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J’ai dit tout le bien qu’il fallait dire de l'hiver, mais il faut qu'il parte.
- Le 22/02/2015
- Dans Citations
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Voici un peu de vent et de soleil : ce qu’on aimerait exactement être.
Frédéric Berthet
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Actualité : Un jour au salon de l'agriculture
- Le 21/02/2015
- Dans Coupure de presse
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Ce ton que prennent les hommes politiques, identique qu’ils s’adressent aux hommes de la rue ou aux bêtes du salon de l’Agriculture, c’est celui des marchands d’esclaves.
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L'ultime citadin
- Le 19/02/2015
- Dans Pneumatiques
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L'ultime citadin : Parc Monceau ? Déjà la campagne !
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Asservis à la nécessité
- Le 17/02/2015
- Dans Ligne de faille
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A l’ère du règne de l’utilitarisme, la culture semble avoir du mal à se justifier dans les milieux politiques subjugués par l’économie. La démocratie semble y trouver son compte à ne savoir proposer que des plaisirs faciles asservis à la nécessité. Ce n’est pas la révolution qui a eu raison de l’aristocratie spirituelle mais la motion moyenne.
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Tabula Rasa
- Le 15/02/2015
- Dans Ligne de faille
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Tabula Rasa, ultime barbare annonçant la civilisation mythique !
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Actualité : Les plus belles femmes sont joyeuses
- Le 13/02/2015
- Dans Coupure de presse
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Les plus belles femmes sont joyeuses. Les autres feignent la tristesse pour faire croire à une dimension tragique capable d’expliquer leur laideur intime. Je vote pour Geneviève Dormann, contre Françoise Sagan.
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Actualité : Fantasmes et ennui
- Le 11/02/2015
- Dans Coupure de presse
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Le cinéma du mercredi… les media se pâment devant le film 50 nuances de Grey en le présentant comme une variation crédible des menottes sordides de Strauss-Kahn et des seins martyrisés d'Alexandra Shevchenko. Une claque sur les fesses, des coups de fouet, deux prothèses plastoc, quelques ustensiles pour chiens, un prénom féminin exotique et le puritanisme anglosaxon fantasme là où s'ennuie le sang latin. A Bayonne, comme à Rome ou à Séville les femmes incandescentes, maternelles, méditéranéennes, beautés intelligentes et rayonnantes entrevoient, par contraste, l'extrême de leur charme antique.
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Je fais le pari de ne pas être seul…
- Le 09/02/2015
- Dans Joyeuse sédition selon Matthieu
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Précieux et bavards, voilà ce que sont ces imbéciles qui attendent l’ultime combat solitaire, le moment tendu, le surgissement de l’aventure, pensant avec prétention y tenir le rôle de leur vie ; ce rôle qu’ils répètent indéfiniment dans leurs écrits sans danger, dans leurs songes confortables, dans leurs espoirs dénaturés. Cédant à cette grandeur labile et chimérique, ils s’interdisent le courage de la vie qu’ils dénoncent avec mépris. Malsaines petites ombres incapables de saigner, de cracher, de hurler, d’aimer, de jouir, de se brûler au feu qu’ils admirent tant de le voir agrandir leur reflet noir. Rien ne leur arrive finalement, ils meurent bourgeois, célibataires matzneviens, masturbateurs maladifs abonnés aux revues licencieuses, les yeux cernés de noir, le teint pâle et le bide flasque. Icônes piaculaires de ce qu’ils auront honnis toute leur chienne de vie. Ce cauchemar est la corruption d’une certaine jeunesse résignée, et assurément du plus grand nombre. Ah, ce nombre-là qui absorbe sournoisement cette jeunesse-là. Que de trahisons, de renoncements, de désertion il lui aura fallu pour préférer la noirceur flatteuse et infinie de l’utopie au rebours de l’exaltation folle et vertigineuse de la réalité. Que de rumeurs grandiloquentes il aura diffusé sur la vie pour imposer son succédané contemplatif, son ersatz. Envoyant ses disciples colporter l’idée que la vie n’est qu’une fraternité désespérée, morne, faite de couples disgracieux, de croyances douteuses et de valeurs punitives. Taillant, pour ses plus jeunes adeptes, des tuniques dans le même voile rouille qu’il appose sur la vie pour cacher la vérité.
Ce sont d’abord les hommes qui s’armeront, par habitude séculaire, des femmes aussi car la guerre ne leur est plus épargnée. Ils sont ceux qui ont vu s’installer la folie, ceux à qui on ordonne de baisser les yeux devant les vices étalés, de tourner le dos à la famille, de s’agglutiner dans les villes, de se rassasier des médias, de bouffer la graisse, le pétrole, les couleuvres et les vers, de vendre leur ventre, de se couper les couilles, de dealer leurs enfants… Ils viendront ôter l’insidieuse rouille qui, comme une gangrène, un suc gastrique, entache la vie véritable, la ronge ; et ce sera la fin de l’avancée du désert, la fin du simulacre, la possibilité de faire comparaître les mirages, de les condamner à l’errance éternelle : ombres avachies parmi les ombres fausses et traîtres.
Soudain alors, se dressera la vie. La matrice réelle, celle des printemps, celle du sang qui coule, rare, rouge, celle de la vigne, des serments baroques ni prince, ni nantis, des hommes rassasiés, des naissances, du soleil, de la bastide aux contreforts puissants, des femmes magnifiques, des forêts, des cicatrices, de la ténacité, du roc, de la dignité, des sacrifices, de l’honneur retrouvé, de la divinité… Peu de mots pour dire ces belles choses véritables dans lesquelles je m’affirme un point après l’autre ! Je fais le pari de ne pas être seul…
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Boutefeu sémantique
- Le 07/02/2015
- Dans Pneumatiques
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Lecture, insomnie, coulée d’air, intuition, café, amplification… montée sans fin d’un seul en avant … mélange fougueux… Un livre n'est pas un artifice inerte ; tout écrivain est un boutefeu sémantique.
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Actualité : Fucking Blue Boy et Doulce France
- Le 06/02/2015
- Dans Coupure de presse
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Le communautarisme est un mythe fondateur du mode de vie en Amérique. Chez nous c’est au pire le nom d’un bar louche, au mieux une déclaration de guerre.
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Je suis contre
- Le 04/02/2015
- Dans Pneumatiques
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Aujourd'hui j'ai pensé à la mort. Je n’y ai vu que des désagréments. Donc, je suis contre.
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Il y a toujours une clientèle pour la mort
- Le 03/02/2015
- Dans Pneumatiques
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Il y a toujours une clientèle pour la mort : une certaine jeunesse, les femmes aureviliennes, les soldats perdus et les martyrs. C’est d’eux dont nous nous souvenons… plus rarement des bons vivants.
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Contre révolution, bon coeur !
- Le 01/02/2015
- Dans Affiche
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CONTRE REVOLUTION, BON COEUR !
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Actualité : "Lectures vagabondes"
- Le 30/01/2015
- Dans Coupure de presse
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Ce soir, vagabondage : Naked & Warm de Bill Withers, un vin généreux et le dernier Thomas Morales… il y a cohérence.
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M’éloigner de mon époque.
- Le 30/01/2015
- Dans Pneumatiques
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Seuls les assoiffés seront absous. La sècheresse de l'âme c'est la damnation.
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Ambition contrariée
- Le 28/01/2015
- Dans Pneumatiques
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L'ambition est de conjuguer ces deux contraires : instruire les chèvres et amener les étudiants à l'abattoir.
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Actualité : lendemains furtifs
- Le 26/01/2015
- Dans Coupure de presse
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Dimanche : Ouzzo… Europa danse le sirtaki ! Lundi : Ayran… Kobané, le vrai féminisme a le visage des guerrières kurdes ! Mardi : Vodka ? … feu sur le quartier général en Ukraine... dans tous les cas samedi : Romanée-Conti ... Tout moment de grâce est forcément un peu subversif car la plus belle des grâces est toujours un peu garce.
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Invitation à la clandestinité
- Le 25/01/2015
- Dans Citations
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Il faudra bientôt, je le soupçonne, que nous nous cachions pour lire, comme le temps est venu de se cacher pour boire. Rendre hommage au vin loyal confine à l'insoumission et invite à la clandestinité. Nous sommes quelques-uns à nous préparer à des lendemains furtifs.
Jean-Claude Pirotte, Expédition nocturne autour de ma cave. -
Code for victory : Sortir des cadres
- Le 19/01/2015
- Dans Affiche
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Sous les mots, la subversion
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L'aplomb imperturbable des viscères
- Le 18/01/2015
- Dans Pneumatiques
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La plus abominable des perversions modernes : l'aplomb imperturbable des viscères sur la légèreté de l'âme …
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Proposez à leur âme de bonne volonté
- Le 18/01/2015
- Dans Ligne de faille
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Tristes hommes qui sentent l'argent placé dans des fonds de pension et les parties de chasse du dimanche, qui ne rêvent plus à vingt ans de caps extrêmes, de causes perdues ou d’escales flottantes avec ses cargos aux pavillons exotiques, ses rades, ses promesses d’aventure...
Proposez à leur âme de bonne volonté la paternité symbolique d’un Dieu qui fonde l'égalité des frères, des fusils, des chants au tempo véloce, une terre en friche, des femmes exigeantes, qu’ils rayonnent enfin de tourment et de volonté. Que leur itinéraire n’obéisse plus à l’arbitraire de la fuite mais à la cohérence de la quête… alors, nous bâtirons une civilisation !
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Et tu ne bougeras pas
- Le 11/01/2015
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On supprimera la morale, au nom de la liberté
Et personne ne bougera, parce que la morale est du vieux monde
Puis on supprimera la liberté.
On supprimera la différence, au nom de l'égalité
Et personne ne bougera, parce que la différence est du vieux monde
Puis on supprimera l'égalité
On supprimera la patrie au nom de la fraternité
Et personne ne bougera, parce que la patrie est du vieux monde
Puis on supprimera la fraternité
Puis on supprimera le pays, la famille, les valeurs
Et personne ne bougera, parce que tout ça c'est le vieux monde
Puis on supprimera le vieil homme, au nom du nouveau monde
Et tu ne bougeras pas, parce que tu seras du nouveau monde
Et on supprimera la jeunesse, au nom de la précaution
Et tu ne bougeras pas, parce qu'avec des chaînes on ne bouge plus. -
De puissants dieux sont à l’évidence à leurs côtés
- Le 11/01/2015
- Dans Pneumatiques
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Avez-vous remarqué, en ces temps vulgaires, les mimiques et les minauderies de l’homme moderne, sentimental, gorgé de rêves en low-cost, fait de poses ténébreuses de coquelets…Eh bien cet homme moderne, tout imbu qu’il est d’humanitarisme et de droits de l’Homme, n’aime pas l’homme ! Ce dernier lui fait peur, lorsqu'il boit et mange son terroir. Il lui fait peur avec ses habits de désinvolture rehaussés du sobre d’une femme soulignée d’enfants brûlants. Il lui fait encore peur par sa voix placée, par son attitude de dédain aristocratique, par sa beauté asymétrique et virile ... L'homme moderne est fait pour avoir peur des hommes ; devinant dans un dernier soubresaut inconscient, que de puissants dieux sont à l’évidence à leurs côtés.
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Actualité : Un écrivain si mal coiffé
- Le 05/01/2015
- Dans Coupure de presse
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Je préfère le Houellebecq-whiskey au Houellebecq-nostradamus et je déteste cette actualité qui m'oblige presque à défendre un écrivain si mal coiffé, si convenu, si pathétiquement moderne … finalement je n'aime pas les coquetèles, je préfère le whiskey pur !
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Visez haut, visez le cœur !
- Le 01/01/2015
- Dans Pneumatiques
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2015, haut les cœurs, avec nos meilleurs voeux !
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Brûler le Palais
- Le 29/12/2014
- Dans Ligne de faille
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Brûler le Palais, reconstruire la Bastide : voilà le programme !
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Les grands barbares blancs
- Le 28/12/2014
- Dans Citations
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Je suis l'Empire, à la fin de la décadence, qui regarde passer les grands Barbares blancs en composant des acrostiches indolents.
Paul Verlaine
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водка, пей до дна
- Le 22/12/2014
- Dans Pneumatiques
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Ils mettent du soda dans la vodka… contemporains incultes qui souillent les rivières de Russie en y déversant les eaux du bayou, et insultent Ivan le Terrible en le faisant entrer dans les Clubs efféminés anglo-saxons. « J’aime la vodka, elle est blanche. Elle est sûrement intelligente » lançait Roger Nimier. Toast viril et crâne, qui se boit debout, sous le coup d’un claquement de talons ; tradition des hussards vidant cul-sec leurs verres aux charmes des dames avant de partir flirter avec la belle mort.
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L’éloge du moi à tous les étages de l’indécence
- Le 14/12/2014
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Trouble de la personnalité histrionique … voilà le mal, ce besoin excessif de plaire, l’éloge du moi à tous les étages de l’indécence, la séduction pornographique où rien est caché, tout est obscène d’exhibitionnisme…et le vomi des pleurs pleins de caillots de ressentiments, de colère, de drame, de victimisation si chacun ne vient pas flatter la croupe, chialer avec… un théâtral pathos acclamé par les média, mis en scène par les réseaux sociaux.
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Eloge du vice
- Le 14/12/2014
- Dans Pneumatiques
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La modernité a deux ruses sournoises pour éloigner les jeunes de la vertu. La première consiste à les persuader que la vertu exige une vie triste sans aucun divertissement ni plaisir. La seconde, laisse traîner une fausse espérance en ce qu’une vie de débauche, au pire des cas, sera pardonnée au moment de la mort.
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Oeil pour oeil
- Le 13/12/2014
- Dans Affiche
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Une vengeance trop prompte n'est plus une vengeance : c'est une riposte.
Henry de Montherlant
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La mission des femmes
- Le 07/12/2014
- Dans Pneumatiques
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La mission des femmes est de faire les hommes.
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Quelle méprise !
- Le 07/12/2014
- Dans Ligne de faille
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Cette sage modernité qui vient se vautrer sur mes humeurs indisciplinées... quelle méprise !
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L'aventure est à l'Ouest
- Le 30/11/2014
- Dans Citations
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Je ne suis pas un aventurier ou un mercenaire. Je suis l'homme d'un rêve. On ne change pas de rêve pas plus qu'on ne change de peau.
Baron von Ungern Sternberg
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Voilà toute mon occidentalité
- Le 29/11/2014
- Dans Pneumatiques
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Une âme celte dans un corps allemand et son verbe latin, plongés dans les tourments de la steppe russe, voilà toute mon occidentalité. -
Qu’offre-t-on à notre admiration ?
- Le 22/11/2014
- Dans Pneumatiques
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Qu’offre-t-on à notre admiration ? Une brune avec des yeux où tout homme aperçoit un lit défait là où nous désirions l’exemplum antique de Lucretia. Je condamne l'insupportable supplice de la médiocrité tout autant que le suicide de la morale.
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Une certaine jeunesse, vilaine bestiole qui refuse de muer
- Le 16/11/2014
- Dans Ligne de faille
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La jeunesse à besoin de se prendre au sérieux là où l’Homme prend au sérieux. J’entends ici par jeunesse la jeunesse sociale, convenue, moderne, comme catégorie. Pas celle qui a cette faculté à se transcender pour une Patrie, une famille, des enfants… non ! je parle bien de celle qui trimballe cette immense prétention de se croire tout ça à elle seule… un énorme nombril refusant toute cicatrice, toute personnalité, toute souffrance… une vilaine bestiole qui refuse de muer, par adoration de ses écailles. Il n’y a pas plus conservateur que cette jeunesse là, par attachement à sa clarté… pas d’ombre, pas de contraste… un moi basique qui n’est jamais dépassé, métamorphosé… nymphettes épilées… garçons androgynes… plus d’homme viril ni de femme épanouie… mourir comme on est né, sans savoir, sans connaissance, sans histoire… une génération de mort-nés, normés, insignifiants.
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C’est dans le silence qu’on assassine le mieux
- Le 16/11/2014
- Dans Pneumatiques
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Le bruit des révolutions, les harangues des complots, ne sont là que pour se faire peur, n’engagent jamais rien sur la voie du définitif. Car seul le silence convoque les grandes décisions. C’est d'ailleurs dans le silence qu’on assassine le mieux.
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Petit vice aux volutes sulfureuses
- Le 15/11/2014
- Dans Pneumatiques
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On ne parle pas assez de l'érotisme d’une femme qui fume. Position langoureuse de la main, poignet dénudé, bouche entrouverte, yeux fermés, fumée vaporeuse... arme de séduction fatale … détail insignifiant pour la majorité, mais qui prend toute son importance par ce qu’il laisse percevoir de possibilité transgressive ; petit vice aux volutes sulfureuses. L’homme séduit avec ses vices, la femme, elle, parie sur sa partie ingénue diaboliquement attirante. Dans ce jeu, le fume cigarette devient figure esthétique d’un fétichisme facile, mais au fort potentiel érotique. S’il y a une beauté française, c’est ici qu’elle s’élève. La femme française a trente ans lorsqu’elle atteint cette maîtrise de l’élégance sobre, minimaliste ! Avant ? … que d’hystéries vulgaires, que d’incandescences maladroites. Cette femme de trente ans donc, qui abandonne peu à peu le terrain de la séduction malsaine par nécessité du temps, cache la plus hautaine des dominatrices : beauté intelligente, fatale, et maternelle. Elle met la même lenteur fauve dans ses déplacements que dans sa volupté de salon… elle fume comme la lionne se repose auprès de la marre… avec délectation.
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Brûler la nuit
- Le 08/11/2014
- Dans Ligne de faille
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Il nous faut de nouveau le feu sacré... et ce feu, nous pourrions alors le retourner contre les Nuits !
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De jeunes abusés et des vieux désabusés… toute notre époque.
- Le 02/11/2014
- Dans Ligne de faille
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Je vois autant de vieillards révoltés contre la jeune société autoproclamée moderne que de jeunes gens révoltés contre la vieille tradition. L’Europe vieillit, les études démographiques le disent. La tradition sera déclarée vainqueur par abandon… Faut-il s'en réjouir ?
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L'idéalisation du désir
- Le 24/10/2014
- Dans Pneumatiques
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Projection, idéalisation et désir, voilà la synthèse des amours impossibles. C'est le sens du définitif et du sacrifice à leur apogée. C’est aussi l’histoire tragique d’un lâche et d’une traitresse.
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Une fraternité, insensible aux mauvais courants du monde
- Le 14/10/2014
- Dans Pneumatiques
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J’ai toujours rêvé de l’existence d’une société secrète, qui se rencontrerait dans des lieux sombres parfumés d’effluves mêlant l’opium, l’encens et le soufre ; un clan, un peu obscur, qui serait le repaire de chevaliers venus d’un autre siècle, échoués sur les rivages pollués du monde moderne ; une fraternité, insensible aux mauvais courants du monde, fondée sur la quête de la Justice, de la Beauté et de l’Ordre juste ; bref j’ai toujours rêvé de l’existence d’une famille, amante de la pénombre, dont les membres brûleraient ensemble du même feu qui les habite.
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Aurore sanglante
- Le 12/10/2014
- Dans Pneumatiques
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De la traînante crainte de se livrer naît cette grimace de l’honneur, fierté sanglotante pour laquelle nous sommes prêts à mourir.
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Se mettre en danger !
- Le 12/10/2014
- Dans Pneumatiques
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Se mettre en danger, c’est la clef de toute vie intéressante.
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Pensez de temps en temps à Guido Keller, enfant oublié de l'histoire
- Le 04/10/2014
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Pensez de temps en temps à Guido Keller, enfant oublié de l'histoire et esprit libre tendant à la perfection. Aventurier excentrique et charismatique prônant l’abolition de l’argent, pilote de l'escadrille Baracca, poète guerrier futuriste vivant au creux d'un arbre, aéro-duelliste courtois tenant salon dans son cockpit, révolutionnaire ésotérique, secrétaire d'action de Gabriele d'Annunzio, dernier pirate européen, spécialiste du lancer de pot de chambre, maître de la confrérie des cheveux coupés, kidnappeur, chef d'une tribu africaine, il imagine une cité de vie sur une île perdue de la mer Egée où aucune loi ou forme d'ordre ne devait avoir cours et où seuls les artistes et les aventuriers auraient été autorisés à vivre. Fiume devait être la première peinture de cette quatrième dimension, elle en fut le dernier acte de son existence.
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Rules of a gentleman n°3
- Le 02/10/2014
- Dans Affiche
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A Gentleman means what he says, and says what he means