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  • Je crois les causes généreuses faites pour les cœurs perdus

    Lupanar bourgeois

    J’entends, insolente et légère, une jeune légion étrangère buissonnière s’impatienter à l’orée du béton de notre société.

    J’entends la première ligne trépigner sous le couvert de la forêt. Faite des cicatrices du siècle, elle aligne les fils des cadets de Gascogne, les descendants des chouans, les princes audacieux ou encore les bannis et les exilés… tous ces cœurs perdus. Rênes courtes et verbe haut sur leurs montures, chacun prêt à faire l'histoire, dédaignant les honneurs tout en jetant négligemment un coup d’œil enfantin sur leurs beaux panaches blancs…

    Je les entends maintenant dans le sillage empanaché des Mousquetaires et de Cyrano, voilà le galop des  hussards, la charge des Uhlans, la mitraille des maquisards, toute une coterie de disciples de l’insolence, une école de l’irrévérence, une armée des ombres toute en contraste, accablée de mépris qui vient cogner à la porte du Lupanar de la jouissance sans entrave pour exiger la fin de la grande partouze !

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  • L'amitié dans le bleu du matin

    Combattant le cafe

    L'amitié, pareille à une poignée de main, à l’odeur du café partagé, à l’éclat mordoré d’une cigarette cachée dans le creux de la paume. Comme une amitié de conversations se prolongeant dans le bleu du matin.

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  • Partir ...

    Aventure

    Je fixe mes limites aux quatre points cardinaux qui sont les quatre coins de mon ring. Plus tard, j’irai me frotter à ces civilisations où l’oiseau, l’arbre ou la mer ouvrent l’espace contraint par ces seuls points en intégrant le zénith, le nadir et même le milieu.

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  • Se relire dans les plis de nos cicatrices

    Cicatrice

     

    Il est des cicatrices que l'on rêve d'avoir à vingt ans, pour pouvoir se relire plus tard et être sûr de ne pas s'être inutilement perdu.

     

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  • Etre le Franc tireur de l'Eglise militante.

    Confrerie

    L’Eglise militante a ses cadres officiels et son armée régulière. Elle a aussi ses francs tireurs. Ils bataillent sur les frontières et parfois au delà des frontières. Ils ne se servent pas des mêmes armes, ils ne parlent pas toujours la même langue. Il suffit qu’ils aient la même foi et le même amour. Et Dieu reconnaîtra les siens sous l’uniforme et sans l’uniforme. La tentation qui guette les francs tireurs est celle de l’indiscipline et de l’individualisme. Celle qui menace les troupes régulières est le glissement vers le conformisme, où le social a plus de part que le divin. Mais qui choisit sa voie choisit aussi les risques qu’il devra surmonter.

    Gustave Thibon

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  • Aux Femmes ardentes !

    Femme ardente

    Tous prônent l'exaltation dans la déchéance, dans la profusion sexuelle, au nom d'une liberté violée et profanée. Je revendique l'ivresse de la grandeur, celle que l'on connaît dans la relation avec une femme ardente, une femme unique.

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  • Le cul, ça se botte ...

    Tag le cul ca se botte

    Le choc de l’amour se découvre de face, le reste passe par la porte de service.

     

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  • Je vous le dis, petits bonshommes...

    Fourberie politique

    Je vous le dis, petits bonshommes, couillons de la vie, battus, rançonnés, transpirants de toujours, je vous préviens. Quand les grands de ce monde se mettent à vous aimer, c’est qu’ils vont tourner en saucissons de bataille… C’est le signe… il est infaillible. C’est par l’affection que ça commence.

    Louis-Ferdinand Céline

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  • La faim des jeunes loups

    Gif loup2

     

    Risque de s’embourgeoiser par stratification de richesses, de ne présenter que d’exquis cadavres à la faim des jeunes loups, de s’engouffrer dans la pensée unique. Non pas que cela soit tellement désagréable, mais le conformisme est une faute de goût impardonnable à qui veut avoir bousculé son siècle après l’avoir constaté au dessous de ses aspirations.

     

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  • L'esprit d'épargne ?

    00 amitie

    L’esprit d’épargne n’est pas notre fort, nous on dilapide dans l’amitié.

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  • Hâtivement, fuir la ville !

    Fuir la ville

    Hâtivement, fuir la ville ! On se trompe toujours lorsqu’on croit pouvoir se déplier hors de la forêt, loin des embruns

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  • Une lame pour les infâmes

    Tag une lame pour les infames

    Une phrase a souvent valeur d’un livre par ce qu’elle contient de puissance.

     

  • Siècle nonchalant

    Barricade

    Dans le déroulement exaltant et plus que millénaire de notre civilisation, notre époque apparait comme figée. Progressivement le monde a été livré à la nonchalance, et c’est cette mollesse que l’on propose à l’excitation de ma génération. Se révolter devient alors une aventure superbement urgente et absolue. Des printemps de réflexion, des hivers d’indignation et toutes ces délibérations déguisées en résistances, doivent forcément aboutir à l’action. Et celle-ci doit être absolument coupante, décisive, déchirante, elle doit interrompre le temps de la science et de la  conscience pour une plongée brutale et grisante dans l’inconnu où il n’est plus concevable d’observer une distance démocratique.

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  • Garçon, deux pistolets et un café !

    Duel

    "Notre siècle reconnaissait au duel Français le rôle de régulateur social qu’il déniait au droit. En cela sa dimension reste supérieure au Mensur allemand qui n'était qu’un sport d’étudiants à la recherche d’une cicatrice ou au homicidal austerity of mood britannique. De même, l’homme du monde accompli se refusait à vider une querelle à coup de poings. « Sans duel, pas de salon, il n’y a que des cabarets » répétait le Maréchal Clauzel. Il était d’usage de voir le duel comme un moyen qui affinait les mœurs, comme la poésie et le style.

     Un duel réussi, tout comme une bonne histoire, commence par un début et se termine par une fin [...]".

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  • Brûler tous les vaisseaux à vingt ans

    Fin d'aventure

    Finalement, écrire à vingt ans est indécent ! C’est manquer toutes les bonnes occasions de mourir avec panache

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  • Le fou sublime

    Anne Magill Eclipse

    Ne pas confondre les âmes endolories et les cœurs mesquins. C'est-à-dire ne pas souiller le fou sublime, le chevalier errant. Les arcanes de leur âme sont des voix silencieuses, des impulsions anxieuses et parfois des évènements d’heureuse souvenance.

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  • Intense

    Mer

    L’aventure épaissit les secondes

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  • POGO : Parents Only, Gay Out !

    parents only

    L'enfant est la vertu des parents.

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  • Dionysos ou Socrate ?

    Instinct

    Dionysos ou Socrate ? Le primitif ou la connaissance ? L’instinctif ou l’acquis ? Culture ou civilisation : il faudra en tuer un, quelle tragédie !

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  • La revanche des médiocres

    Bank of Greece

    Voilà que s’autoproclament en nouvelle noblesse, le technocrate, le communicant, le banquier. A défaut de bâtir, les voilà qui investissent dans les édifices prestigieux des centres-villes. Ils kidnappent l’histoire voulant faire croire à leur implantation séculaire, comme s’ils faisaient partie du décor depuis toujours.

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  • Dernier bivouac !

    Feu

    Il nous reste le feu, le chant et la nuit !

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  • Au bar Lean de la rue du Port

    Ruelle

    Récurrence du port, de la mer, des départs, de l’exil, du foyer à l’abri des brisants, les mains calleuses, bourrues d’amitié, le bateau qui sombre et le cimetière face à la mer, habité de cercueils vides de marins … la suspicion que ceux-ci soient naufragés dans un lointain pays exotique. Dans mon imaginaire, la gare, c’est plutôt l’attente, le baiser volé, le hall désert, le train qui déraille, les corps démantelés, les morts, le fer et le feu fondus en un seul crissement aigu. L’aéroport, c’est la modernité, la rapidité, le bond, le voisin anonyme, les fesses de l’hôtesse, l’étroitesse du hublot, le confinement, la démonstration excessive du détournement ou de l’explosion.

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  • La flanc-garde

    Front de l'Est

    Le problème de l’avant-garde vient de ce qu’elle bouche le passage, interdit le dépassement et finalement occulte l’horizon. Je lui préfère les chevau-légers de la flanc-garde qui protègent le passage, celle qui fait Camerone.

     

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  • Thé russe

    Self-Portrait with samovar

    On parle en abondance du flegmatique tea time anglais pris sous les lambris victoriens. J’ai plutôt le goût rustique pour le thé russe, chauffé au bois de cèdre sur les contreforts glacés de l’Oural ou à l’orée de la steppe sauvage.

     

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  • Ligne rouge 2

    Ligne Rouge

    Il faut oser ou se résigner à tout

    Tite-Live

     

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  • Les grands silences marins forment la jeunesse.

    Songe

    De mes songes naquirent mes passions, la mer et la solitude, les grands silences marins du large et les rivages austères, les côtes nordiques, le sens de l’éternité et l’écriture.

    Grégoire Dubreuil, 1984

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  • Les jeux sérieux sont subversifs !

    La subversion est un jeu sérieux dont la règle désinvolte est l’ordre et la transgression des codes.

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  • Code for victory : S'exagérer !

    Ecrire chaque mot à bout portant, comme une mise à mort !

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  • 2014 : Etre supérieur à son temps

    2014, j'opposerai le bruit de la vie aux grumeaux sourds de vos voix !

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  • Bonne fête de la Nativité

    Le père Noël, c'est le plan Marshall contre la tradition, les grands magasins contre le feu de cheminée, le matérialisme contre l'esprit de famille. Dans le choix entre un gros barbu en pyjama rouge élevé au Coca-cola et un nouveau-né, je parie sur la jeunesse... No hell !

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  • Certitude de tanière.

    La modernité, née comme un projet de domination de la nature comme des êtres, oblige à imaginer la tanière comme une base de reconquête, un quartier général, pas comme un point de chute.

     

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  • Vanité moderne

    C'est penchée sur le gouffre des vanités du monde moderne que notre civilisation recevra la dernière balle dans la nuque !

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  • Violentes convictions

    Convoquer les quatre Cavaliers de l’Apocalypse pour former lLa garde éternelle de l’étendard de mes convictions.

     

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  • Ecrit de jeunesse

    L’Amitié comme introduction à l’éthique, l’Amour comme introduction à l’esthétique. Voilà les points d’appui ! Mais nous sommes pressés, elle non, car la femme appartient au temps, l’homme à l’époque. L’Amitié d’abord, ensuite la femme ! A chaque âge un tourment. En attendant, la femme se résume souvent en une porte qui claque !

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  • La maison commune

    La maison commune, c'est la civilisation.

     

    Paul Morand

     

  • La ville

    Terra ignota liste guerrila urbaine

    Dans le fond des villes, l’image de la mer et de la forêt me poursuivent. L’inverse n’est pas vrai. Ainsi il est faux de dire que l’homme est moderne et urbain. Je suis primitif, malpoli et franc !

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  • La mer

    LA MER

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  • La nature

    LA NATURE

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  • Clandestin de l'aventure

    Il faut être un alchimiste mystérieux, fusionnant avec furie des idées d’anarchiste baroque et d’aristocrate moderne car l’aventure clandestine est le seul sens de l’histoire.

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  • Actualité : Les amants du Lutétia

    Lutétia

    Comme un pied de nez à toutes les prédications contemporaines, les amants du Lutétia s’offrent une nuit éternelle. La beauté de l’acte n’est l’ambassadrice d’aucune vérité autre que l’amour élégant et racé d’un homme et d’une femme.

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  • Mes heures canoniales

    • Le 22/11/2013

    J’ai les heures canoniales : mutines dès mâtine, des laudes au bruit clair du duel d’aurore qui se prolonge sur des attaques démoniaques de tierces en sixtes au fleuret, puis de taille et d’estoc au sabre, furieusement. Je m’offre secrètement le bond des nones au débotté, au gré des opportunités amicales des bretteurs ralliés jusqu’aux vêpres. La flèche aux complies… seul enfin.

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  • Transcendance

    Transcendance : celle-ci présuppose toujours que notre existence individuelle mérite d’être sacrifiée pour quelque chose de plus grand.

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  • Aurore celte

    Le premier matin du monde est né de la nuit celtique.

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  • Rouge, blanc, rosé... et vivent les camarades aristo

    Terra ignota 1949 girl behind the bottle irvinf penn 1

    Le blanc est un compagnon d'armes sincère mais distant, le rouge un camarade chaleureux mais caractériel. Le rosé aristocratique est féminin dans le difficile équilibre de couleur et de rondeur.

     

     

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  • Simplement !

    la-vie-la-mort-la-nature.jpgSimplement !

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  • Cri ou chuchotement

    le-clan-et-le-drapeau.jpgDieu, la Patrie, la Famille, voilà toutes les causes sacrificielles. Le reste n’est que bruit de fond pour s’amuser à se faire peur.

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  • Le rêve, la liste et l'aventure.

    liste-aventure-2.jpgLa liste : Le plus ancien des genres littéraires avec le récit de rêve.

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  • La salope, la catin et la vestale

    femme-et-elegance.jpg

    Il y a trois types de femmes, l’initiatrice, la damnée et la mystérieuse. La voie charnelle, la voie de la déchéance et la voie sacrée. Seuls les idéalistes les plus assurés savent instinctivement la distribution des rôles. Les autres sont voués à rester perpétuellement indécis, en suspens entre libertinage et souillure.

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  • Bonheur de gros

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    Le bonheur serait la possibilité de jouir sans souffrance ? Il manque une dimension ; c’est le gras sans le muscle !

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  • Thé, vodka et littérature.

    the-vodka-et-litterature.jpg

    Thé, vodka et littérature. Par résonance, toute trinité est un peu sacrée.

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