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Textes de Pol Saint-Lazare, Julius Falco, Louis-Marie Galand de Malabry - Copyright © since 2005
A l'abattoir ! A l'abattoir !
Par louis--marie | Le 07/06/2019 | Commentaires (0)
L'égalité trompeuse
Par louis--marie | Le 30/05/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il y a quelque chose de définitivement vil dans celui qui n'admet que des égaux, qui ne recherche pas avec avidité des êtres supérieurs.
Je hais cette époque
Par louis--marie | Le 22/05/2019 | Dans Citations | Commentaires (1)
Les beautés injustes
Par louis--marie | Le 15/05/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Par louis--marie | Le 08/05/2019 | Dans Citations | Commentaires (0)
A notre époque inculte, on a parfois envie de fuir la barbarie pour les temples grecs, les contours flous pour les lignes droites et enfin les phrases emphatiques et sombres pour une langue claire et noble.
H. Sienkiewicz
Le surgissement d’une couleur qui aille au monde
Par louis--marie | Le 01/05/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (3)
Au petit matin, sur un coup de téléphone à l’improviste, ils se retrouvaient à Rennes dans l’odeur singulière des villes de province encore endormies. Ils en avaient fait une habitude d’escale depuis maintenant bien longtemps. Rien n’avait modifié ce rituel ; ni le changement de propriétaire, ni la nouvelle décoration ou les profils différents des habitués. « Allo ?... c’est moi ! Je t’attends au Picca ». Ils s’asseyaient en terrasse en attendant l’heure des grandes ombres qui s’allongent, une meilleure lumière. Ils fumaient tranquillement des Lucky-Strike, ne buvaient que des grands whiskies comme des marques d’effronterie, accompagnés d’un grand café hautement aristocratique et colonial. A cette heure-ci, il n’y avait jamais personne. Pas un bruit hors les grands mots qui tranchaient leurs débats avec des reflets épurés et définitifs.
Tournés vers la grande place, ils espéraient le surgissement d’une couleur qui aille au monde… une densité palpable… le baroque d’une aube à l’épaisseur d’un tissu riche et cramoisi.
Se nourrir d'une ardeur déchirante
Par louis--marie | Le 25/04/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Voilà ce que le monde moderne m'apporte
Par louis--marie | Le 11/04/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
Je perds une illusion par jour, j'épuise le stock dans la considération de la triste réalité de la modernité, sans lueur spirituelle, jusqu’au plus noir du désespoir. En contrepartie je construis une forteresse dure et blanche de certitudes. Voilà ce que le monde moderne m'apporte, en plus du froid et des imbéciles.
Je rêve d'escales
Par louis--marie | Le 07/03/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Je crois que la lenteur, la légèreté, et surement la vérité, sont un luxe de conservateur
Par louis--marie | Le 28/02/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
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Epouse là et meurs pour elle !
Par louis--marie | Le 21/02/2019 | Commentaires (0)
Elle pianotait quelques notes sur le piano, dansait seule dans le salon, les yeux fermés, et Matthieu était jaloux de la musique et du soleil qui venaient caresser tout son corps. A son tour il fermait les yeux et enfermait l'ombre fugitive et gracieuse dans sa mémoire... Peut-on dire d’une femme qu’elle est exagérément belle, comme un paysage ou plus rarement une note ?
La vérité est un personnage historique fascinant !
Par louis--marie | Le 14/02/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Gauche évanescente, droite marmoréenne, reste la légèreté...
Par louis--marie | Le 07/02/2019 | Dans Coupure de presse | Commentaires (0)
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Fauves insensibles aux promesses
Par louis--marie | Le 29/01/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Nous constituons peu à peu un héritage de la revanche que nos enfants viendront réclamer ! Leurs désirs insatiables de joie outrepasseront l’immense plaine des mélancolies contemporaines. Ils seront les prochains géants des grands vents, des tempêtes. Ni charognards, ni prédateurs… fauves insensibles aux promesses
A tous vents
Par louis--marie | Le 22/01/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Rien ne me hante plus que les vents marins ; leur promesse d'aventure.
L'essence du monde
Par louis--marie | Le 15/01/2019 | Dans Citations | Commentaires (1)
L'ivresse du monde est mortelle.
Alexandre Pouchkine
J'essaie toujours d'intimider la réalité...
Par louis--marie | Le 08/01/2019 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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La possibilité radicale d'une joie violente
Par louis--marie | Le 01/01/2019 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Et pourquoi, au plus noir du désespoir de ce monde à la dérive, ne pas envisager la possibilité radicale d’une nouvelle joie violente, sans compromission ?
Je vais aller accueillir la nuit
Par louis--marie | Le 29/12/2018 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
L’alliance des mâts qui défie les tempêtes
Par louis--marie | Le 30/11/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Plus tard, je vous parlerai des paysages irréfutables de l’alliance des mâts qui défie les tempêtes et de cette légèreté si spéciale des matins de pleine mer, lorsque la peau hésite...
Né sauvage !
Par louis--marie | Le 16/11/2018 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Quand on a la chance d’être né sauvage, indompté, il faut se battre comme une brute pour le rester.
Beauté inaltérée des femmes de clan
Par louis--marie | Le 02/11/2018 | Commentaires (1)
Devant toute femme de clan, à la beauté inaltérée d'un peuple cohérent à travers les siècles, il faut savoir baisser nos yeux iconoclastes.
Il en restera toujours quelque chose
Par louis--marie | Le 25/10/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il n'y a pas de grand voyage sans péché.
Comme la nuit vient vite sur certains principes.
Par louis--marie | Le 25/10/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Inutilisable pour la société
Par louis--marie | Le 18/10/2018 | Dans Citations | Commentaires (0)
Il est doux de songer que l'on reste volontairement inutilisable pour la société.
Roger Nimier
Je suis pour les idées qui creusent plus qu'elles ne comblent.
Par louis--marie | Le 11/10/2018 | Commentaires (1)
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Banquette 612
Par louis--marie | Le 04/10/2018 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Ai croisé un jeune d'aujourd'hui : dépeigné de plusieurs jours, avachi des paupières, les chairs déjà molles, sérieux, le nez mal planté, le menton fuyait là où le sourcil avançait planté sur une arcade sombre. Large bouche, dents espacées, lèvres colériques et bleues, aucune harmonie ne venait lier chacun des traits. Un pilier du genre ! Enfoncé dans une nonchalante affligeante, il ne faisait manifestement aucun effort pour tenir une posture. Ses formes épousaient exactement l'air du temps et le fauteuil pullman 612 du navire de traversée vers la Corse. Il dévisageait chaque passager, essayant de trouver chez eux quelques points communs qui pourraient l'ancrer dans l'espèce humaine. Las, il s'exhiba avec un magazine faisant l’apologie du spécisme.
Je glissais ma main dans mon vieux sac bergam, pris un papier bristol et rapidement je griffonnais " On ne tombera qu'après avoir osé de grandes choses". En toute discrétion, je fis pousser la missive vers le passager 612, par le biais d’un personnel de salle. A la lecture de l‘aphorisme de Sénèque, le jeune balaya la salle, l’œil enfiévré. Il s’était relevé, le torse bombé, le menton fièrement dressé, la mâchoire serrée. Je venais de lui offrir quelques promesses viriles de cicatrices d’homme. Je pris une rasade de rhum de ma fiole et me tournais vers le grand espace marin.
L'heure bleue
Par louis--marie | Le 01/09/2018 | Commentaires (0)
La couleur de la noirceur n’est pas noire. Regardez mes nuits blanches, elles sont bleues !
Le rhum est une excuse !
Par louis--marie | Le 04/08/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
J'ai perpétuellement dans la gorge, un peu de sel de rade, de gasoil de soute et un fond de rhum.… j'ai toujours dans la tête un rêve de départ.
Nous sommes les fauves escortant les vents violents
Par louis--marie | Le 21/07/2018 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Notre multitude n'est encombrée de rien ! Elle se prépare au pire. Elle avance, la faim au ventre... une faim d'aventure, de révolte, de grondement. Nous sommes les fauves maigres escortant les vents violents.
Ne jamais se renier.
Par louis--marie | Le 14/07/2018 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Le mode d’agglomération de l’humain, c’est la ville. Là, l’homme se recroqueville, se ratatine, se rassemble, se centralise, s’unit, s’agglomère en une chose qu’on appelle la société moderne. J’en fais mon champ de bataille.
L'aventure au bout de la rue...
Par louis--marie | Le 07/07/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il plane une odeur de cendre
Par louis--marie | Le 05/07/2018 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Quitte à avoir des adversaires, je les préfère exagérément forts. C’est toujours beaucoup plus intéressant quand on exagère. Le courage doit être le même des deux côtés de l’orage. Ce n’est plus le cas. De l’autre côté, le monde s’ennuie, vacille et se réduit. Ils viennent à tout détruire à mesure qu’ils avancent dans leur détestation d’eux-mêmes. Alors, débout sur l’édifice merveilleux de la barricade, je mesure, sans indulgence, l’extrême misère de l’homme et de sa femme anéantie. Il plane une odeur de cendre. Et je méprise cet instant subtil et éphémère, lorsque le monde bascule, lorsque l’homme ressemble monstrueusement à l’homme.
J'ai mille façons de vivre et je ne sais pas s'il y en a une plus vraie que l’autre.
Par louis--marie | Le 28/06/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Je suis de l'été incertain des déserts arides
Par louis--marie | Le 21/06/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Nous ne sommes pas de la même saison. Vous êtes de l’été tempéré ; celui qui se délecte du velouté du soleil qui s'endimanche et des mensonges hallucinogènes de la chaleur réfractée sur le bitume. Je suis de celui, incertain, des déserts arides, qui s'offre au silence dans la contestation radicale de toute forme de tristesse.
La nostalgie de la foi
Par louis--marie | Le 20/06/2018 | Dans Citations | Commentaires (0)
Peut-être suis-je un incroyant, mais alors un incroyant qui garde la nostalgie de la foi.
Pier Paolo Pasolini
Une guerre contre vous qui mourez trop lentement !
Par louis--marie | Le 13/06/2018 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Une guerre contre vous qui mourez trop lentement. Une guerre en compagnie d’amis ensevelis. Une guerre contre tous ces nouveaux mots inutiles qui encombrent nos rues et vos gorges ingrates. Une guerre qui viendra accaparer les grandes parcelles de nos espoirs avec des mots qui ont de la mâchoire. Une guerre accompagnée de certitudes simples et dures comme des cris. Il y a encore de la grandeur à servir aux avant-gardes du monde qui commence au bord du siècle…
Bel été brutal
Par louis--marie | Le 06/06/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (2)
Je voudrais qu’il soit perpétuellement midi sous le soleil d’une peinture urgente et violente de Nicolas de Staël !
Mon époque ne me ressemble pas
Par louis--marie | Le 26/05/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (3)
Mon époque ne me ressemble pas ! Je veux ne rien lui devoir, ne rien solliciter d’elle et parier contre ses goûts, ses fantasmes. Dans ce temps effrayant où règne, pascalien, le "silence éternel des espaces infinis", l’homme véritable n’a plus sa place.
Difficile de dénoncer le vice
Par louis--marie | Le 19/05/2018 | Dans Ligne de faille | Commentaires (0)
Difficile de dénoncer le vice après avoir déconstruit toutes les valeurs.
La tolérance c’est le préservatif de la pensée, la stérilisation de l’âme à des fins de contrôle.
Par louis--marie | Le 12/05/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
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Croire de nouveau qu’il y a encore quelques rêves à réaliser
Par louis--marie | Le 05/05/2018 | Commentaires (0)
M’absoudre dans la beauté crissante du grand lac gelé, aux figures fractales, aux arêtes vives heurtées. Me noyer dans l’ivresse ruisselante de la pluie d’hiver. Courir jusqu'à m'en glacer les poumons, la chair transpercée d’aiguilles de verre que le vent me lance. M’égarer dans la brume gardienne du fracas sourd des coups de tonnerre. Faire lieu d’une cabane, de la contraction d’un moment abandonné de la modernité. Rester loin des carnages, du suicide précipité de l’occident, ce souverain défunt d'une promesse non tenue. Ressurgir de l’exil au printemps. Reprendre à la patère, la veste rugueuse, vieil étendard fidèle de l’aventure. Croire de nouveau qu’il y a encore quelques rêves à réaliser pour les assoiffés de bleus, pour les yeux perdus.
La souffrance avec des mots irréprochables
Par louis--marie | Le 28/04/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
La souffrance avec des mots irréprochables est un luxe de poète, de soldat, de trappiste.
L'aventure n'a rien à voir avec la jeunesse
Par louis--marie | Le 21/04/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
L'aventure sourit rarement au jeune âge, c'est son châtiment.
Rome est assurément une ville faite pour y mourir.
Par louis--marie | Le 14/04/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (1)
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Là, gisait le mal
Par louis--marie | Le 07/04/2018 | Dans Citations | Commentaires (0)
Là, dans ce monde de mécanisme avide, si avide, d’une avidité mécanique, brillant de lumières, vomissant du métal chaud, et éclatant des mille bruits du trafic ; là gisait le mal immense, prêt à détruire tout ce qui ne s’adaptait pas.
David Herbert Lawrence
J’oppose la vie entière à la vie tronquée.
Par louis--marie | Le 31/03/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Il y aurait une beauté brune et païenne, carnation chaude et érotique d’amante ainsi qu’il y aurait une beauté blonde et chrétienne à la blancheur lumineuse et sphérique, diffusant une ingénue douceur flamboyante. J’ai pour ma part la conscience du sang, l’extase érotique de la procréation, l’éthique de la fidélité, l’esthétique de la complicité d’une femme unique et précieuse. J’oppose la vie entière à la vie tronquée.
J'attends les barbares.
Par louis--marie | Le 24/03/2018 | Dans Pneumatiques | Commentaires (0)
Ou comment rester immortel d'un coup de révolver ! Beau texte que celui-là...
« On ne se souvient pas des jours, on se souvient des instants », disait Cesare Pavese
Arrivés ensemble du côté de Berlin, un jour d'hiver 85, les images me reviennent de quelques moments ...
« Nous, on fait dans l’plomb ! »
Superbe !
C'est peut-être une mue : "Tous les trente ans, le monde laisse tomber une peau", disait Paul Morand ...
Personne n'y prête attention, mais j'aime tes #hashtag insolents.
J'y ai des souvenirs de fins de nuits qui nous obligeaient à partir séance tenante voir la mer du côté ...
Soljenitsyne le disait déjà : « À y regarder de l’extérieur, l’amplitude des convulsions de la société ...
Ami de jeunesse Olivier je pense souvent à toi. Repose en paix ou tu te trouve Éric
”Vous êtes le seul peintre moderne qui donne du génie au spectacteur. Chaque toile ouvre des possibilités ...
Salut camarade ! Faut-il que je sois décati, je n'avais pas vu ça… Un an et demi plus tard, enconfiné ...
est le titre sublime d’un album de Lavilliers… vanité et exotisme.
C'est, je crois Jorge Luis Borges, qui disait qu'un gentleman ne peut s'intéresser qu'à des causes perdues ...
Super clin d’œil
Magnifique détail ! Que de talents en Occident, quelle histoire des Arts !!! Le constat est amer aujourd'hui ...
IL reste des poches de résistants qui sont pétris de ces valeurs et de certitudes quant aux solutions ...
Sabre au clair! On retourne dans la brêche.
Is there someone who can speak in English who can tell me more about this picture? We either have it ...
"Nous savons que la Révolution est une rupture, la Révolution est un absolu. Il n'y a pas de révolution ...