme une mise à mort ! -
La fumée noire des cargos ...
- Le 23/01/2012
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Il faut savoir se perdre dans les fumées noires des cargos, la fièvre des voyages et les voix graves qui traversent les rêves.
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Trop ou si peu
- Le 15/01/2012
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Si peu de chose dans les mains et tant à portée de main.
Hélie de Saint Marc
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Jouir sans entrave
- Le 15/01/2012
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Le bourgeois jouit petitement, l’aristocrate par éclaboussures, le paysan par semence et le citadin le samedi soir.
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Croque-vie
- Le 15/01/2012
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C’est louche la vie parce qu’il y a la mort. Si je n’ajoute pas le rêve, l’insolence, l’amitié et l’amour, j’ai l’impression d’être victime d’une arnaque.
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Oublié des Dieux !
- Le 14/01/2012
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Viens avec moi je te dirai les dieux fraternels dans les chapelles bleues.
Xavier Grall
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Ressusciter la jeunesse.
- Le 07/01/2012
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Ressusciter la grande race mystique d’une jeunesse avide d’errance.
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Astre éteint ...
- Le 07/01/2012
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La ruine, sceau d’infamie de la trahison de l’homme, astre définitivement mort.
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Bleu celte
- Le 07/01/2012
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Un bleu Celte ça doit exister, il y bien un bleu Crétois et un Bleu de Prusse. Je le vois, sur la palette, entre le reflet de l’ardoise, le ciel coléreux plongé dans la mer et la caresse de la nuit sur le granit des pierres levées. C’est parfois celui que l’on aperçoit dans le profond du regard des marins bretons.
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Tactique
- Le 07/01/2012
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L’expérience tactique de la jeunesse reste la révolution
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Cycle maudit
- Le 01/01/2012
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Ça repousse toujours, la faim, les poils, la crasse, la guerre.
Georges Hyvernaud
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Une vie en fraude
- Le 25/12/2011
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La France, pays de marchands, je l’aurai voulue pays de contrebandiers.
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Les Pères fondateurs
- Le 25/12/2011
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Le festin des grands fauves
- Le 25/12/2011
- Dans Ligne de faille
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Je suis persuadé que ceux qui furent des proies livrées pendant des siècles à l’appétit des grands fauves trouvent leur vengeance de médiocres au sein d’une société qui impose la morale des faibles à force de lois consensuelles.
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Jeunesse intrépide
- Le 20/12/2011
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La jeunesse est un être qui s’éprouve et s’initie,
c’est aussi un acte de barbarie fait de pillages, de rapts et de trafics.
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Mon rite extérieur ...
- Le 19/12/2011
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La religion est mon rite extérieur, un héritage culturel. Mon rite intérieur est ma part d'ombre et de silence, ma partie noble ainsi que mes colères ou parfois Dieu ne trouverait pas sa place. -
Sale mélancolie ...
- Le 19/12/2011
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Assigné à relire une histoire tumultueuse et riche au lieu de la fréquenter, il faut s’extraire de la mélancolie de la rétrospective infinie de ce qui a précédé ou c’est l’enlisement des idées, et l’empâtement du corps. -
Ecrire ...
- Le 19/12/2011
- Dans Pneumatiques
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Toute écriture mythifie la réalité. Il y a toujours la lame de fond éthique et le coup de pinceau esthétique, deux moments d’une même impulsion.
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Certitude
- Le 18/12/2011
- Dans Pneumatiques
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Il faut s’enfoncer dans les forêts, dans les espaces les plus épargnés, les plus reculés, aussi dans la peur, dans l’inconnu et le doute pour avoir la certitude de soi. -
L’éphémère est à la modernité ce que l’éternel est à l’art !
- Le 17/12/2011
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Nous n’attendons plus de l’art le salut ni la transfiguration de la vie : il ne les donna jamais, sinon quand il servait fidèlement la religion. Nous en attendons cependant autre chose que du divertissement et de la décoration. Nous n’attendons plus de l’art le rêve d’une communauté qui surmonterait les divisions de la société : il ne les procura jamais, sinon quand il servait fidèlement la domination. Mais nous en attendons quand même autre chose qu’un instrument de différenciation sociale pour la classe de loisir. Nous n’attendons plus de l’art la relation avec le génie mais nous aimerions y faire l’expérience d’autre chose que des dernières subtilités à la mode. Nous avons envers l’art des attentes complexes, mêlées et mélangées : elles recouvrent en partie nos attentes envers la religion et la magie, en partie les valeurs d’utopie, mais elles reprennent aussi la charge du jeu et du divertissement. À travers le concept flou de l’art, nous formulons en fait des attentes contradictoires… qui ne trouvent pas à se formuler autrement que dans cette confusion. Nous voudrions y trouver ce domaine impossible où coexistent la critique, le divertissement, l’élévation, la grandeur, le génie, le plaisir, et même le drame de notre condition — avec pour couronner le tout un sentiment finalement aigu du caractère dérisoire de toutes ses attentes et de leur impossible coexistence.Yves Michaud
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Les grands hommes
- Le 11/12/2011
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Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L’homme qui chante, l’homme qui bénit, l’homme qui sacrifie et qui se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet.
Charles Baudelaire
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L'essor de la pleine page
- Le 11/12/2011
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A voir tout le monde se réfugier misérablement dans l’exiguïté de la marginalité,
je revendique l’essor de la pleine page !
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Destin contre hasard
- Le 10/12/2011
- Dans Pneumatiques
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Il faut excéder la vie, happer tout le souffle, tétaniser le monde, être une fulgurance incontrôlée, cabrée, sinon prendre le raccourci foudroyant de la roulette russe. A défaut de destin, certains sont voués au hasard.
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Ne pas oublier de haïr
- Le 07/12/2011
- Dans Ligne de faille
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Ne pas oublier de haïr immédiatement, définitivement, les aménageurs de territoire, ces idolâtres du goudron des voies stratégiques menant leurs percées inquisitrices jusque dans le plus profond de nos forêts, défrichant nos barricades de haies, abattant nos tours soudées dans le cœur des chênes séculaires et corrompant la source pure de nos rivières révoltées. Haïr ces fétichistes du béton, anéantissant les derniers retranchements de vie valeureuse, colonnes infernales vomissant ses soudards urbains, idéologues méprisables imposant leur lumière noire de décadence, leur mécanique glacée. Adossé à la mer, trouvant là l’ultime alliée hurlante et violente, guidé par le lierre vivace, nous reprendrons le chemin mythique de la sacralisation de nos terres, nous relèverons les pierres et les croix, nous traverseront la lande au pas pressé des galops, nous recouvrerons les môles d’humus fertile, nous rouvrirons nos chemins aux processions à coups d’estocs et de tailles, nous libérerons le cours des eaux qui minéraliseront à leur tour ce béton obscène. Race de granit et d’écorce, de mer et de ciel, nous poserons alors nos ronces en barbelés, nos bois en barricades, nos blocs de granit en citadelles. Le poète, le soldat, le prophète et le philosophe seront nos guetteurs tout au long de cette enceinte sacrée, éclairée de nos valeurs retrouvées. Autour, la mer, silencieuse, apaisée se tiendra à l’affût.
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Promesse d'avenir
- Le 06/12/2011
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La paternité me fonde dans l’éternité. La primauté du temps individuel me paraît vacillante.
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Le peloton
- Le 03/12/2011
- Dans Pneumatiques
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Le bourgeois profiteur produit le communisme et le prolétaire servile produit le capitalisme. Fusillons-les !
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Tranquille nostalgie
- Le 03/12/2011
- Dans Pneumatiques
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Cette vieille pulsion nostalgique tranquillement drapée au coin de la cheminée et qui raconte ce temps lorsque l’imaginaire éclairait le corps et l’esprit. -
L'homme domestique
- Le 02/12/2011
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La servilité possède un animal domestique : l’homme. -
L'art au féminin
- Le 27/11/2011
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On dirait que les femmes sont par nature ce que nous sommes par art et que leur art est notre naturel.
Friedrich Novalis
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Old soldiers never die.
- Le 26/11/2011
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Old Soldiers Never Die / Never die, never die / Old Soldiers Never Die / They just fade away..."Irish rugby song"
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Le savant, le poète, le philosophe, le prêtre et le prophète.
- Le 26/11/2011
- Dans Ligne de faille
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La figure de l’intellectuel cristallise les notions d’immobilisme, de lâcheté, d’abstraction voire de perversion. L’idée de décadence n’est jamais très loin. Je regrette cet état, j’aimerais voir ces intellectuels, ces savants, ces lettrés ou ces précepteurs retrouver leur légitimité de Pères fondateurs. Cette ré-intronisation passe par une définition exacte de ce qu’est un intellectuel, ou de ce qu’il n’est pas. Administrateur, bureaucrate, clerc, normalien, polytechnicien, banquier, expert, cosmopolite ne sont que des excroissances de la plèbe, ils s’expriment sur la place publique. Il est faux de dire qu’est intellectuel tout ce qui accède à la une des journaux, à la chronique. C’est traquer le reflet de l’or dans les figures de chair bronzées des petits hommes de vanité. Le savant, le poète, le philosophe, le prêtre et le prophète trahissent leur fonction lorsqu’ils laissent parler ces scribes minuscules en leur nom. Pour être visible de la multitude, ils doivent parler du haut des môles, des stèles et de l’antique Agora, c’est la place qu’ils doivent retrouver. La phalange des légataires de ces Pères, bras armé de la reconquête, prépare la recouvrance impériale de cette civilisation.
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Terres tragiques
- Le 26/11/2011
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Le temps et les glaces sont maîtres !Robert Guillard
