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Qu'avez-vous à dire pour votre démence ?
- Le 20/03/2015
- Dans Pneumatiques

Bien pire que la débauche des corps : la débauche des âmes...
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Le destin s’impose
- Le 16/03/2015
- Dans Pneumatiques

Je ne suis convaincu que par les trajectoires extrêmes. L’homme, déjà père, au bras d’une femme complexe ou bien l’homme, solitaire, ascète, ermite. L’héroïsme rayonne dans ces deux destins.
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Actualité : Autres échos
- Le 14/03/2015
- Dans Coupure de presse
Pudiquement on hésite encore à exhiber tous nos "Autres échos" sur ce blog. Chez nous, dans nos bibliothèques de combat, nous n'avons cependant pas hésité à placer la désespérance gaie de Céline à côté des nausées de Sartre, même si le caractère sordide de l’étreinte nous glace encore. Aujourd'hui, nous osons deux adresses : les sites de Thierry Marignac et de Bruno Deniel-Laurent ; en attendant la taureaumachie, le rugby, la chevalerie, les combats perdus de l'Histoire, la vitesse, les moto anglaises, madame de Sévigné au bras du cardinal de Retz et toute la littérature baroque.
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La joie sombre écrasée par le soleil
- Le 12/03/2015
- Dans Pneumatiques

Je suis de taille à assumer ce paradoxe crucifiant : je suis fait pour la joie sombre écrasée par le soleil, éprouvée au feu de la négation et carbonisée par excès de lumière.
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Le péril de l’ennui
- Le 10/03/2015
- Dans Pneumatiques

Dans certains états d'âme, l'aventure violente est une conspiration ouverte contre le péril de l’ennui.
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Ces gros mots qui paradent
- Le 08/03/2015
- Dans Pneumatiques

Mon esprit répugne à l’usage excessif de vocables prestigieux depuis qu’ils sont mis sous surveillance, estampillés monopole d’Etat… La liberté et l’égalité, par exemple, sont plus des chevaux de Troie que des chevaux de course. Je préfère aujourd’hui croire aux mots de chair et de sang, aux mots qui hurlent ; comme l'amitié, la famille ou le courage.
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Les derniers poètes de la gratuité absolue
- Le 07/03/2015
- Dans Citations

Les hommes de guerre sont de l’espèce qui se rase pour mourir. Ils croient à la rédemption de l’homme par la vertu de l’exercice et du pas cadencé. Ils cultivent la force physique et la belle gueule, s’offrant le luxe des réveils précoces dans les matins glacés et des marches harassantes pour la joie de s’éprouver. Ce sont les derniers poètes de la gratuité absolue.
Jean Larteguy
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Actualité : Staline ne reviendra plus
- Le 05/03/2015
- Dans Coupure de presse
05 mars 1953. Mort de Staline. Une nouvelle probablement sans importance aujourd’hui. Mais qui fait tout de même plaisir.
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Cette fatigue amoureuse
- Le 02/03/2015
- Dans Citations

N'est-ce pas la part la plus excitante de leur beauté, cette fatigue amoureuse qui vitre et cerne leurs yeux et leur durcit un peu le visage.
Paul Morand
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Actualité : La prolifération des berniques
- Le 28/02/2015
- Dans Coupure de presse
Bansky à Gaza, c'est Leoh Ming Pei au Louvre, ou Marion Cotillard en Indonésie... l'installation définitive des berniques sur le corps du vieux monde.
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Debout poète, foutons un joyeux bordel
- Le 26/02/2015
- Dans Ligne de faille

Quelle immense tromperie cette politique pratiquée par des hommes tronqués qui ont été incapables de prendre en compte leur propre jeunesse, et qui se proposent d'imaginer celle de leurs enfants. Mais les enfants n'en font qu'à leur tête, roulent à pleine vitesse dans les contre-allées, ont de grands rires décontractés, taillent la vie à grands coups d'insolences ciselées, vont trop vite pour s'embarrasser d'un déambulateur.
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J’ai dit tout le bien qu’il fallait dire de l'hiver, mais il faut qu'il parte.
- Le 22/02/2015
- Dans Citations

Voici un peu de vent et de soleil : ce qu’on aimerait exactement être.
Frédéric Berthet
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Actualité : Un jour au salon de l'agriculture
- Le 21/02/2015
- Dans Coupure de presse
Ce ton que prennent les hommes politiques, identique qu’ils s’adressent aux hommes de la rue ou aux bêtes du salon de l’Agriculture, c’est celui des marchands d’esclaves.
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L'ultime citadin
- Le 19/02/2015
- Dans Pneumatiques

L'ultime citadin : Parc Monceau ? Déjà la campagne !
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Asservis à la nécessité
- Le 17/02/2015
- Dans Ligne de faille

A l’ère du règne de l’utilitarisme, la culture semble avoir du mal à se justifier dans les milieux politiques subjugués par l’économie. La démocratie semble y trouver son compte à ne savoir proposer que des plaisirs faciles asservis à la nécessité. Ce n’est pas la révolution qui a eu raison de l’aristocratie spirituelle mais la motion moyenne.
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Tabula Rasa
- Le 15/02/2015
- Dans Ligne de faille

Tabula Rasa, ultime barbare annonçant la civilisation mythique !
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Actualité : Les plus belles femmes sont joyeuses
- Le 13/02/2015
- Dans Coupure de presse
Les plus belles femmes sont joyeuses. Les autres feignent la tristesse pour faire croire à une dimension tragique capable d’expliquer leur laideur intime. Je vote pour Geneviève Dormann, contre Françoise Sagan.
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Actualité : Fantasmes et ennui
- Le 11/02/2015
- Dans Coupure de presse
Le cinéma du mercredi… les media se pâment devant le film 50 nuances de Grey en le présentant comme une variation crédible des menottes sordides de Strauss-Kahn et des seins martyrisés d'Alexandra Shevchenko. Une claque sur les fesses, des coups de fouet, deux prothèses plastoc, quelques ustensiles pour chiens, un prénom féminin exotique et le puritanisme anglosaxon fantasme là où s'ennuie le sang latin. A Bayonne, comme à Rome ou à Séville les femmes incandescentes, maternelles, méditéranéennes, beautés intelligentes et rayonnantes entrevoient, par contraste, l'extrême de leur charme antique.
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Je fais le pari de ne pas être seul…
- Le 09/02/2015
- Dans Joyeuse sédition selon Matthieu

Précieux et bavards, voilà ce que sont ces imbéciles qui attendent l’ultime combat solitaire, le moment tendu, le surgissement de l’aventure, pensant avec prétention y tenir le rôle de leur vie ; ce rôle qu’ils répètent indéfiniment dans leurs écrits sans danger, dans leurs songes confortables, dans leurs espoirs dénaturés. Cédant à cette grandeur labile et chimérique, ils s’interdisent le courage de la vie qu’ils dénoncent avec mépris. Malsaines petites ombres incapables de saigner, de cracher, de hurler, d’aimer, de jouir, de se brûler au feu qu’ils admirent tant de le voir agrandir leur reflet noir. Rien ne leur arrive finalement, ils meurent bourgeois, célibataires matzneviens, masturbateurs maladifs abonnés aux revues licencieuses, les yeux cernés de noir, le teint pâle et le bide flasque. Icônes piaculaires de ce qu’ils auront honnis toute leur chienne de vie. Ce cauchemar est la corruption d’une certaine jeunesse résignée, et assurément du plus grand nombre. Ah, ce nombre-là qui absorbe sournoisement cette jeunesse-là. Que de trahisons, de renoncements, de désertion il lui aura fallu pour préférer la noirceur flatteuse et infinie de l’utopie au rebours de l’exaltation folle et vertigineuse de la réalité. Que de rumeurs grandiloquentes il aura diffusé sur la vie pour imposer son succédané contemplatif, son ersatz. Envoyant ses disciples colporter l’idée que la vie n’est qu’une fraternité désespérée, morne, faite de couples disgracieux, de croyances douteuses et de valeurs punitives. Taillant, pour ses plus jeunes adeptes, des tuniques dans le même voile rouille qu’il appose sur la vie pour cacher la vérité.
Ce sont d’abord les hommes qui s’armeront, par habitude séculaire, des femmes aussi car la guerre ne leur est plus épargnée. Ils sont ceux qui ont vu s’installer la folie, ceux à qui on ordonne de baisser les yeux devant les vices étalés, de tourner le dos à la famille, de s’agglutiner dans les villes, de se rassasier des médias, de bouffer la graisse, le pétrole, les couleuvres et les vers, de vendre leur ventre, de se couper les couilles, de dealer leurs enfants… Ils viendront ôter l’insidieuse rouille qui, comme une gangrène, un suc gastrique, entache la vie véritable, la ronge ; et ce sera la fin de l’avancée du désert, la fin du simulacre, la possibilité de faire comparaître les mirages, de les condamner à l’errance éternelle : ombres avachies parmi les ombres fausses et traîtres.
Soudain alors, se dressera la vie. La matrice réelle, celle des printemps, celle du sang qui coule, rare, rouge, celle de la vigne, des serments baroques ni prince, ni nantis, des hommes rassasiés, des naissances, du soleil, de la bastide aux contreforts puissants, des femmes magnifiques, des forêts, des cicatrices, de la ténacité, du roc, de la dignité, des sacrifices, de l’honneur retrouvé, de la divinité… Peu de mots pour dire ces belles choses véritables dans lesquelles je m’affirme un point après l’autre ! Je fais le pari de ne pas être seul…
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Boutefeu sémantique
- Le 07/02/2015
- Dans Pneumatiques

Lecture, insomnie, coulée d’air, intuition, café, amplification… montée sans fin d’un seul en avant … mélange fougueux… Un livre n'est pas un artifice inerte ; tout écrivain est un boutefeu sémantique.
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Actualité : Fucking Blue Boy et Doulce France
- Le 06/02/2015
- Dans Coupure de presse
Le communautarisme est un mythe fondateur du mode de vie en Amérique. Chez nous c’est au pire le nom d’un bar louche, au mieux une déclaration de guerre.
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Je suis contre
- Le 04/02/2015
- Dans Pneumatiques

Aujourd'hui j'ai pensé à la mort. Je n’y ai vu que des désagréments. Donc, je suis contre.
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Il y a toujours une clientèle pour la mort
- Le 03/02/2015
- Dans Pneumatiques

Il y a toujours une clientèle pour la mort : une certaine jeunesse, les femmes aureviliennes, les soldats perdus et les martyrs. C’est d’eux dont nous nous souvenons… plus rarement des bons vivants.
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Actualité : "Lectures vagabondes"
- Le 30/01/2015
- Dans Coupure de presse
Ce soir, vagabondage : Naked & Warm de Bill Withers, un vin généreux et le dernier Thomas Morales… il y a cohérence.
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M’éloigner de mon époque.
- Le 30/01/2015
- Dans Pneumatiques

Seuls les assoiffés seront absous. La sècheresse de l'âme c'est la damnation.
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Ambition contrariée
- Le 28/01/2015
- Dans Pneumatiques

L'ambition est de conjuguer ces deux contraires : instruire les chèvres et amener les étudiants à l'abattoir.
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Actualité : lendemains furtifs
- Le 26/01/2015
- Dans Coupure de presse
Dimanche : Ouzzo… Europa danse le sirtaki ! Lundi : Ayran… Kobané, le vrai féminisme a le visage des guerrières kurdes ! Mardi : Vodka ? … feu sur le quartier général en Ukraine... dans tous les cas samedi : Romanée-Conti ... Tout moment de grâce est forcément un peu subversif car la plus belle des grâces est toujours un peu garce.
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Invitation à la clandestinité
- Le 25/01/2015
- Dans Citations

Il faudra bientôt, je le soupçonne, que nous nous cachions pour lire, comme le temps est venu de se cacher pour boire. Rendre hommage au vin loyal confine à l'insoumission et invite à la clandestinité. Nous sommes quelques-uns à nous préparer à des lendemains furtifs.
Jean-Claude Pirotte, Expédition nocturne autour de ma cave. -
L'aplomb imperturbable des viscères
- Le 18/01/2015
- Dans Pneumatiques

La plus abominable des perversions modernes : l'aplomb imperturbable des viscères sur la légèreté de l'âme …
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Proposez à leur âme de bonne volonté
- Le 18/01/2015
- Dans Ligne de faille

Tristes hommes qui sentent l'argent placé dans des fonds de pension et les parties de chasse du dimanche, qui ne rêvent plus à vingt ans de caps extrêmes, de causes perdues ou d’escales flottantes avec ses cargos aux pavillons exotiques, ses rades, ses promesses d’aventure...
Proposez à leur âme de bonne volonté la paternité symbolique d’un Dieu qui fonde l'égalité des frères, des fusils, des chants au tempo véloce, une terre en friche, des femmes exigeantes, qu’ils rayonnent enfin de tourment et de volonté. Que leur itinéraire n’obéisse plus à l’arbitraire de la fuite mais à la cohérence de la quête… alors, nous bâtirons une civilisation !
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Et tu ne bougeras pas
- Le 11/01/2015

On supprimera la morale, au nom de la liberté
Et personne ne bougera, parce que la morale est du vieux monde
Puis on supprimera la liberté.
On supprimera la différence, au nom de l'égalité
Et personne ne bougera, parce que la différence est du vieux monde
Puis on supprimera l'égalité
On supprimera la patrie au nom de la fraternité
Et personne ne bougera, parce que la patrie est du vieux monde
Puis on supprimera la fraternité
Puis on supprimera le pays, la famille, les valeurs
Et personne ne bougera, parce que tout ça c'est le vieux monde
Puis on supprimera le vieil homme, au nom du nouveau monde
Et tu ne bougeras pas, parce que tu seras du nouveau monde
Et on supprimera la jeunesse, au nom de la précaution
Et tu ne bougeras pas, parce qu'avec des chaînes on ne bouge plus. -
De puissants dieux sont à l’évidence à leurs côtés
- Le 11/01/2015
- Dans Pneumatiques

Avez-vous remarqué, en ces temps vulgaires, les mimiques et les minauderies de l’homme moderne, sentimental, gorgé de rêves en low-cost, fait de poses ténébreuses de coquelets…Eh bien cet homme moderne, tout imbu qu’il est d’humanitarisme et de droits de l’Homme, n’aime pas l’homme ! Ce dernier lui fait peur, lorsqu'il boit et mange son terroir. Il lui fait peur avec ses habits de désinvolture rehaussés du sobre d’une femme soulignée d’enfants brûlants. Il lui fait encore peur par sa voix placée, par son attitude de dédain aristocratique, par sa beauté asymétrique et virile ... L'homme moderne est fait pour avoir peur des hommes ; devinant dans un dernier soubresaut inconscient, que de puissants dieux sont à l’évidence à leurs côtés.
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Actualité : Un écrivain si mal coiffé
- Le 05/01/2015
- Dans Coupure de presse
Je préfère le Houellebecq-whiskey au Houellebecq-nostradamus et je déteste cette actualité qui m'oblige presque à défendre un écrivain si mal coiffé, si convenu, si pathétiquement moderne … finalement je n'aime pas les coquetèles, je préfère le whiskey pur !
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Visez haut, visez le cœur !
- Le 01/01/2015
- Dans Pneumatiques

2015, haut les cœurs, avec nos meilleurs voeux !
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Brûler le Palais
- Le 29/12/2014
- Dans Ligne de faille

Brûler le Palais, reconstruire la Bastide : voilà le programme !
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Les grands barbares blancs
- Le 28/12/2014
- Dans Citations

Je suis l'Empire, à la fin de la décadence, qui regarde passer les grands Barbares blancs en composant des acrostiches indolents.
Paul Verlaine
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водка, пей до дна
- Le 22/12/2014
- Dans Pneumatiques

Ils mettent du soda dans la vodka… contemporains incultes qui souillent les rivières de Russie en y déversant les eaux du bayou, et insultent Ivan le Terrible en le faisant entrer dans les Clubs efféminés anglo-saxons. « J’aime la vodka, elle est blanche. Elle est sûrement intelligente » lançait Roger Nimier. Toast viril et crâne, qui se boit debout, sous le coup d’un claquement de talons ; tradition des hussards vidant cul-sec leurs verres aux charmes des dames avant de partir flirter avec la belle mort.
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L’éloge du moi à tous les étages de l’indécence
- Le 14/12/2014
- Dans Pneumatiques

Trouble de la personnalité histrionique … voilà le mal, ce besoin excessif de plaire, l’éloge du moi à tous les étages de l’indécence, la séduction pornographique où rien est caché, tout est obscène d’exhibitionnisme…et le vomi des pleurs pleins de caillots de ressentiments, de colère, de drame, de victimisation si chacun ne vient pas flatter la croupe, chialer avec… un théâtral pathos acclamé par les média, mis en scène par les réseaux sociaux.
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Eloge du vice
- Le 14/12/2014
- Dans Pneumatiques

La modernité a deux ruses sournoises pour éloigner les jeunes de la vertu. La première consiste à les persuader que la vertu exige une vie triste sans aucun divertissement ni plaisir. La seconde, laisse traîner une fausse espérance en ce qu’une vie de débauche, au pire des cas, sera pardonnée au moment de la mort.
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Oeil pour oeil
- Le 13/12/2014
- Dans Affiche

Une vengeance trop prompte n'est plus une vengeance : c'est une riposte.
Henry de Montherlant
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La mission des femmes
- Le 07/12/2014
- Dans Pneumatiques

La mission des femmes est de faire les hommes.
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Quelle méprise !
- Le 07/12/2014
- Dans Ligne de faille

Cette sage modernité qui vient se vautrer sur mes humeurs indisciplinées... quelle méprise !
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L'aventure est à l'Ouest
- Le 30/11/2014
- Dans Citations

Je ne suis pas un aventurier ou un mercenaire. Je suis l'homme d'un rêve. On ne change pas de rêve pas plus qu'on ne change de peau.
Baron von Ungern Sternberg
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Voilà toute mon occidentalité
- Le 29/11/2014
- Dans Pneumatiques

Une âme celte dans un corps allemand et son verbe latin, plongés dans les tourments de la steppe russe, voilà toute mon occidentalité. -
Qu’offre-t-on à notre admiration ?
- Le 22/11/2014
- Dans Pneumatiques

Qu’offre-t-on à notre admiration ? Une brune avec des yeux où tout homme aperçoit un lit défait là où nous désirions l’exemplum antique de Lucretia. Je condamne l'insupportable supplice de la médiocrité tout autant que le suicide de la morale.

































