Romantisme

  • Colère bruyante et joie tonitruante

    Terra ignota les crames

    Je n’aime rien de ce qui ondule, frissonne, et tremble. Non plus la poésie mouillée qui se débat doucereusement dans le romantisme des soirées brumeuses, lorsque même les feuilles mortes des saules ont des douleurs languissantes. Je n’aime pas le couchant sanguinolent, le sang rare des corps diaphanes, les nuages éphémères et les aspirations vagues. Je préfère la fichue colère bruyante, la joie tonitruante, le froid, le brûlant, la folie enivrée, les cramés.

     

  • Coquetterie romantique

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    Le romantisme pousse toujours sur les champs de ruines : les châteaux effondrés de la monarchie, les colonies perdues de l’empire, les statues décapitées de Praxitèle et les reniements de la république. Le romantisme est un sentiment de vaincu, un goût de mort dans la bouche de la jeunesse. Je crois que son seul bienfait est l’éloquence qui le porte, coquetterie lugubre aux frémissements terribles des chants de morts.

     

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