Elégance

  • Rupture

     

    Terra ignota skull de basquiat

    Certains s’intéressent aux personnages emblématiques des périodes de rupture, moi c’est la rupture chez les personnages qui me fascine, ce qui est étrange, sinon étranger, chez eux, les hommes « entre deux fleuves, entre deux rives » comme disait Chateaubriand.

     

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  • L'essence du monde

     

    Terra ignota essence du monde

    L'ivresse du monde est mortelle.

     

    Alexandre Pouchkine

  • Démagogie esthétique

    Terra ignota demagogie esthetique

    La démagogie esthétique est une trahison du beau !

  • Leçon d'élégance : Les boutons de manchette

    Terra ignota elegance violence

    Se méfier des grandes causes, qui occupent abusivement la place, et réhabiliter les petites : les boutons de manchette, par exemple. 

    François Bott, Mauvaises fréquentations (Manya 1992).

  • L'art de vivre

    Terra ignota une vie aventureuse

    Quelques signes d’un art de vivre sont ma justification de l’aristocratie.

     

  • La solitude bien élevée

    Terra ignota elegance de la solitude

    Je crois l'élégance de l’ordre du privé, de l’intime. Elle consiste à se comporter de la même manière au plus profond de la solitude hivernale que dans la société. S’il devait en être autrement, l’élégance prendrait alors le nom de futilité.

     

  • Accès réservé

    Terra ignota acces reserve

    Certaines femmes sont éternelles comme d’autres sont de mars, de lundi ou de 17 heures. Celles de 17 heures sont dans la rue, au perron des hôtels qui louent une chambre pour une heure. Celles de lundi sont celles en tailleur dans l’ouverture de la porte de l’ascenseur. Celles de mars indiquent le printemps de la sève brute. Il n’existe que peu de femmes éternelles, elles sont pourtant les seules nécessaires pour rester humain, c'est-à-dire supérieur.

     

  • La femme de l’homme

    Terra ignota la femme de l homme

    La vraie femme. Celle qui nous vient du fond des âges. Celle qui rayonne à l’autre extrémité de la création. Je peux vous dire cela d’une manière plus directe. Deux races de femmes. L’une nombreuse, et l’autre en voie de disparition. Les femmes dans lesquelles on se branle. La femme avec qui l’on fait l’amour. Et avec qui faire l’amour, c’est se refaire de l’enfance. La vraie femme : celle qui connaît les secrets des eaux, des pierres, des plantes, des bêtes. Celle qui fixe le soleil et voit clair dans la nuit. Celle qui possède la clé de la santé, de la paix transparente, des harmonies. La sorcière blanche, la fée aux larges flancs humides, au visage d’ange flamand, aux longs cheveux blonds, aux yeux clairs, qui attend l’homme pour recommencer avec lui le paradis terrestre… Avec elle, toute la terre s’organise en féerie. Avec elle, il y a de l’immortalité dans l’air… Le désir qu’elle inspire est vide de tout démon. Plonger en elle vous réensemence et vous révèle que la grande jouissance est chaste. La vraie femme, la femme rare. Celle que les anciens gnostiques appelaient « la femme de l’homme » et la « rosée de lumière ». Ils nommaient l’autre, qui est légion, « la femme de la femme…

    Louis Pauwels

  • Sécession pour l'exemple

     

    Terra ignota sans aristocratie

    Je suis las de vivre dans un pays sans aristocratie.

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  • Se soustraire à la politique, rend apte naturellement aux hautes valeurs

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    Parler de politique revient à manquer de conversation. L'élégance, les bonnes manières et l'assurance devraient suffire à nous reconnaître.

     

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  • Actualité : L'Europe a les mains froides d'Evelyn

    J'écoute Evelyn de Hurts avec un casque pour ne rien perdre du son.... C'est galvanisant. Il y a quelque chose de contenu, d'élégant, une classe très européenne. Et en même temps, on sent qu'il en faudrait peu pour que les forces se libèrent et que la violence éclate. C'est superbe et ça en dit beaucoup sur notre époque.

  • Les derniers poètes de la gratuité absolue

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    Les hommes de guerre sont de l’espèce qui se rase pour mourir. Ils croient à la rédemption de l’homme par la vertu de l’exercice et du pas cadencé. Ils cultivent la force physique et la belle gueule, s’offrant le luxe des réveils précoces dans les matins glacés et des marches harassantes pour la joie de s’éprouver. Ce sont les derniers poètes de la gratuité absolue.

     

    Jean Larteguy

     

  • Cette fatigue amoureuse

    Peter lindbergh

     

    N'est-ce pas la part la plus excitante de leur beauté, cette fatigue amoureuse qui vitre et cerne leurs yeux et leur durcit un peu le visage.

    Paul Morand

     

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  • Visez haut, visez le cœur !

    Carte de voeux 2015

    2015, haut les cœurs, avec nos meilleurs voeux !

  • Une fraternité, insensible aux mauvais courants du monde

    Terra ignota societe secrete

    J’ai toujours rêvé de l’existence d’une société secrète, qui se rencontrerait dans des lieux sombres parfumés d’effluves mêlant l’opium, l’encens et le soufre ; un clan, un peu obscur, qui serait le repaire de chevaliers venus d’un autre siècle, échoués sur les rivages pollués du monde moderne ; une fraternité, insensible aux mauvais courants du monde, fondée sur la quête de la Justice, de la Beauté et de l’Ordre juste ; bref j’ai toujours rêvé de l’existence d’une famille, amante de la pénombre, dont les membres brûleraient ensemble du même feu qui les habite.

  • Aurore sanglante

    Terra ignota duel a l aurore

    De la traînante crainte de se livrer naît cette grimace de l’honneur, fierté sanglotante pour laquelle nous sommes prêts à mourir.

  • Debout, léger, essentiel

    Terra ignota jeunesse et nuque raide

    L'adolescence reste trop souvent l'exaltation de pouvoir s'agenouiller, nuque raide face à un amour, une cause, un idéal... quelque chose qui semble si définitif. C'est après qu'on apprend à être debout, léger, essentiel.

  • Eté baroque

    Terra ignota l italie

    Un homme qui n’aime pas l’Italie est toujours plus ou moins un barbare.

    Félicien Marceau

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  • J’aperçois les coups de poings dans dix ou vingt ans

    Terra ignota bibliotheque

    J’ai maintenant un tas de livres qui monte, qui se constitue. Je vois bien les mouvements désordonnés, j’entends surtout les bruissements, les glissements, les escalades, les coups de marteaux, de gueules, de poings… Des auteurs qui s’arrangent d’une promiscuité, d’autres qui s’élèvent par celle-ci ou sont poussés vers le vide… Ascenseur et Echafaud ! Je souris de voir les grands frères et les pères placer la famille sur cette pyramide bancale. Il y a déjà des clans, des terres et donc des héritiers. Les lauréats qui attendent la fin de la construction pour se faire hisser sur le sommet, sûrs et fatigués de leur rang. Vieux célibataires reconnaissant à demi un enfant illégitime, ou égaré, pour porter le catafalque. Belles, distantes, charmantes, les femmes encouragent ; terrifiées d’imaginer que le temps, volant leur beauté, n’en profite pour effacer ce que leur intelligence a créé. Entre vieux beaux et courtisanes, dans les coins, forcément, les coquins et les libertins. Il y a des morts, des exécutés, des ressuscités et même des suicidés. Sur les montants, les renégats et les maudits montent et descendent à leur guise, insolents. Je pressens des étages qui se grimperont en courant. Je la vois presque cette bibliothèque, je l’aperçois dans quelques années. Forcément, je sens, simultanément, les idées qui s’agrègent, le caractère qui se renforce, les convictions, les révoltes… J’aperçois les coups de poings dans dix ou vingt ans.  

  • La préméditation de l’amitié se conçoit dans l'endurance d'une vertu.

    Amitie

    Il y a trois types d’amitié. Celle inférieure, de l’utilité, qui n’est que calcul et besoin, réceptacle du politique et du marchand. Au-dessus, celle du plaisir qui est simplement celle de l’entente généreuse de la jeunesse. Au-delà, supérieure, aristocratique, celle selon la vertu, elle est celle des hommes vertueux qui sont semblables en vertu.

  • Es-tu le victorieux ?

    Maternite

    Tu es jeune et tu désires femme et enfant. Mais je te demande : es-tu le victorieux vainqueur de lui-même, souverain des sens, maître de ses vertus ? C'est ce que je te demande. Ou bien ton vœu est-il le cri de la bête et de l'indulgence ? Ou la peur de la solitude ? Ou la discorde avec toi-même ?

    Nietzsche

  • Secret

    Anonymat2

    En cette période d’exhibitionnisme je vous exhorte à la vie privée et secrète !

  • C'est la légèreté qui est sérieuse

    00 terra ignota lecture et aventure

    Je suis pour une littérature de grand air et non pour une littérature aux grands airs.

  • Aujourd'hui la plupart des hommes s'épousent eux-mêmes

    La vraie femme selon lp

    La plupart des hommes épousent une médiocre contrefaçon des hommes, un peu plus retorse, un peu plus souple, s’épousent eux-mêmes. Ils se voient eux-mêmes passer dans la rue, avec un peu plus de gorge, un peu plus de hanches, le tout enveloppé de jersey de soie, alors ils se poursuivent eux-mêmes, s’embrassent, s’épousent. C’est moins froid, après tout, que d’épouser un miroir. La femme est rare, elle enjambe les crues, elle renverse les trônes, elle arrête les années. Sa peau est le marbre. Quand il y en a une, elle est l’impasse du monde… Où vont les fleuves, les nuages, les oiseaux isolés ? Se jeter dans la femme… Mais elle est rare… Il faut fuir quand on la voit car si elle aime, si elle déteste, elle est implacable. Sa compassion est implacable. Mais elle est rare.

    Jean Giraudoux

  • Aux Femmes ardentes !

    Femme ardente

    Tous prônent l'exaltation dans la déchéance, dans la profusion sexuelle, au nom d'une liberté violée et profanée. Je revendique l'ivresse de la grandeur, celle que l'on connaît dans la relation avec une femme ardente, une femme unique.

  • Garçon, deux pistolets et un café !

    Duel

    "Notre siècle reconnaissait au duel Français le rôle de régulateur social qu’il déniait au droit. En cela sa dimension reste supérieure au Mensur allemand qui n'était qu’un sport d’étudiants à la recherche d’une cicatrice ou au homicidal austerity of mood britannique. De même, l’homme du monde accompli se refusait à vider une querelle à coup de poings. « Sans duel, pas de salon, il n’y a que des cabarets » répétait le Maréchal Clauzel. Il était d’usage de voir le duel comme un moyen qui affinait les mœurs, comme la poésie et le style.

     Un duel réussi, tout comme une bonne histoire, commence par un début et se termine par une fin [...]".

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  • Brûler tous les vaisseaux à vingt ans

    Fin d'aventure

    Finalement, écrire à vingt ans est indécent ! C’est manquer toutes les bonnes occasions de mourir avec panache

  • Le fou sublime

    Anne Magill Eclipse

    Ne pas confondre les âmes endolories et les cœurs mesquins. C'est-à-dire ne pas souiller le fou sublime, le chevalier errant. Les arcanes de leur âme sont des voix silencieuses, des impulsions anxieuses et parfois des évènements d’heureuse souvenance.

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  • Transcendance

    Transcendance : celle-ci présuppose toujours que notre existence individuelle mérite d’être sacrifiée pour quelque chose de plus grand.

  • Aurore celte

    Le premier matin du monde est né de la nuit celtique.

  • Contre vents et moulins.

    guerre-perdue.jpgM’emmerdent avec leur athéisme cosmopolite, je prends rang parmi les coupables ultimes d’une croyance en un Dieu bon et généreux.

  • Wagon rouge

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    Roger Nimier parlant de Valery Larbaud : « Quand il voulait adresser un compliment à une dame, il ne connaissait que deux étapes ; rougir ou l’inviter dans un wagon-lit ».

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  • Rules of a gentleman n°2

    terra-ignota-rules-of-a-gentleman-20.jpgTo a lady,a gentleman will readily offer both his coat and his hand

  • Dilapider dans l’amitié

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    L’amitié, c’est une république libre par-delà les nivellements, l’anonymat, l’égalitarisme ou l’idée de clôture frontalière. C’est le monde des amateurs de rugby, de bel canto et de tauromachie, celui des flâneurs de haute-mer et des baroudeurs, on y croise des anars en tweed et des aristos effrontés.  Au gré des tapages, la coterie est promptement baptisée de noms obscurs : anarchistes de droite, chouans, hussards ou uhlans. Plus sûrement, c’est libre que l’on va rôder du côté de l’aventure humaine avec nos gueules viriles et riantes, trimbalant une idée généreuse qui va du clan à la société secrète, sans drapeau ni slogan à la recherche d’une limite franchissable entre bistrot et château… vaste programme. Sur ces terres, on promène avec légèreté nos boudes hautaines, nos postures d’insolence et notre humour féroce. C’est le Poulbot sabrant le champagne chez Monsieur le Marquis, le talent railleur et le goût du panache, histoire de goûter de la distinction et dilapider dans l’amitié… Une façon légère de se prendre au sérieux, comme une charge sabre au clair, en gant blanc et en éclat de rire.

  • Rules of a gentleman n°1

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    Bagarre, flingue et cigare !

  • Cocktail ou chalumeau ?

    affiche-terra-ignota-cocktail-ou-chalumeau.jpgLorsque la société exige un trop lourd sacrifice aux instincts de l’homme, alors ce dernier redevient totalement animal. C’est un cycle inévitable, il y va de la survie de l’espèce. Il faut maintenant se poser la question de notre position dans ce cycle.

  • Fer, sang, honneur !

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    Tous les soirs des réputations meurent qui ne peuvent, au petit matin, renaître d’un duel au sabre.

     

  • Un week-end à la guerre !

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    Rêver de moments terribles, de week-end à la guerre, de société secrète, d'extravagance à la russe, est une forme profonde et désinvolte de passer l'ennui de notre siècle.

     

     

  • Un Hussard ? Quel âge ?

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    -          Un Hussard ? Quel âge ?

    -          La quarantaine !

    -          Un jean-foutre alors !

  • Eternels 20 ans !

    affiche-terra-ignota-jap-kamikaze.jpgLA GUERRE PROROGE LA JEUNESSE !

  • Talon haut

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    Sur la pointe de sa beauté divine se hisse la femme, le talon planté dans les pores suants des immondes bêtes salies de leur pornographie, aux visages grimaçants, tordus des brûlures de leurs fantasmes rauques, monstres grouillant de leurs doutes de déviants, nés de succubes au poil gris qu’ils engrossent de leur sale jouissance de larbins. Là-haut disais-je, la femme vulcanisée, océane, guette au-delà des caps l’éruption suffocante, orageuse, la réponse guerrière à sa sensualité racée.

     

  • Le sang du dandy est rouge écarlate !

    coquelicot.jpgIl est quelques héros troublants, ainsi Dorian Gray, Des Esseintes ou Julien Sorel, qui ont fait du dandysme ce que les Grands magasins et les magazines de mode défont pour prescrire leurs mignons décadents et androgynes contre les afflictions languissantes de notre siècle. Il faut maintenant sortir de cette concorde pubescente et avoir des excès de virulence anti démocratique, revendiquer une posture aristocratique provocatrice pour imposer une élégance extrême et indécente, mêlée d'insolence grandiose. Il faut aujourd’hui restaurer l’exercice orgueilleux d'un raffinement élitiste ; attitude établie sur une supériorité indépendante des lignées exsangues et des modes fébriles. Sans discernement, afficher une posture de défi, une audace de la personnalité, un héroïsme individuel, une tension vers la certitude … Imposer un style arraché à une vertu éthique pure et racée et à une esthétique qui sort du carcan des ridicules aux goûts efféminés, des potiches de décoration. Décréter que l’éclat rouge du dandysme se porte aujourd’hui dans le sang plutôt que sur la boutonnière d'un veston. Il faut se tailler une époque sur mesure qui oblige à se tenir droit dans un habit subtil.

  • Romanée Conti 1935

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    Cognac 1926 ! The Macallan 1990 ! Romanée Conti 1935 ! Krug Brut 1995 ! Il ne faut pas sous estimer l’élévation poétique des chiffres.

  • Leçon d'élégance : La légèreté

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    La légèreté est un style qui habillerait la vie d’élégance.

      Sylvain Tesson

     

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  • Prince et voyou.

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    J’oppose la conquête à la possession, le sacrifice au confort, le beau à la concupiscence, l’homme à l’individu, la femme à la pornographie, la famille à l’homosexualité, la civilisation au communautarisme, l’esthétique au standard, l’éthique à la politique, la violence à l’indignation. Je suis le vaurien d’une société de l’argent et de l’usure et le prince d’une nouvelle aristocratie spirituelle.

  • Beauté sanglante

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    On se méprend en prêtant une fragilité à la femme au seul motif que la beauté est fragile.

  • La chasse et la guerre

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    Heureusement qu'il y a dans ce siècle sans épaisseur deux beautés, deux appels : la femme et  l’amitié, c'est-à-dire la chasse et la guerre.

     

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  • Debout !

    mourir-debout-diverted-by-jpb.jpgJe veux mourir debout ! Cela semble étrange comme idée, voire stupide si l’on admet que la mort est une chute, que la vie a cette balistique fatale faite de trois mouvements dont le premier, violent, explosif, est ascensionnel puissant et mécanique, le second, appelé longtemps par les canonniers le petit bout indéterminé avec sa courbe imprévisible, est là-haut balloté dans les couches des souffles inattendus, et le dernier enfin, pur ou naturel, est descendant, gravitationnel, glissant naturellement vers le sol que la vie viendra finalement transpercer, où elle ira s’enterrer. Je n’aime pas cette vision déterminée sur les seules certitudes d’abaques mathématiques. De façon empirique je retiens trois points essentiels à la vie : la poussée initiale doit être provisoirement violente, les corps légers s’élèvent et les astres ne tombent pas. Voilà ma trajectoire tendue, faite pour apprendre à se tenir droit, fier, en avant, tête haute ! La chose est maintenant moins absurde à être écrite ainsi : mourir debout face aux avachis, aux Assis, comme les appelait Rimbaud, tressés avec leurs sièges, trajectoires en cloche comme des jets d’urine.