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Mauvais garçon, bon compagnon
- Le 12/09/2015
- Dans Pneumatiques
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Enclin à vivre en dilettante, un peu braconnier, un peu taverne selon les saisons. Mauvais garçon, mais bon compagnon !
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Actualité : En écoutant distraitement les “Gnossiennes” de Satie
- Le 10/09/2015
- Dans Coupure de presse
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Ce soir, relire Le Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa ou regarder Le Feu Follet, en écoutant distraitement les Gnossiennes de Satie...
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Les grands yeux tristes des charognards
- Le 10/09/2015
- Dans Pneumatiques
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Les grandes excursions touristiques morandiennes, impériales ou allemandes ont définitivement pris fin. Le romantisme casqué de ces conquêtes du XIXème, menées dans la torpeur confortable d’une Bugatti décapotable, fait place à la transhumance de valets, grooms et boys. Et ces anciens domestiques aux grands yeux tristes, que l’on aimerait nostalgiques, sont devenus des vautours avides de fortune aussi rapide que miraculeuse ; excités par cent coups de fouet de religieux fanatiques et d’exploiteurs interlopes. L’occident, ce dandy décadent, bel endormi repu et désabusé, s'éveille médusé et meurtri sous les premiers coups de becs de ces charognards affamés...
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J’ai toujours au moins un jour de colère lorsque je retrouve la ville
- Le 08/09/2015
- Dans Pneumatiques
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Le monstrueux paysage des villes : répétitif, vain, artificiel, domestiqué. Et ces imbéciles qui s'emerveillent de l'alignement des marronniers sur le bord des grands boulevards goudronnés, comme autant de concessions forcées à la nature. Et cette légère envie de pleuvoir qui accompagne mes pas dans cette mascarade moderne, semble souligner toute la grise tristesse urbaine. Ça doit être difficile la poésie chez les citadins. Comme évoquer l'amour alors que le feu lui-même n'a pas encore été découvert.
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Actualité : L'Europe a les mains froides d'Evelyn
- Le 06/09/2015
- Dans Musique
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J'écoute Evelyn de Hurts avec un casque pour ne rien perdre du son.... C'est galvanisant. Il y a quelque chose de contenu, d'élégant, une classe très européenne. Et en même temps, on sent qu'il en faudrait peu pour que les forces se libèrent et que la violence éclate. C'est superbe et ça en dit beaucoup sur notre époque.
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Moines-soldats, beatniks céliniens et dandies grandioses
- Le 04/09/2015
- Dans Pneumatiques
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J'ai un penchant irraisonné pour les héros picaresques qu'ils soient moines-soldats, beatniks céliniens ou dandies grandioses du bout du monde. J'aime leur absence de vanité dans la révolte, leur propension à faire coexister le fabuleux de chaque époque, leur art de vivre détaché des pesanteurs. J’admire que ces amants brûlés aux fièvres d’un amour unique, soient également ceux qui versent toujours joyeusement leur sang avec l’abandon des hommes incurables.
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Actualité : Le premier mercredi du mois
- Le 02/09/2015
- Dans Coupure de presse
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J'aime le premier mercredi du mois... ses 10 000 sirènes hurlantes ... laissant croire quelques instants à un danger en approche.
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Le dernier exemplaire d'une dynastie qui croyait en la générosité !
- Le 30/08/2015
- Dans Citations
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Peut-être suis-je le dernier exemplaire d'une dynastie complètement éteinte qui croyait en la générosité ! ... en l'héroïsme !
Hugo Pratt, Corto Maltese
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Et ce sont les violents qui l'emportent.
- Le 29/08/2015
- Dans Pneumatiques
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Indifférent, je me tiens à l'écart du monde en me faisant escorter d'une louve croqueuse de vie et de deux géants capables de couper un bœuf en deux.
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Actualité : Je n'aime pas Sagan
- Le 25/08/2015
- Dans Coupure de presse
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Sagan, Cioran : dépressifs surcotés. A la mort de Woody Allen j’annoncerai la fin de la saison triste.
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Nous étions de jeunes gens de grand chemin
- Le 23/08/2015
- Dans Ligne de faille
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Nous étions de jeunes gens de grand chemin, indociles, aux aguets, fascinés, à l’appétit sans scrupule. Nous fréquentions le dehors buissonnier pour modeler des chemins sans nous porter garant de rien. C’était l’heure de sortir de soi avec avidité. Nous avons côtoyé les saccages, l’effraction, les camps-volants, les maraudes, l’absolutisme, les assauts, les nuits au bivouac, les escales repues, l’amour d’une femme et le goût de voir nos fils grandir. Aucune veille ne nous a épuisés, rien n’est venu rétrécir nos aspirations, aucun alibi n’est venu nous excuser faussement d’une désertion quelconque, aucune valeur n’a été répudiée. Nous avons été de beaux combattants de première ligne, sans scrupule inutile, le poing sans mesure, le cœur grandiose.
Nous sommes là, maintenant affichant solidement notre vigueur de condottières aguerris. Debout, sans jamais avoir abdiqué malgré nos excès en tout. Nous sommes là, à voir nos vies mêlées à cette génération qui galvaude les mots qui ont mené l’assaut à nos côtés, qui démantèle les redoutables figures de proue de nos navires, qui dément nos enfants, dénature nos femmes, efface ce que la vie a de plus subtil, de plus fragile, de plus élégant, de plus racé. Ils ne sont pas la génération future mais celle qui a grandi à nos côtés. Ce n’est pas un procès de la dernière jeunesse, c’est celui de notre génération.
Nous avons vu les fumées des bastions défaits, les danses nouvelles où les pitres remplacent les prêtres, la dérive de ces continents que sont les normes et les valeurs, l’ensemencement scientifique de tout : maïs, femmes, génisses, sans distinction. Nous avons tenté de trouver un sens à tout cela, même contraire, ou une illusion de sens ; mais il n’y a rien. Alors nous avons cherché la confrontation, le défi, la guerre, pour mener le combat contre cette nuée évanescente, instable. Nous n’avons discerné aucun adversaire solide et il n’y a aucun idéal, hors une infâme vigilance présomptueuse pour mener en toute quiétude une quête éperdue d’un chaos nihiliste plié à leur mesure. Aucun levain, aucun espoir hors celui de trouver l’or dans les brèches, l’illusion d’avoir brisé tous les modèles, d’avoir modelé la nature, la nature de l’homme ; d’être libre parce que dépossédé de tout, même de soi… pour ne voir que son propre reflet stérile, androgyne, chimérique, magnifié dans l’inexistence et le reniement des différences. Alors « on » (ce maudit « on » qui se veut captif) s’éclaircit l’anus à coup de laser, on se rabote le gras, on se fait des faux-culs, on se modèlise les pectoraux et les seins. On s’expose, se renifle le derrière, on mange du quinoa-Monsanto, on regarde la même télévision, on écoute la même musique, on exige le même salaire, les mêmes vacances, les mêmes enfants pondus par des femmes-marchandises exotiques. La génération en place rêve de prothèse, de calibrage, de clonage allant du même au même… la génération en place rêve d’élevage en batterie…
Le démenti encore pubère viendra de nos enfants qui remuent les couteaux dans le repliement des feux que l’on a préservés. Nous leur apprenons la forge, le feu et la guerre.
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L'ennui ne tend pas d'embuscade !
- Le 22/08/2015
- Dans Pneumatiques
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Vingt ans, ce n'est pas gras normalement ! Avec le progrès tout est faussé. Plus de sueur, plus de soleil, plus de nerf, plus de vertèbre... Que du bide ! Parfois encore, de la limaille de vie entre les dents, sous les ongles, entre les doigts... dernières saletés d'aventure... mais le suspense de la jeunesse est terminé. L'ennui ne tend pas d'embuscade !
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Du noir, on sait peu de choses.
- Le 18/08/2015
- Dans Pneumatiques
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Du noir on sait peu de choses : le probable de l’aube, l’extrême, le lointain, le rêve, l’âme. J'ai pourtant placé l'ultime espérance sous le signe du beau drapeau noir.
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Actualité : Je vous le dis, priez car c’est un acte de combat bientôt illégal.
- Le 15/08/2015
- Dans Coupure de presse
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15 août, la Vierge Marie est vénérée sur toutes les terres baroques, imprégnées de valeurs, consacrées. Pour l’assomption, la grande piété ressurgie pour accompagner la statue mariale sous ses sobres tissus bleu et blanc : prières, processions, sonnées. Fi des restes politiques de terreur révolutionnaire ou des nouveaux hachichins fanatisés, les cloches sonnent pour l’Occident et pour l’Orient : ding ! nous sommes là, dong ! encore, ding ! nombreux, dong ! debout, ding ! tête haute, dong ! plein de courage. La Vierge… la mère… les mères … Elles sont les premières à croire en leurs fils. Et c’est cet espoir là qui résonne aujourd’hui dans toutes les cathédrales, les églises, les chapelles, les sanctuaires chrétiens. Les fils prient, puis se lèvent sous le regard aimant, la ferveur ardente des mères au profil altier de plus de deux mille ans. Chacals, craignez la ferveur des mères, elles portent en germe la grondante fureur des fils.
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Inconnu à cette adresse.
- Le 14/08/2015
- Dans Citations
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Personne ne se perd sans le savoir.
Thérèse d'Avila
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Un soir à accoster
- Le 11/08/2015
- Dans Pneumatiques
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Un soir aux gabardines gonflées, aux bourrasques salées
Un soir au ciel impatient, à réclamer un orage
Un soir de jonque et de saké
Un soir à accoster
Un soir à faire sauter la banque ou à prendre le pouvoir
Un soir brûlant, aux lueurs des lampes tempêtes
Un soir de la belle époque qui n'était belle que parce qu'elle était d'époque
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Les femmes corses sont de nature hostile. Elles sont fatales, injustes et parfaites.
- Le 03/08/2015
- Dans Pneumatiques
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Les femmes corses sont de nature hostile et vivent encore vigoureusement en affichant leur évidence de plénitude avec simplicité et sans aucune indulgence facile pour les abstractions contemporaines dont elles rejettent la torpide misère. Elles ont depuis longtemps fusillé la légende de la femme mièvre et avancent sans se résigner, sans chanceler, sans décliner. Elles savent leur cycle éternel, n’ouvrent leurs bras bronzés que pour un homme viril avec qui elles partagent la parenthèse tactique de l’enfantement, comme un don ancestral. Les femmes corses ont la beauté instinctive des méditerranéennes, des louves dont le sang est resté fier. Elles savent que les lois de la nature sont beaucoup plus aimables que les lois humaines car elles sont fatales, injustes et parfaites.
C’est en Corse que l’on comprend que la France n’est plus latine au delà des dernières plantations d’oliviers et des derniers pieds de vignes.
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J’affûte quelques arguments indiscutables
- Le 01/08/2015
- Dans Ligne de faille
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Durant l’été j’affûte quelques arguments indiscutables pour défendre un mode de vie exigeant qui dit merde aux théories pour ne laisser place qu’à l’action et à la poésie. Je vis au bord du monde, les pieds dans l'eau. J'aime les tamaris, le granit, le temps paisible. Puis, à la saison des ciels de tempête qui arriveront à la fin des longs jours d’été, au crépuscule de l’hiver, je serai prêt.
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Le Zapoï journalisme, une sorte de Gonzo journalisme écrit par un européen décomplexé
- Le 15/07/2015
- Dans Ligne de faille
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Je voudrais voir émerger une écriture différente que je nommerais bien volontiers le Zapoï journalisme. Une sorte de Gonzo journalisme écrit à la première personne du singulier, par un européen décomplexé qui prendrait le risque insensé de l'introspection au fil de ses dérives de Brest à Vladivostok en passant par Berlin et les vieilles terres romaines et grecques. Un journalisme de damné, sans soutien, étranger à toute capitulation, lucide, exposé à la subjectivité de l'immersion nostalgique dans la vodka et la franchise. Un reportage sans concession, impudique, dans les plaies non cautérisées de l’occident… sans repentance, sans exigence, sans indignation, défait de toutes les culpabilités, inconscient de tous les diktats consensuels. Un journalisme qui dépasserait le drame intimiste et qui serait un véritable appel à l’aventure intellectuelle non prédéfinie.
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Oldscoule : Nationale 7 et poésie balnéaire.
- Le 13/07/2015
- Dans Pneumatiques
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Répandez-vous dans le monde ! Voilà l’ordre d’opération lancé depuis le 04 juillet… répandez-vous dans le monde en cercles concentriques autour d’un Paris, d’un Berlin, d’un Londres, moribonds comme de vieilles pierres. Débordez jusqu’à la mer ! Investissez les criques, les coins, les creux de rochers, l’ombre des pins ! Affronter les frontières, désertez l’ennui berlinois, l’hystérie londonienne, la condescendance parisienne et investissez vos économies laborieuses dans le grand parc d’attraction périphérique : L’Exotic world parc center. Soleil, plage, bikini, alcool sucré assurés ! Coco, bobo, clodo… tout ça migre vers le Sud. Les rats quittent le nid. Les vrais migrants, c’est eux. Les autres sont des usurpateurs. Procréez sur vos serviettes de bain pour que vos fils remontent ensuite la même rivière des congés solaires, vers la même plage, et leurs enfants-saumons aussi, et les enfants de leurs enfants également. L’explication du monde, le mécanisme de fascination ne doivent pas changer. La progéniture mondiale doit manger au même distributeur, à la même heure, sous le même zénith, entre Kâma-Sûtra mal assimilé et sandouiche au beurre allégé.
L’Autoroute numéro 6 a définitivement supplanté la Nationale 7. Vous passez vos vacances sur quelle aire d’autoroute ?
Moi, je dérive. Ce matin, j’étais levé avant le soleil… par pure provocation. Bons baisers d’ailleurs.
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Toutes les femmes de pouvoir sont en veste-pantalon. C'est déjà une défaite des femmes.
- Le 12/07/2015
- Dans Fais tes Humanités
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Demain j’irai au Grand-Palais, j’ai besoin de beauté durant quelques heures. J'irai admirer la Vénus à son miroir de Velázquez. Après La naissance de Vénus de Botticelli et La Vénus d'Urbin du Titien, Velázquez apporte une dernière touche lumineuse et baroque au triptyque à la gloire de la divinité de la femme. Mais Vénus, déjà consciente des lâchetés et abandons à venir, se couche puis tourne dédaigneusement le dos au monde, au fil de ces trois peintures.
Après, par petites touches discrètes puis plus hardies, la femme s’est mise à porter des vestes-pantalons sombres et fumer le cigare pour signifier la défaite de l’amour et de la beauté et de la séduction, qui étaient les attributs de Vénus.
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Actualité : L’aube radieuse du quinoa
- Le 08/07/2015
- Dans Coupure de presse
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Végétarien ? Pourquoi pas vache ou poule !
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Je suis un journalier polymorphe plein de frasques
- Le 06/07/2015
- Dans Pneumatiques
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Sillonner l’Andalousie sur une vieille Norton en écoutant Seasons de Chris Cornell, y traîner quelques complices - un vieux Rhum et un carnet de moleskine – et me concentrer sur la fouille minutieuse de la condition d’un homme.
Je veux prendre le temps nécessaire pour faire éclater en moi cette délicieuse vérité que l’amour d’une femme vertigineuse, les amitiés viriles et les valeurs incertaines sont l’épaisseur irrégulière des plus belles représentations de chaque jour compté un par un, minute par minute. Je veux être en mesure de prouver que le scénario incompréhensible d’une journée au regard intrigant, s’oppose point pour point à la machination figée, convenue et répétée du quotidien. L’expression « jour après jour » devrait être une exclamation de joie qui montre la déferlante des vagues. Le flux et le reflux qui cachent les tempêtes, la mer étale, les ports, les orages, les quarts, les grands-voiles, le Cap Horn.
Mettre plusieurs vies dans une journée, voilà la trouvaille d’une vie phénoménale.
Dans un bar perdu dans les badlands de Tabernas, le patron a mis d’horribles serpentins à mouches, ces petites bêtes noires à la vacuité éphémère qui s’ennuient au quotidien et se prennent dans la glue.
Je commande un Rhum arrangé, quelques piments.
J’aime les déserts pour crier ma soif débordante.
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Les orages d'été
- Le 04/07/2015
- Dans Pneumatiques
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On est vieux lorsqu’on arrive à ne s’émouvoir que de l’automne rimbaldien et de l’hiver morphique, et plus jamais du printemps des saillies ni des terribles orages d’été qui sont autant de charges contre la mort.
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L'été n’est pas une saison, c’est une comédie
- Le 02/07/2015
- Dans Pneumatiques
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L'été n’est pas une saison, c’est une comédie. Pour la mise en scène balnéaire qui se jouera à huis clos, je prépare quelques vins aristocratiques et des lectures égoïstes et contestables…
Autre projet d'été : dériver !
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Actualité : La Fierté kidnappée
- Le 27/06/2015
- Dans Coupure de presse
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Je n’ai aucun goût pour une société où l’on se renifle le derrière.
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Une sorte d'impressionnisme du malheur
- Le 24/06/2015
- Dans Pneumatiques
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C'est entendu que certaines personnes font de la misère autour d'eux, au point que le noir viendrait colorer de sombre les objets à leur contact. Une sorte d'impressionnisme du malheur, par réflexion de l'ombre en quelque sorte.
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Il faut entraîner son esprit à un usage rebelle
- Le 22/06/2015
- Dans Pneumatiques
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J'ai répudié ma vieille maîtresse, la solitude. Elle n'a jamais été sûre. Elle fricotait avec une certaine prétention. Je connais aujourd’hui deux, trois jolies filles au charme romanesque : la désinvolture, la passion et parfois l'inutile. Il faut entraîner son esprit à un usage rebelle et dévergondé.
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Actualité : L'étrange coquetèle fasciste dévoilé par la Presse très officielle
- Le 20/06/2015
- Dans Coupure de presse
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La littérature insolente
Le pot-au-feu
Le blé à la faux
Le clocher de l'église
Le bar du village
Les voitures rapides
Les langues latines
Le sport, en général
La tauromachie et le rugby, en particulier
Le quatrième enfant
Les mousquetaires forcément
La province, la nature
Paris Opéra, le baroque
Un homme, une femme au singulier
Les enfants alignés sous le préau
Le soleil, l’air frais, la mer
Les valeurs, les convictions
Le dédain, le dandysme
Le tabac et les alcools forts
Les femmes, les chats -
Regarder la mer, tout de moi y est dit !
- Le 18/06/2015
- Dans Pneumatiques
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Une cabane, de l'espace, du bleu. Le vent. Le silence. Regarder la mer, tout de moi y est dit. La joie, la colère ! La mer est un supplément d'âme.
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Même en rêve le courage est absent.
- Le 16/06/2015
- Dans Pneumatiques
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Tout cela ne serait pas bien grave s’il y avait le rêve. Mais même en rêve le courage est absent.
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Trouver l’aventure au coin de la rue.
- Le 14/06/2015
- Dans Citations
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Quand il n’y aurait qu’une chance sur mille de trouver l’aventure au coin de la rue, il faudrait aller au coin de la rue.
Henry de Montherlant
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Prendre brûlant, d'un coup sec !
- Le 12/06/2015
- Dans Affiche
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Aventure, éthique, fulgurance, subversion, idéal, audace, rugby, serment, vodka, manipulation, danger, comédie, folie, jonglerie, barnum et molotov... Solution à garder à portée de main, au bivouac, en pleine mer, dans les bars, dans les tranchées comme dans votre bain. Prendre brûlant, d'un coup sec. Pour adultes désinvoltes seulement !
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Néo-jeune 2.0 et trinitrotoluène
- Le 10/06/2015
- Dans Pneumatiques
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- « Monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne monde moderne » reproduit-il inlassablement sur son clavier ; étriqué dans son présent, coincé entre peur et ennui, entre incantation et croyance, entre twitter et la salle de classe…
Etrange néo-jeune 2.0, devenu conservateur de l’infime passé de la seconde écoulée. Incapable de comprendre qu’il fait déjà partie d’avant, certain d’être l’avant-garde de sa génération. Tourné vers ses pas, flairant sa propre trace, dans l’impossibilité de voir l'horizon.
Saleté d’avant-garde qui barre le passage.
Etrange époque où certains ont des gueules de barrages comme d’autres sentent la dynamite.
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La texture du monde me paraît modifiable.
- Le 08/06/2015
- Dans Pneumatiques
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Je crois avec certitude que ce monde n’est rien d’autre qu’une illusion. Et les arpenteurs qui s’y produisent n’entendent rien à l’absolue folie du réel.
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La littérature, ce don gratuit, absolu, sans limite
- Le 06/06/2015
- Dans Pneumatiques
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Le mot 'curiosité' est insuffisant pour expliquer le goût de la littérature. Ou plus exactement il reste réservé aux marathoniens du texte, aux collectionneurs de la Pléiade, aux affectés de la citation. Il y a malgré tous les exercices d’approche, toujours une part malsaine, méchante, dérobée et inopportune chez les curieux que l’on devine sous les traits d’un khâgneux boutonneux ou ceux d’un bibliophile vicieux. Il y a toujours une part obscure dans ces mots à double usage. Ecartons également le mot 'inconnu' qui n’est qu’hypothèse de rhétorique. Tout est couru d’avance ! Passé réinventé, présent exagéré, romancé. Non, voyez-vous, la littérature, c’est avant tout un 'don', dans le sens du miracle de la multiplication des pains… un don gratuit, absolu, sans limite, avec cette idée de surabondance. Un livre est une offrande… celle que l’écrivain fait de sa vie en écho à la votre. Lisez un Joyce ou un Vincent de la Soudière et vous approcherez l’ivresse et le risque du suicide. Vous percevez bien qu’il ne s’agit pas uniquement de dissiper des ombres, lire est une profusion de vie.
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Une occupation délicieusement abrupte entre la vocation et le dilettantisme.
- Le 04/06/2015
- Dans Pneumatiques
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Existe-t-il de bons emplois pour une vie ? Je veux dire autre chose qu’un métier de subsistance. Quelque chose entre la vocation et le dilettantisme. Une occupation délicieusement abrupte pour laquelle il reste possible de se hausser sur la pointe de valeurs extrêmes, où l’on ressent vaguement l'évidence brutale de l’aventure, de la vie tumultueuse. A-t-on découvert plus pure profession que celle de bénédictin, meilleure situation que celle d’écrivain maudit, plus enviable condition que celle de mousquetaire, meilleur projet que celui de dandy désinvolte ou de cap-hornier ?
...pour Julius Falco
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Vie Aristocratique : jeu, défi, honneur, séduction.
- Le 02/06/2015
- Dans Pneumatiques
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S'absenter quelques siècles et revenir... Aristocratie de la désinvolture...
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La mère, la camionneuse et le psychanalyste
- Le 31/05/2015
- Dans Ligne de faille
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De la trouvaille perverse de la paternité maudite par Œdipe, au dogme d’une maternité indépendantiste qui sera vomie par Electre, nous avons essuyé tous les desseins crasseux des psychnocrates de la famille, subi tous les caprices du planning familial, accusé toutes les bassesses de la politique dite du progrès… Nous sommes passés de la permanence du bûcher à l'industrialisation de la procréation où la réalité du féminisme serait une camionneuse mère-fille en topless qui se tape des éphèbes dévirilisés dans les toilettes des motels de banlieue…
Il est entendu que la « mère » est cette beauté naturelle qui ne convient pas à cette laideur-là… Je voulais juste témoigner de l’existence de mères instinctives, héroïnes sulfureuses, rebelles, méditerranéennes et fougueuses. Je fête cette vraie représentation de la femme unique, divine, sensuelle, maternelle, aristocratique et fière.
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J'ai le noir flamboyant !
- Le 29/05/2015
- Dans Pneumatiques
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La nuit est bien seule quand je ne suis pas là !
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Gargarisme de mots puissants dès l'aube !
- Le 27/05/2015
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Renouer avec la prose impérative !
Écrire pour agrandir la vie.
Je veux que chaque mot compte...
Partir quelques temps dans l’exil de l’écriture
Gargarisme de mots puissants dès l'aube !
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Offrez-moi un fusil, le lendemain je suis dans les faits divers.
- Le 25/05/2015
- Dans Pneumatiques
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En philanthrope, je nourris l’idée d’être tueur professionnel ou tireur fou. Commettre un crime, histoire de récupérer un peu de dignité. Puis négligemment sauver mille vies...
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L'Homme actuel est inacceptable.
- Le 23/05/2015
- Dans Ligne de faille
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L'Homme actuel est inacceptable. Il lui faut retrouver l'audace d’une intolérance décomplexée. Lui dire que dans un ordre ancien et effondré, il était empereur, fumeur d’opium, trafiquant d’armes, ivre, flamboyant, cultivé, couvert de femmes, que l'aube hirsute et débraillée lui appartenait tout comme la nuit. Que sa conversion à l’actualité, à une modernité, calée entre le quinoa et la culture geek, ne peut-être sa seule ambition pour affronter la callosité des jours. Toutes les époques poussent à l’arrogance, celle-ci également. Il faut s’en convaincre, prendre de court l’immédiateté, quitter l’illusion pour une vie qui arrache les tripes et le cœur…
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Actualité : où en sommes-nous du naufrage de la politique ?
- Le 21/05/2015
- Dans Coupure de presse
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J'attends Fabius, sa bouche moueuse, son port de tête vide comme un homme occupé. Les mots qu'il va trouver pour dire que c'est un bel exercice diplomatique digne de la France. La pochette qu'il aura. Le tissu de sa veste. Sa façon d’être ennuyeux, d'une manière languine, dans le pur et divin abrutissement des jours qui passent. Suivre sa carrière dévergondée dans le gauchisme. J’attends toujours Fabius avec une impatience anxieuse : où en sommes-nous du naufrage de la politique ?
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La vie en forme de proue
- Le 19/05/2015
- Dans Affiche
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La vie en forme de proue
Henry de Montherlant
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Morsure de la vague, goût du sang bleu
- Le 17/05/2015
- Dans Pneumatiques
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Forbans capricieux, inflexibles...
Préméditation de l'amitié,
Communauté perdue.
On recevait poste restante…
A l'ombre de la grand-voile,
Cernés par la pluie,
Lorsque le silence affronte le ciel.
Là-bas, la mer...
Une vie sans littoral
La vigie : Mer ! Mer ! Je vois la mer !
La mer et nous,
Morsure de la vague,
Goût du sang bleu.
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Quand je serai saoul, je ferai une confession générale…
- Le 12/05/2015
- Dans Ligne de faille
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On aimerait parfois prolonger ce temps à boire des petits verres de mezcal dans un bouge en compagnie d'ignobles créatures. Etre ce gentilhomme de fortune collé à la poussière, à la sueur, au sel, aux basses besognes de l’alcool et des fièvres... Etre de nouveau cet homme face à une certaine tentation. On aimerait retrouver la buée collée sur les verres, les orages éclatants et lourds, la touffeur d'un été qui se prolonge… On aimerait retrouver ce temps de la quête, à la recherche d’un instinct, d’une femme ou d’une mer pour se sauver. On aimerait retrouver ce temps pour savourer de nouveau le goût de la victoire sur soi.
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Actualité : Fidel à mort
- Le 11/05/2015
- Dans Coupure de presse
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Cuba, une grille de lecture tropicale de la vie stalinienne : une étrange alliance de la brute, du bureau et du sucré. Les politiques y sont grossiers, les dictateurs excentriques, les truands chaleureux et susceptibles, l’administration vérolée, les femmes trompées mais plantureuses, les hommes ivres mais élégants et les écrivains neurasthéniques… le caractère sordide d’une réalité politique sanguinaire nappée avec un zeste de Piña colada, de Cayo Largo et de mensonge. Voilà le coquetèle proposé aux visiteurs obséquieusement décalés et aveugles. Quelle indécence morbide cette fidélité aux vieux mirages d'une si belle révolution vue de Saint-Germain-des-Prés. Imaginons un instant la fête de la bière à Auschwitz avec grosses saucisses et nattes blondes.
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Soyons des vivants maudits, forts et joyeux.
- Le 09/05/2015
- Dans Ligne de faille
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Tiède à vingt ans, c’est être froid à quarante. La tiédeur c’est la laideur de la mort précoce. Soyons des vivants maudits, forts et joyeux. Le réel mérite un effort, un élan, un combat. Pas de pitié pour les tièdes, pas d’indulgence pour les tristes, aucune amabilité portée à notre époque morte. Il faut inquiéter les prudents, et cela exige bien un peu de sang, de sueur et de larme. Il y a une palpitation, un appel de sens, un scintillement qui a besoin de nous. L’existence a besoin d’incandescence pour rester vivante longtemps Après, il sera trop tard ... La nuque tailladée par le soleil faisons la moisson d’excès… Aux lames citoyens… allons… fouillez bon sang… fouillez le sang.
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L'heure des lions !
- Le 07/05/2015
- Dans Citations
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En été, à l’heure où les lions vont boire, les belles étrangères ont des indolences de grands animaux autour de la fontaine […]. On les devine prêtes, pour un peu d’audace, à rendre, dans un lit ou sur le sable, le soleil absorbé tout le jour sur les plages.
Frédéric Musso, prix Nimier 1975 pour la Déesse