Femme

  • La désertion des femmes

    Terra ignota trahison

    Après la post-modernité, il y aura une rébellion de jeunes gens contre le matriarcat en pantalon et son relent de stupre et de luxure. Les femmes seront jugées pour haute trahison et désertion.

  • La politique ne peut-être que détestation

    Terra ignota le totalitarisme se mefie des hommes

    La démocratie se méfie des femmes, le totalitarisme des hommes, la théocratie des âmes.

     

  • La beauté sobre

    Terra ignota epure

     

    La vraie beauté est une beauté sobre, expressive, mais réticente ; où le baroque ne se conçoit que précédé de beaucoup d’épure.

  • Les beautés injustes

    Terra ignota les beautes injustes

     

    Les beautés injustes: la maternité, la croyance, l’idéal. Tout le monde n'y a pas accès.

     

  • Epouse là et meurs pour elle !

    Terra ignota femme au piano

    Elle pianotait quelques notes sur le piano, dansait seule dans le salon, les yeux fermés, et Matthieu était jaloux de la musique et du soleil qui venaient caresser tout son corps. A son tour il fermait les yeux et enfermait l'ombre fugitive et gracieuse dans sa mémoire... Peut-on dire d’une femme qu’elle est exagérément belle, comme un paysage ou plus rarement une note ? 

     

  • Beauté inaltérée des femmes de clan

    Terra ignota beaute inalteree

    Devant toute femme de clan, à la beauté inaltérée d'un peuple cohérent à travers les siècles, il faut savoir baisser nos yeux iconoclastes.

     

  • Difficile de dénoncer le vice

    Terra ignota denoncer le vice

     

    Difficile de dénoncer le vice après avoir déconstruit toutes les valeurs.

     

     

  • J’oppose la vie entière à la vie tronquée.

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    Il y aurait une beauté brune et païenne, carnation chaude et érotique d’amante ainsi qu’il y aurait une beauté blonde et chrétienne à la blancheur lumineuse et sphérique, diffusant une ingénue douceur flamboyante. J’ai pour ma part la conscience du sang, l’extase érotique de la procréation, l’éthique de la fidélité, l’esthétique de la complicité d’une femme unique et précieuse. J’oppose la vie entière à la vie tronquée.

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  • J'attends les barbares.

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    J'attends les barbares, ils vont venir !

     

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  • Démagogie esthétique

    Terra ignota demagogie esthetique

    La démagogie esthétique est une trahison du beau !

  • Guerre voluptueuse

    affiche-terra-ignota-mystique-de-la-femme.jpgLa guerre des sexes est la lutte désespérée de l’homme contre le carnage de la mort : l'homme éphémère aux prises avec la femme éternelle, source de vie.

  • Femmes perdues dans l’ivresse des boissons viriles

    Terra ignota femministe moderne

    Il y a aujourd'hui des femmes, arrivistes, fascinées par l'argent, drapées dans le pire costume de l’homme : celui du banquier ou du commis. Elles ont des prénoms de roturières pouilleuses et exotiques. Elles approchent de la quarantaine et n'ont toujours pas trouvé de sens à leur vie et s’épuisent dans une frénésie friquée, compulsive et hystérique. Le cigare cubain et la rolex ne sont pas loin.  Elles ont ces voix de fumeuses qu’on prête aux filles perdues, qui chuchotent des sentiments fêlés, englués dans une bestialité trop primitive. L’homme contemporain pensant croiser le chemin de grandes dames carnassières leurs adresse un sourire un peu serré autour d’une crainte instinctive. Dans l’allégresse du soleil et l’ivresse des boissons viriles, elles répondent, la haine retroussée sur des lèvres écarlates, dans un sourire hideux que le temps a gravé comme une punition.

     

     

     

  • La danse

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    Celui qui ne sait pas danser fait l’aveu tout bas d’une disgrâce.

     

    Louis-Ferdinand Céline

     

  • C'est l'été partout !

    Terra ignota filles mal elevees sur la plage

    C’est l’été partout ! Du bruit incessant des abeilles, aux seins nus sur la plage. Proust disait "Le monde moderne n’est pas le dernier salon de l’auto, mais un groupe de jeunes filles mal élevées sur la plage".

     

     

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  • Bons baisers de Dinard

    Terra ignota bons baisers de dinard

    Elle était là, sur le sable, insecte ambré à la peau asséchée par le vent. J’avais croisé Sonia Constant quelques années auparavant, à Rennes !.... En vérité, je ne suis pas certain du prénom que je lui prête ici. Mais il convient si bien à son allure de trentenaire d’un siècle qu’elle revendique. C'était au cours d'un vernissage, ses yeux m'avaient détesté tout de suite. Son sourire pincé trahissait une éducation cloisonnée. Lorsqu’elle parlait, elle avançait sans virgule ; cherchait de l’air, comme prise de panique. Elle était engagée dans un mouvement confus, coincée entre quelques petites convictions familiales et de grandes aspirations qui perdent pied dès qu’on les sollicitait de trop près. Ses idées se présentaient comme des petites boucles obsessionnelles, d’une méticulosité de l’ordre du tricotage. Elle était de ces enfants qui n’ont pas souffert et détestent ce manque de texture. Elle semblait avoir creusé au plus profond de toutes les misères qu’elle avait recensées sur Internet, les confondant avec les déviances et les marginalités. Elle s’était accaparée ce qu’elle y avait trouvé de plus étrange et se lovait dessus, prête à lancer son venin sur qui viendrait ébranler son empire. Et dans cette démarche, elle manquait d’humilité.

    Aujourd’hui, sur la plage de Dinard, je la retrouve toujours blottie dans ses postures. Mèche sombre, cigarette au bout des lèvres, j’entends sa diction rapide et saccadée, un profil à la Sagan, avec ce côté nostalgique et faussement drôle qu’elle a dû travailler avec beaucoup de lucidité. Elle veut faire de la photographie réelle, dit-elle, pensant avoir une petite musique différente, faite de faux coups de griffes d’une petite fille de bonne famille et de sensualité bourgeoise soft porn. Elle rêve intellectuel, de mélodrame en 70mm dans les beaux quartiers d'une ville balnéaire sous la pluie. Elle est là, sur une serviette de bain saumon, avec quelques bourgeoises, à chercher les hommes du soleil, des embruns et des fièvres assassines, qui s’éloignent d’elle avec constance depuis qu’elle était en âge d’échancrer ses chemisiers de lin.

    Lorsqu’elle est seule, un peu plus tard, figée face à la côte, je vois toute trace de fierté se retirer de son visage. Seule, elle a honte. Quand on ne vit pas, la honte devient affect. Elle sait au plus profond qu’elle n’a jamais eu faim de rien. Or le sentiment de faim est un sentiment de supériorité irascible. C'est le côté tragique des trentenaires d’aujourd’hui, leurs tourments intérieurs manquent de consistance pour alimenter les grandes passions.

  • La femme de l’homme

    Terra ignota la femme de l homme

    La vraie femme. Celle qui nous vient du fond des âges. Celle qui rayonne à l’autre extrémité de la création. Je peux vous dire cela d’une manière plus directe. Deux races de femmes. L’une nombreuse, et l’autre en voie de disparition. Les femmes dans lesquelles on se branle. La femme avec qui l’on fait l’amour. Et avec qui faire l’amour, c’est se refaire de l’enfance. La vraie femme : celle qui connaît les secrets des eaux, des pierres, des plantes, des bêtes. Celle qui fixe le soleil et voit clair dans la nuit. Celle qui possède la clé de la santé, de la paix transparente, des harmonies. La sorcière blanche, la fée aux larges flancs humides, au visage d’ange flamand, aux longs cheveux blonds, aux yeux clairs, qui attend l’homme pour recommencer avec lui le paradis terrestre… Avec elle, toute la terre s’organise en féerie. Avec elle, il y a de l’immortalité dans l’air… Le désir qu’elle inspire est vide de tout démon. Plonger en elle vous réensemence et vous révèle que la grande jouissance est chaste. La vraie femme, la femme rare. Celle que les anciens gnostiques appelaient « la femme de l’homme » et la « rosée de lumière ». Ils nommaient l’autre, qui est légion, « la femme de la femme…

    Louis Pauwels

  • La vertu ?

     

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    Petite vertu, grande vertu : choix de putain et de politicien !

     

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  • A l’ombre des grandes canonnières

    Terra ignota sur un simple frisson du vent 1

    Plus personne ne se baigne à l’ombre des grandes canonnières, sur les plages froides de l’Atlantique.

     

    Oh ! s’en foutre. S’en foutre, est une possibilité. Prendre quelques milles d’indifférence...

     

    Mais voilà que le long des golfes bleus, contre le reflet clair d’une digue abandonnée à la nuit, j’ai vu une femme postée en sentinelle. Et il me plaît de croire que son parfum d'envolées animales n'exista que porté par un frisson venant des rives de méditerranée, où les femmes ont des fusils et méprisent les hommes qui ont fui.

     

    08 mars 2016,

    Canonnière « La Rebuffade »,

    au large des côtes bretonnes.

     

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  • Ne craindre ni la sacralité, ni les sentiments.

    Terra ignota ne crains ni la sacralite ni les sentiments

    Le fond de mon enseignement consistera à te convaincre de ne pas craindre la sacralité et les sentiments, dont le laicisme de la société de consommation a privé les hommes en les transformant en automates laids et stupides adorateurs de fétiches.

    Pier Paolo Pasolini

     

     

  • Télégramme sans lendemain

    Terra ignota telegramme sans lendemain 1

    BOUTEFEU ATTEND FEMME FLAMBOYANTE ET AMI EXPLOSIF AUX ACCENTS DRAMATIQUES POUR ACTION UNIQUE, DECISIVE, DE RUPTURE – STOP - CONFIRME IMMINENCE DESTRUCTION MINISTERES CULTURE ET EDUCATION – STOP – PREVOIR LONGUE FARANDOLE SUR RUINES FUMANTES – STOP – PROMESSE DE MORT VIOLENTE, GRANDIOSE ET ROMANTIQUE – STOP - RENDEZ-VOUS MINUIT SUR BARRICADE – STOP.

     

  • Les femmes corses sont de nature hostile. Elles sont fatales, injustes et parfaites.

    Terra ignota femme corse

    Les femmes corses sont de nature hostile et vivent encore vigoureusement en affichant leur évidence de plénitude avec simplicité et sans aucune indulgence facile pour les abstractions contemporaines dont elles rejettent la torpide misère. Elles ont depuis longtemps fusillé la légende de la femme mièvre et avancent sans se résigner, sans chanceler, sans décliner. Elles savent leur cycle éternel, n’ouvrent leurs bras bronzés que pour un homme viril avec qui elles partagent la parenthèse tactique de l’enfantement, comme un don ancestral. Les femmes corses ont la beauté instinctive des méditerranéennes, des louves dont le sang est resté fier. Elles savent que les lois de la nature sont beaucoup plus aimables que les lois humaines car elles sont fatales, injustes et parfaites.

    C’est en Corse que l’on comprend que la France n’est plus latine au delà des dernières plantations d’oliviers et des derniers pieds de vignes.

  • Toutes les femmes de pouvoir sont en veste-pantalon. C'est déjà une défaite des femmes.

    Terra ignota venus a son miroir

    Demain j’irai au Grand-Palais, j’ai besoin de beauté durant quelques heures. J'irai admirer la Vénus à son miroir de Velázquez. Après La naissance de Vénus de Botticelli et La Vénus d'Urbin du Titien, Velázquez apporte une dernière touche lumineuse et baroque au triptyque à la gloire de la divinité de la femme. Mais Vénus, déjà consciente des lâchetés et abandons à venir,  se couche puis tourne dédaigneusement le dos au monde, au fil de ces trois peintures. 

    Après, par petites touches discrètes puis plus hardies, la femme s’est mise à porter des vestes-pantalons sombres et fumer le cigare pour signifier la défaite de l’amour et de la beauté et de la séduction, qui étaient les attributs de Vénus.

  • Je crois simplement en la femme divine

    Beauté paienne by ed-ross.jpg

    Il y aurait un érotisme chrétien, caché, nocturne et un érotisme païen, exhibitionniste, diurne. Je crois simplement en la femme divine, solaire, lunaire, intégrale mais aussi de chair et de volupté.

  • Cette fatigue amoureuse

    Peter lindbergh

     

    N'est-ce pas la part la plus excitante de leur beauté, cette fatigue amoureuse qui vitre et cerne leurs yeux et leur durcit un peu le visage.

    Paul Morand

     

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  • Il y a toujours une clientèle pour la mort

    Terra ignota riot dance

    Il y a toujours une clientèle pour la mort : une certaine jeunesse, les femmes aureviliennes, les soldats perdus et les martyrs. C’est d’eux dont nous nous souvenons… plus rarement des bons vivants.

  • Qu’offre-t-on à notre admiration ?

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    Qu’offre-t-on à notre admiration ? Une brune avec des yeux où tout homme aperçoit un lit défait là où nous désirions l’exemplum antique de Lucretia. Je condamne l'insupportable supplice de la médiocrité tout autant que le suicide de la morale.

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  • Mystique

    Terra ignota femme sacree

     

    La femme est sacrée, je suis un mystique !

     

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  • L'idéalisation du désir

    Terra ignota amours impossibles

    Projection, idéalisation et désir, voilà la synthèse des amours impossibles. C'est le sens du définitif et du sacrifice à leur apogée. C’est aussi l’histoire tragique d’un lâche et d’une traitresse.

     

  • Es-tu le victorieux ?

    Maternite

    Tu es jeune et tu désires femme et enfant. Mais je te demande : es-tu le victorieux vainqueur de lui-même, souverain des sens, maître de ses vertus ? C'est ce que je te demande. Ou bien ton vœu est-il le cri de la bête et de l'indulgence ? Ou la peur de la solitude ? Ou la discorde avec toi-même ?

    Nietzsche

  • Aujourd'hui la plupart des hommes s'épousent eux-mêmes

    La vraie femme selon lp

    La plupart des hommes épousent une médiocre contrefaçon des hommes, un peu plus retorse, un peu plus souple, s’épousent eux-mêmes. Ils se voient eux-mêmes passer dans la rue, avec un peu plus de gorge, un peu plus de hanches, le tout enveloppé de jersey de soie, alors ils se poursuivent eux-mêmes, s’embrassent, s’épousent. C’est moins froid, après tout, que d’épouser un miroir. La femme est rare, elle enjambe les crues, elle renverse les trônes, elle arrête les années. Sa peau est le marbre. Quand il y en a une, elle est l’impasse du monde… Où vont les fleuves, les nuages, les oiseaux isolés ? Se jeter dans la femme… Mais elle est rare… Il faut fuir quand on la voit car si elle aime, si elle déteste, elle est implacable. Sa compassion est implacable. Mais elle est rare.

    Jean Giraudoux

  • Aux Femmes ardentes !

    Femme ardente

    Tous prônent l'exaltation dans la déchéance, dans la profusion sexuelle, au nom d'une liberté violée et profanée. Je revendique l'ivresse de la grandeur, celle que l'on connaît dans la relation avec une femme ardente, une femme unique.

  • Ecrit de jeunesse

    L’Amitié comme introduction à l’éthique, l’Amour comme introduction à l’esthétique. Voilà les points d’appui ! Mais nous sommes pressés, elle non, car la femme appartient au temps, l’homme à l’époque. L’Amitié d’abord, ensuite la femme ! A chaque âge un tourment. En attendant, la femme se résume souvent en une porte qui claque !

  • La salope, la catin et la vestale

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    Il y a trois types de femmes, l’initiatrice, la damnée et la mystérieuse. La voie charnelle, la voie de la déchéance et la voie sacrée. Seuls les idéalistes les plus assurés savent instinctivement la distribution des rôles. Les autres sont voués à rester perpétuellement indécis, en suspens entre libertinage et souillure.

  • Wagon rouge

    1949-margie-cato-photo-by-lilllian-bassman-for-harpers-bazaar.jpg

    Roger Nimier parlant de Valery Larbaud : « Quand il voulait adresser un compliment à une dame, il ne connaissait que deux étapes ; rougir ou l’inviter dans un wagon-lit ».

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  • Exhibitionnisme

    terra-ignota-exhibitionnisme.jpgL’érotisme est intérieur, dehors il devient exhibitionnisme et vulgarité.

  • Rules of a gentleman n°2

    terra-ignota-rules-of-a-gentleman-20.jpgTo a lady,a gentleman will readily offer both his coat and his hand

  • Profil de femmes

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    A la lueur des bougies, le profil des femmes est irréfutable.

    Eric Neuhoff

  • Les furies et les gisantes

    terra-ignota-black-flag.jpgCette femme assise là, drapeau planté comme une ancre, semble rameuter les gisantes et les furies et annoncer un combat à venir.

  • Décadence lip stick

    decadence-lip-sticks.jpgL’usage de la maigreur et des rouges à lèvres criards est la mesure directe de notre décadence.

  • 'J'aime pas' les Lolitas

    j-aime-pas-les-lolitas.gifOn devrait prévenir toutes les jeunes filles que le vrai prénom de Lolita est Dolores !

  • Femmes en armes

    terra-ignota-femme-en-armes.jpgLe meilleur rempart à l’outrecuidance de notre société, c’est la femme. Exilée des foyers ravagés, elle reste hostile à ce qui n’est pas instinct, clan, solidarité. L’insurrection surgira de la furie des amazones.

  • Pour ses yeux mauves

    songe-de-russie-femme-aux-yeux-mauves.jpgJe ne savais pas qu'on pouvait renoncer aux grandes houles de l'océan pour des yeux mauves - Jean-Pierre Milovanoff  2009

  • Troublante coïncidence

    terry-rodgers-eyes-on-you-huile-sur-toile-157-x-183-cm-2006.jpgIl y a cela de troublant que la décadence est justement parue à mon époque, comme pour donner raison à la démesure de mes revendications valeureuses, à ma fureur de pureté.

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  • La femme sacrifiée

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    Je refuse le sacrifice de la femme aux pulsions destructrices de notre société. Il doit être en notre pouvoir de rétablir dans notre nature la totalité que l’artifice de la modernité a détruite, de la restaurer avec férocité si nécessaire. Je veux redonner figure humaine à notre civilisation, la rendre complète en réhabilitant la femme dans sa beauté, dans sa plénitude. Je veux la beauté comme force de résistance face à la bestialité des fondamentalismes et communautarismes. Loin des slogans et des cohues l’esthétique s’offre comme dimension éthique possible.

  • L'empreinte d'Homère.

    affiche-terra-ignota-karen-freedom-fighter-3.jpgEnvie d’être un enfant de l’histoire, de croire que même si les combats d’aujourd’hui sont servis par la technologie au lieu de l’être par le guerrier pur, l’empreinte d’Homère y reste toujours présente. Le goût des armes, des déluges de feux, de l’irruption, le besoin de s’ordonner, la force du sacrifice consentie, l’idée de confrérie ainsi que celle de sauver la veuve noire et l’opaline évanescente, arrogante de beauté, tout convie à être soldat.

  • Pour ma femme

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    Le hasard c’est la roulette russe. Le destin c’est le peloton d’exécution pour une fidélité, une amitié. La providence c’est ma femme.

  • Fauvisme cruel

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    Il est quelques cruautés ingénues que l’on pardonne plus facilement aux femmes aux grands yeux cernés de noir. Peut-être parce que ces visages fauves, que l’on croit surgis d’un tableau de Van Dongen, peints à grands coups de pinceau désinvoltes, portent dans leur édifiante beauté, l’expression même de la nostalgie.

     

  • Jeunes filles en faux cils

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    Nous ne rêvons plus de belles jeunes filles en faux cils et foulard rouge !

     

  • Olé !

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    Les gazettes rapportent, que Jean-René Huguenin portait la coquetterie de n’avoir que peu d’humour à sa boutonnière, mais accrochait des camélias aux corsages des jeunes femmes imprudentes. Pour compléter son allure, il s’habillait crânement d’un chapeau melon pour le plaisir de se découvrir avant un combat de boxe aux poings nus et gardait ses écharpes blanches pour des passes de torero contre la furie des vagues. Il abordait les femmes prudentes en citant Léopardi et les invitait à s’émouvoir de la beauté mécanique des trains et du romantisme de l’aéropostale.