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À l'aurore nous entrerons dans les villes !
- Le 01/01/2021
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À l'aurore, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides Villes (Arthur Rimbaud) - Bonne année 2021
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L' homme véritable est rare
- Le 24/09/2020
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Epoque ambiguë de luxe et de maraudes de survie, de militarisme haute intensité et de désertion de l’esprit patriotique, d’athéisme politique et d’exaltations religieuses, de travail excessif et de richesses oisives de rentiers, de routine dans les mœurs galvaudées et d'audaces de pensée en germe ; époque de science où les savants abondent et où l' homme véritable est rare.
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La mer, comme le désert, sont monothéistes
- Le 10/09/2020
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La mer, comme le désert, sont monothéistes. Les petits dieux arrogants sont faits pour l’égoïsme de la ville et l’enfermement du bocage.
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J’aimerais plonger dans l’Inconnu !
- Le 29/08/2020
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J’aimerais plonger dans l’Inconnu ! Tous ces conforts m’écrasent, m’étouffent !
Erza Pound
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L'odeur d'un café au Lutetia Hôtel.
- Le 12/08/2020
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Ma France personnelle a des frontières intimes que j’explore encore. C’est un univers baroque fait d’accommodations égoïstes. J’y vois de multiples lieux dont l'existence même reste incertaine en dehors de mon imagination. Y soufflent des odeurs dont je suis persuadé que quelques-unes d’entre elles proviennent de mes voyages. Les personnes que j’y croise sortent quelques fois de lectures hallucinogènes. Assez étrangement une odeur peut convoler avec un lieu et donner naissance au souvenir d’une personne… Pour preuve, l’odeur du café qui me fait penser à de longues conversations en terrasse d'un bar à Rennes, où la ville est une mélancolie de pierre… et encore l’hôtel Lutetia et son odeur de parfum Eternity pour femme : les perceptions mêlées des femmes sont toujours délicieuses.
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Certains paysages sont des états d’âme.
- Le 08/08/2020
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C'est l’été, c'est le soir. Des nuages effilochés comme des gazes légères filtrent déjà l’azur. Je suis là, énervé des senteurs du maquis du cap corse… encore rouillé de l’hiver et empuanti de la ville… attendant la caresse purificatrice du Libeccio. C’est exactement la couleur sensible et pure du silence qui se peint ici, dans les tons éclatants d’une peinture épaisse de Nicolas de Staël, sans l’ombre d’un être vivant. La terre a passé, en strates successives de grands traits verts stridents aux plus sombres. Le ciel, dans une déchirure vermillon, fait surgir la mer dans l'événement du bleu. Certains paysages sont des états d’âme.
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Paris terrasse
- Le 16/07/2020
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A table, ils parlent sérieusement de la guerre, du climat, de l'économie, de la pandémie, prenant des airs entendus, inconscient de l’étendue de leur ignorance qui les livre à un destin qu’ils ne maîtrisent plus.
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Rien ne m’attache à mes contemporains
- Le 05/07/2020
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Je déteste cette idée de devoir mourir comme tout le monde alors que rien ne m’attache à mes contemporains, ni mes os, ni ma peau, ni mon cœur ou mon âme.
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Ma journée est faite
- Le 26/06/2020
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Ma journée est faite ; je quitte l’Europe. L’air marin brûlera mes poumons ; les climats perdus me tanneront. Nager, broyer l’herbe, chasser, fumer surtout ; boire des liqueurs fortes comme du métal bouillant – comme faisaient ces chers ancêtres autour des feux.
Arthur Rimbaud
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Vendetta
- Le 18/06/2020
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Le stylet Corse de la vendetta a l’honneur de l’épée du duel.
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C'est dans les vieux spleens qu'on taille les plus beaux étendards !
- Le 12/06/2020
- Dans Pneumatiques
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T’en souviens-tu ? …nous déjeunions de combats et dînions de serments, comme autant de soufflets gantés que nous jetions à la face de notre époque corsetée. Fiers, ivres et arrogants, nous voulions brûler les palais et appelions à des bastides ensoleillées à la sobre beauté cistercienne dont nous portions toute la démesure. Nous avions l’inlassable espérance d’y perdre notre virginité dans la chevelure d’une femme ardente, de l’épouser et édifier notre clan. Nous étions habités d’une violence de briseur de grève et tenaces comme la nacre baroque des ormeaux.
Nous avons aujourd’hui notre absolu de l’amour, notre certitude du clan. Pourtant nous voilà toujours exilés dans le labyrinthe mouvant qui mène vers notre Ithaque, à devoir lutter sans cesse contre des sirènes inutiles et des cyclopes entêtés, à contempler le spectacle fascinant du carnage de la décadence… inadmissible et vertigineux gâchis… décombres amoncelés… impitoyable, sombre et redoutable démission de l’homme civilisé …
Acculés, agités des derniers soubresauts de l’instinct sauvage. Le muscle prêt à foudroyer le Moloch aux chaires molles. Nous nous rangeons encore derrière la bannière implacablement dressée, celle de l’idéal de notre jeunesse ébouriffée confluant avec notre force mature, pour ne pas laisser nos enfants hantés par une cruelle Némésis.
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La bourgeoisie réussit généralement deux choses ; ses filles et ses gâteaux
- Le 29/05/2020
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Sans égard pour les gestes des suppliants
- Le 22/05/2020
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Dans la débâcle de toutes les convictions, et les manifestations pareilles à une danse macabre et burlesque d’une fin de civilisation, je m’en vais plein d’une haine généreuse, torche et pistolet en main, anéantir la chimère, sans égard pour les gestes des suppliants.
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L'aventure, la guerre et la révolte
- Le 14/05/2020
- Dans Ligne de faille
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L’aventure, la guerre et la révolte sont les dessous affriolants de toutes les grandes civilisations.
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Les personnes bien élevées ne parlent pas d'identité, mais de tradition.
- Le 08/05/2020
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Mauvaise graine, bon chrétien
- Le 02/05/2020
- Dans Ligne de faille
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J’ai toujours préféré la chrétienté qui n'a pas besoin de l'autorisation des curés pour agir chrétiennement. On ne me refera pas, je me méfie de l’homme, même en froc et goupillon.
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La décadence n’est pas une excuse
- Le 26/04/2020
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J’ai envie d’un ristretto sur une piazza d’un village de Toscane, en écoutant le prélude de la première suite pour violoncelle seul de Bach. La décadence n’est pas une excuse.
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Comme l'espérance est violente
- Le 17/04/2020
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Comme la vie est lente et comme l'espérance est violente.
Guillaume Apollinaire
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Tout doit être follement incertain !
- Le 09/04/2020
- Dans Ligne de faille
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Nos rêves ont plus d'imagination que la vie ; et la force même de ces rêves aristocratiques s’impose en modèle exigeant, en pacte intraitable, chez certains hommes qui se précipitent à la conquête de leurs folies parfumées de poésie.
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Toute civilisation exténuée attend son invasion barbare
- Le 04/04/2020
- Dans Ligne de faille
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Appuyé avec lassitude sur la colonne d’un temple antique, les grands yeux sombres habités des seules distractions prometteuses et enivrantes des aurores tièdes, toutes de majesté et de grandeur ; l’homme moderne a perdu la compréhension effrayante des feux de bivouacs qui scintillent, de plus en plus nombreux, dans un couchant magnifique annonçant les ténèbres crépusculaires. Toute civilisation exténuée attend son invasion barbare.
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La beauté sobre
- Le 26/03/2020
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La vraie beauté est une beauté sobre, expressive, mais réticente ; où le baroque ne se conçoit que précédé de beaucoup d’épure.
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Dernier sursaut esthétique
- Le 22/03/2020
- Dans Fais tes Humanités
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La révolte Art déco aura été probablement le dernier sursaut européen de légende, de grandeur, de mystère et d’esthétisme.
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Jusqu'au bout !
- Le 20/02/2020
- Dans Ligne de faille
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Il faut admirer toute jeunesse ardente éprise de serments ultimes, de vertus exigeantes et de certitudes irréprochables. Il faut l’admirer car c’est une jeunesse très rare qui revendique l'héritage sacrificiel, non pas des causes perdues, mais des causes qui méritent d'être défendues jusqu'au bout. C'est cette jeunesse là qui sauvera le monde !
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Dangerous, but fun
- Le 06/02/2020
- Dans Citations
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Et pour tuer le temps, en attendant la mort,
Je fume au nez des Dieux de fines cigarettes
Jules Laforgue
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Rupture
- Le 31/01/2020
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Certains s’intéressent aux personnages emblématiques des périodes de rupture, moi c’est la rupture chez les personnages qui me fascine, ce qui est étrange, sinon étranger, chez eux, les hommes « entre deux fleuves, entre deux rives » comme disait Chateaubriand.
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Les hommes imparfaits
- Le 15/01/2020
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Je préfère les hommes imparfaits, pétris de paradoxes, avec leur ivraie et leur grain, au destin de roulette russe, marqués d’une corruption rachetée par la beauté d’un engagement qui les dépasse et armés de la nouvelle foi excessive et pure de tout converti. Je les préfère ainsi, parce que j’en ai rarement rencontré qui fussent foncièrement mauvais, au contraire des grands mystificateurs du bien qui se tiennent en embuscade derrière leurs certitudes, dans un monde ou l’oubli et le pardon sont absents.
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Bonne année sanglante
- Le 01/01/2020
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J’aime les vœux, c’est un curieux moment qui ressemble à celui de l’attente sur le quai d’une gare à réfléchir vers qu’elle destination partir, où les jours à venir nous apparaissent pour ce qu’ils sont : des promesses. C’est aussi cette voix intérieure qui, cherchant à formuler quelques espérances, nous fait nous élever vers de hautes idées d’aventures à mener dans un élan de simple liberté de penser, d’aller et de venir, de faire ou de défaire. J’imagine alors, un ange quelconque, là, au dessus de moi, désigné pour m’écouter, voire me satisfaire d’au moins un vœu. J’ai toujours la tête en l’air aux alentours de janvier ; comme je garde ma porte ouverte selon la recommandation de Saint Paul d’ouvrir sa maison à l’étranger qui passe, parce qu’il se pourrait qu’il soit un ange. Les vœux, c’est encore l’instant de l’oubli de qui nous sommes ! On se défait de ses défauts, comme on nettoie une maison de sa poussière au printemps. On se dit « ca y est, c’est pour cette année ». J’envisage toutes les bonnes intentions radicales qui viendront pousser celles pour lesquelles je n’ai pas daigné donner suite, parfois. Avec une vraie mauvaise foi qui n’est pas sans me surprendre, moi qui suis a un âge ou on ne se ment plus, j’incrimine l’air du temps, une légitimité qui s’efface, quelque chose de plus grave à faire. Qu’importe : la vertu des vœux n’est pas tant leur réalisation que leur capacité à nous faire rêver de demain.
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Un sou de joie vaut plus que les dessous du bonheur des tristes.
- Le 19/10/2019
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Mensonge d'état
- Le 04/10/2019
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Le capitalisme libéral ainsi que le socialisme démocratique se sont ligués pour faire croire que tout antimodernisme était légataire ou bâtard du fascisme ; feinte de coucou pour occuper le nid de notre civilisation et y faire croitre le matérialisme.
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Se regarder minuscule, ratatiné.
- Le 26/09/2019
- Dans Ligne de faille
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Je ne veux pas m’émietter en de petites choses quotidiennes, fades et répétitives. Il faut haïr une société qui oblige chacun à se regarder minuscule, ratatiné, sans offrir l’opportunité intellectuelle de s’élever à une dimension supérieure : la vie collective, instinctive, la culture supérieure, la civilisation. Il n’y a plus de chemin qui élève, qui initie, mais des parcours arbitraires, sans cohérence, qui vont de soi à soi en passant par le loisir et le travail.
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Plus d’esclaves et moins de citoyens : l’air de la liberté se raréfie
- Le 12/09/2019
- Dans Ligne de faille
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Les nouveaux bourreaux
- Le 05/09/2019
- Dans Ligne de faille
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Il n’y a jamais eu autant de prédicateurs et de sermonneurs que depuis que les églises se sont vidées. Et les nouveaux cléricaux de ces multiples paroisses communautaires sont prêcheurs le jour et juges la nuit, prêts à revêtir la cagoule du bourreau.
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Les amitiés électives
- Le 22/08/2019
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Les amitiés électives sont ce mélange très vif d'aristocratie et de soleil né à cet âge si particulier qui permet de jouir sans entrave d'une totale ouverture à l'infini des possibles, à l’épaisseur de l'aventure.
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Toute audace est baroque !
- Le 14/08/2019
- Dans Ligne de faille
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Toute la tendance contemporaine jaugée à l’étalon égalitaire, son goût hypocrite pour la tolérance, son contenu austère, pèsent lourdement sur le destin tout entier de l’idée de baroque dont l’essence aristocratique est l’audace, le mystique, l’excès, le mouvement, l’esthétique. Toute rébellion, toute effervescence, toute explosion est baroque ! Je suis baroque, pour le panache contre la propagande. Je hais le conformisme classique, urbain, laïc, sévère et appliqué, avec sa prédisposition pour la lâcheté.
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Les faims insatiables
- Le 05/07/2019
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Je n'aime rien tant que l'impatience des faims insatiables : celles de la jeunesse, de l'aventure et de la joie !
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J'ai espoir que tout ce que je dis pourra être retenu contre moi !
- Le 22/06/2019
- Dans Ligne de faille
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Je suis né chez les Augustines, à la fin d’un été. J’ai grandi dans la préface du deuil de ce monde. J’ai côtoyé les soudards de la république, vu ses putains, ses mignons, ses défroqués. J’ai vu vos destructions. Vos soirs d’ivresses ne sont pas mes soirs d’ivresse. J’ai mille nuits bleues contre vos nuits blanches.
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J’en veux à Frédéric Beigbeder d’avoir gaspillé tant de bons titres !
- Le 12/06/2019
- Dans Pneumatiques
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A l'abattoir ! A l'abattoir !
- Le 07/06/2019
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L'homme débarrassé de toute trace de religion, consciente ou non, est bon pour l'abattoir des grandes guerres démocratiques.
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L'égalité trompeuse
- Le 30/05/2019
- Dans Pneumatiques
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Il y a quelque chose de définitivement vil dans celui qui n'admet que des égaux, qui ne recherche pas avec avidité des êtres supérieurs.